Opposition Hume Et Descartes

des limites du territoire ? Les grecs se heurtent déjà à cette question : celle de la frontière entre l’Europe et l’Asie. Cette limite n’a cessé de varier au cours des siècles. Paradoxalement c’est incertitude n’empêche pas les grecs d’établir une opposition tranchée entre l’Asie et l’Europe plus précisément entre les caractéristiques des peuples. Aristote écrit un siècle plus tard sur cette question des européens : il s’intéresse à nouveau sur l’opposition Europe/Asie. L’identité européenne se construit

obligeait à s’en référer au modèle des Anciens qui avaient vécu des temps meilleurs. (Progrès de la connaissance sont cumulatifs.) Le débat concernant la possibilité des progrès de la connaissance s’ouvrit dès le milieu du XVIIe siècle lorsque Descartes, par exemple, critiquant la supériorité attribuée aux Anciens, écrivait : « C’est nous qui devons être appelés Anciens. Le monde est plus vieux maintenant qu’autrefois et nous avons une plus grande expérience des choses. » A cette époque, tant pour

conviction repose sur la confiance en la raison, comme faculté de distinguer le vrai et le faux. 3) Des précurseurs Les philosophes reconnaissent des précurseurs, qui leur ont ouvert la voie : René Descartes (1596-1650) Encyclopédie, « Discours préliminaire », rédigé par d’Alembert (tome I, 1751) : « Descartes a osé du moins montrer aux bons esprits à secouer le joug de la scolastique, de l’opinion, de l’autorité, en un mot des préjugés et de la barbarie ; et par cette révolte dont nous recueillons aujourd’hui

solide réputation dans le milieu des philosophe et obtient en 1751 une chaire de philosophie politique et morale à l’Université de GLASGOW. Il subit l’influence de David HUME (Traité de la nature humaine), né en 1711 et mort en 1776. Sur le plan strictement philosophique, SMITH est le disciple fidèle de la pensée de David HUME. En 1759, il publie Théorie des sentiments moraux, succès de l’époque. Il voyage en France où il rencontre Voltaire, Condorcet et QUESNAY ainsi que sa « secte des économistes »

paraissent dcouler toutes les rgles du droit naturel. Lensemble de la philosophie morale anglaise sest constitue, aux XVIIe et XVIIIe sicles, autour de lide de sentiments moraux. Pour Hume, par exemple, la sympathie (cest--dire la facult de ptir avec) est la source de la moralit, en nous attachant nos semblables et nos proches. Hume critique lide selon laquelle la raison pourrait nous montrer notre devoir moral car la raison ne traite que de faits, et le devoir nest pas un fait. Enfin, selon Schopenhauer

ne peut pas réfléchir à ce que la nature lui demande, en tant qu’elle a fait de lui un être sociable, sans se dire qu’il trouverait souvent son avantage à négliger les autres, à ne se soucier que de lui-même. ANTHROPOLOGIE CD NICE-AJACCIO 1983 HUME « L’homme est un être raisonnable ; et, comme tel, il reçoit de la science sa nourriture propre et son aliment, mais les frontières de l’entendement humain sont si resserrées qu’on ne peut espérer sur ce point que peu de satisfaction pour l’étendue

18ème avec l’essai d’Adam Smith (1776). Avant cela, une conception très dévalorisante des organisations était en place. En effet, Aristote faisait remarquer que tout s’organise, aussi bien les hommes que les fourmis… Mais peu à peu, notamment avec Descartes, la religion va découvrir la raison, ce qui va faire bouger les choses. L’organisation monacale apparait comme la première organisation à se préoccuper des deux types de rationalité mais la notion de calcul n’était pas encore mise en évidence (contrairement

Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham. Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant. Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ;

désirs, une « guerre civile ». De ce combat, sous l’arbitrage de la raison, il résulte une décision et une action : c’est ce que nous appelons, après coup, notre « volonté ». A partir de là, on peut en déduire les caractéristiques de la volonté par opposition au désir : la volonté comporte une dimension de rationalité, et souvent de moralité, que n’ont pas toujours les désirs. Nietzsche remarque d’ailleurs que la volonté, contrairement au désir, comporte un élément de commandement : quand nous voulons

« peut-être ben qu’oui, peut-être ben qu’non », mais : « Oui, parce que non » ! C’est-à-dire qu’elle montre que ce sont les mêmes raisons qui font dire oui et qui font dire non, malgré l’opposition apparente (le pessimiste et l’optimiste semblent en opposition, mais se rejoignent dans le fait qu’ils refusent, chacun à sa manière, d’être réaliste). Cette dialectique, on peut l’appeler aussi un mode de pensée latérale : c’est une manière de résoudre les problèmes en sortant du cadre prédéfini dans lequel