Onde de tempête

rencontre Benjamin Péret et l'aventure Dada. Mais, malgré ses efforts, Desnos ne parvient pas à pénétrer ce milieu. Qui plus est, l'heure de son service militaire a sonné. Il part pour Chaumont puis au Maroc. Lorsqu'il reviendra, juste un an plus tard, les tempêtes dadaïstes auront déjà fait long feu2. Le surréalisme et les premiers écrits Pendant qu'il joue les tirailleurs entre dattiers et palmiers en s'efforçant de tromper son ennui comme il peut, à Paris, les dynamiteurs de la pensée officielle comme de

des marins, des « sarcasmes » et des « rires », et même mort, il est ridicule, en se balançant « encore après sa mort ». Cependant, la métaphore choisie par Baudelaire, si elle souligne la supériorité majestueuse du poète-albatros, « qui hante la tempête et se rit de l'archer » le prive de la parole, qui est son arme pour Daumal et Éluard. Ces deux derniers assignent un rôle précis à la poésie : exprimer la révolte de la « foule malheureuse ». Ils prônent donc l'engagement du poète, mais, comme le

La Fontaine, Les Fables, Livre I, Fable V Le Loup et l'Agneau La raison du plus fort est toujours la meilleure, Nous l'allons montrer tout à l'heure. Un Agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté

| | | |Un agneau se désaltérait | |Dans le courant d'une onde pure. | |Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure, | |Et que la faim en ces lieux attirait.

dans une carrière Où l'on ne se pardonne rien. LE LOUP ET L'AGNEAU La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure. Un Agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité.

jours s’en vont je demeure » (v.5-6, 11-12, 17-18, 23-24) qui évoque le retour inexorable des heures. La polysémie du verbe « Demeure » (v.6, 12, 18, 24) : Rester. Résider. Mourir. Combinaison du champ lexical de l’eau : « Coule, seine (v.1, 22), onde (v.10), eau courante (v.13) » et du temps : « Après (v.14), nuit, heure (v.5, 11, 17, 23), jours (v.6, 12, 18, 19, 24), semaines (v.19), temps (v.20) ». Rôle du présent de vérité générale : « Coule » (v.1, 22), qui accentue l’aspect immuable du temps

est l’autre sont en parfaite symbiose. Gégère suit cette brise en se laissant aller au gré de sa volonté. Inutile d’aller à l’encontre, se serait se faire du mal, se serait faire du mal à ce souffle divin et l’énerver pour finalement récolter une tempête. Inutile d’avoir peur, de se débattre. Gégère partage maintenant un moment de joie avec Babine. C’est comme cela que l’on appelle la brise sur Kissou. Babine est très joueuse. Elle s’amuse à transporter, remuer, caresser, porter les âmes. Elle joue

A de sa première source Les sentiers abandonnés, Fuyez à bride avalée. Et la prochaine vallée De votre bruit étonnez. Votre eau, qui fut claire et lente, Ores trouble et violente, Semblable à ma douleur soit, Et plus ne mêlez votre onde A l'or de l'arène blonde, Dont votre fond jaunissoit... Chacune chose décline Au lieu de son origine Et l'an, qui est coutumier De faire mourir et naître, Ce qui fut rien, avant qu'être, Réduit à son rien premier. Mais la tristesse

Femme Ombre ferme les rideaux de son écrin sous-marin. La-haut, le Marin, cerné par une atmosphère de plus en plus inquiétante commence à remonter sa prise. Noir XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Dans le noir complet la tempête gronde terriblement fort. Le vent entrecoupe le souffle du Marin, il hurle « un scheletro » la voix se transforme, s'allonge se déforme comme amplifiée par un écho surnaturel, avant de s'éteindre avec la fureur des éléments déchainés. Le Corbeau

Chevreuil, quand le printemps détruit L'oiseux cristal de la morne gelée, Pour mieux brouter l'herbette emmiellée Hors de son bois avec l'Aube s'enfuit, Et seul, et sûr, loin de chien et de bruit, Or sur un mont, or dans une vallée, Or près d'une onde à l'écart recelée, Libre folâtre où son pied le conduit : De rets ni d'arc sa liberté n'a crainte, Sinon alors que sa vie est atteinte, D'un trait meurtrier empourpré de son sang : Ainsi j'allais sans espoir de dommage, Le jour qu'un œil sur l'avril