Œil

digne d'orner les antiques manoirs,Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites,Germer mille sonnets dans le coeur des poètes,Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs. Ciel brouilléOn dirait ton regard d'une vapeur couvert ;Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)Alternativement tendre, rêveur, cruel,Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés,Quand, agités d'un mal inconnu

monde pour que ces doigts adorables me frappassent aussi. Mon fusil glissa dans l’herbe ; j’avais tout oublié et dévorais des yeux cette taille svelte, ce petit cou, ces jolies mains, ces cheveux blonds légèrement ébouriffés sous le fichu blanc, cet œil intelligent à moitié clos, ces cils et cette joue veloutée... Premier Amour (1883) , Ivan Tourgueniev Premier Amour : Chapitre II

comporte plusieurs temps verbaux : tout d'abord le passé, ensuite le présent et pour fnir le futur ! Le registre est lyrique. La syntaxe : V1 : inversion du complément "autour de moi" ; "je buvais" métaphore, il est fasciné par son regard ! "Son oeil", pourquoi ne dit t'il pas ses yeux ? cela rajoute du mystére ... "ciel livide" connote la mort, teint de cadavre ; "germe l'ouragan" métaphore, germe indique la naissance et ouragan le coup de foudre : naissance d'un coup de foudre ; "UN éclair" :

nous apercevons le corps écartelé avec le bras arraché d'une personne qui pourrait être un soldat . Au centre, nous voyons le cheval effrayé et qui se tord de douleur, après une blessure. En haut, une lumière domine le tableau, elle a la forme d'un œil. A coté d'elle se trouve une bougie tenue par une main d'un fantôme surgissant de nul part. A gauche, sous la tête d’un taureau menaçant aux yeux humains, une femme crie désespérément en serrant dans ses bras le petit corps inerte d’un enfant qui aurait

moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici

de l'époque en noir et blanc. Ce découpage du tableau intensifie toute l'horreur de la guerre. Analyse des différents symboles du tableau : Tout d'abord, au centre du tableau, la lampe. Cette lampe domine la scène. Elle a la forme d'un oeil ce qui peut représenter l'oeil du peintre qui souhaite montrer sa perception de l'événement. Elle peut signifier la lueur d'espoir malgré la tragédie de ce bombardement. Le taureau à gauche est l'incarnation de la brutalité, de l'obscurité

des comètes. Des formes et des lignes semblables aux fins canaux de la planète Mars, sillonnent les espaces colorés. On y voit des morceaux qui suggèrent le corps de la femme avec ses attributs féminins, une oreille, une grosse tête qui montre un oeil rouge au regard fixe, avec des cheveux flottant comme un voile, un sein, un sexe féminin. D’autres formes encore dont la signification et le rôle ne se révèlent que par la contemplation de l’image dans sa totalité. On dirait un puzzle dont on trouverait

marché à Guernica, beaucoup d’animaux étaient là. Sur son corps le peintre a représenté un journal pour expliquer comment il a été informé de ce qui ce passait dans son pays alors que lui se trouvait en France. - Au-dessus du cheval, on aperçoit un œil dont la pupille est une ampoule ainsi qu’un chandelier. Ces symboles sont là pour faire la lumière sur l’évènement historique. L’œil divin qui voit la scène. L’explosion des bombes. L’ampoule : l’électricité qui représente les avancées scientifiques

des choses et des êtres nous échappe toutes les fois qu’il ne nous est pas matériellement utile de l’apercevoir. Et là même où nous la remarquons (comme lorsque nous distinguons un homme d’un autre homme), ce n’est pas l’individualité même que notre œil saisit, c'est-à-dire une certaine harmonie tout à fait originale de formes et de couleurs, mais seulement un ou deux traits qui faciliteront la reconnaissance pratique. » H. Bergson, _ Le Rire_,

dessous des fauteuils ou l’un des placards-vestiaires de l’entrée. Elle choisit pour demeure nocturne* la salle de bain et son tabouret éponge… Dans la journée, elle prenait place sur le vertigineux parapet* et sondait les abîmes, suivant d’un œil calme, au-dessous d’elle, les dos volants des hirondelles et des passereaux. Son impassibilité* au bord des neuf étages, l’habitude qu’elle prit de se laver longuement sur le parapet affolaient Camille. Mais Alain souriait et admirait sa chatte