Oraison Funèbre De Hugo Sur Balzac

linguistiques-But : aborder les différents genres de la littérature et les différentes sortes d’éloge et de blâme (portrait élogieux, blason, éloge funèbre, blâme, caricature…) -Les figures de style de l’amplification, de l’exagération… -Etude de la forme poétique d’un texte -Le registre laudatif, le registre pathétique -Stratégie du blâme -Les différentes formes de l’éloge funèbre -Le vocabulaire mélioratif et péjoratif -Travail d’écriture autour de la transposition (parodie, pastiche…)Pratique-Poursuite de la

susceptibles de convaincre votre destinataire.  • Élargissement : Balzac, César Birotteau.   Séance 6.   L'éloge funèbre Malraux, Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon. • Le registre pathétique. • Définition du genre : l'éloge funèbre. • Élargissement : Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Anne d'Angleterre. • Évaluation.  Étude de texte : Victor Hugo, discours prononcé aux funérailles de Balzac.   Séance 7.   Le contre-blason Du Bellay, Ô beaux cheveux

Texte : éloge d’Honoré de Balzac prononcé par Victor Hugo M. de Balzac était un des premiers parmi les plus grands, un des plus hauts parmi les meilleurs. Ce n'est pas le lieu ici de dire tout ce qu'était cette splendide et souveraine intelligence. Tous ses livres ne forment qu'un seul livre, livre vivant, lumineux, profond, où l'on voit aller et venir et marcher et se mouvoir, avec je ne sais quoi d’effaré et de terrible mêlé au réel, toute notre civilisation contemporaine ; livre merveilleux

combattent des personnes ou des idées. Il use de tous les procédés visant à discréditer un adversaire. Ex.: Les Pensées, de Pascal. LE REGISTRE EPIDICTIQUE C'est celui de l'éloge et du blâme. On le retrouve dans les oraisons funèbres ou les discours de réception. Ex.: Oraisons funèbres, de Bossuet. LE REGISTRE REALISTE Il concerne une œuvre qui présente des personnages, des lieux, des situations qui ont existé ou pourraient avoir existé. À ne pas confondre avec le mouvement réaliste présent dès

qui encense, et qui culbute, le nez à son piquet, ... (Claudel,Cinq grandes odes) EPIPHORE (n.f): répétition d'un mot en fin de proposition syntaxique.L’enfant voyait la bouche qui était un trou, le nez qui était un trou, et les yeux qui étaient des trous. (Hugo, L’homme qui rit) EPIZEUXE (n.f)/REDUPLICATION (n.f): répétition immédiate d'un mot.Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été (Apollinaire, Alcools) EPANALEPSE (n.f): répétition immédiate d'un énoncé.Quel pauvre homme ! Quel pauvre homme ! disait-elle

siècle : Le Classicisme Définition : Idéal esthétique et humain représenté par les écrivains de la seconde moitié du XVIIème siècle. C’est l’art de l’équilibre, de l’harmonie et de la raison. Auteurs baroques : - Bossuet (1627-1704) : Oraisons funèbres - Molière (1622-1673) : Le Misanthrope - La Fontaine (1621-1699) : les Fables - La Rochefoucauld (1613-1680) : Maximes - Boileau (1636-1711) : l’Art poétique - Racine (1639-1699) : Phèdre, Andromaque - La Bruyère

Bossuet loue Henriette d’Angleterre d’avoir préféré la lecture des ouvrages d’histoire à celle des romans « soigneuse de se former sur le vrai, elle méprisoit ces froides et dangereuses fictions » (oraison funèbre d’Angleterre) Jacques-Bénigne Bossuet, né à Dijon le 27 septembre 1627 reçoit une éducation classique chez les jésuites. C’est un homme d'église, prédicateur et écrivain français. Il est mort à Paris le 12 avril 1704, serra enterrée dans la cathédrale de Meau. Henriette-Anne d'Angleterre

pas, mais nous donne à réfléchir, preuve de son efficacité. La maxime constitue donc un atout majeur pour la dénonciation « de notions abstraites ou morales », et de nombreux auteurs l’ont pratiquée, sans pourtant faire de recueils entier, et lire Balzac par exemple suffirait à trouver au détour d’une page de roman, une sentence de cet ordre qui invitera le lecteur à méditer et à tirer une leçon de cet exemplum (« Les hommes vous estiment en raison de votre utilité, sans tenir compte de votre valeur

provoqué par la dénonciation caricaturale des ridicules et par l'expression mécanisée d'une passion. Textes théoriques : Aristote : Poétique - Molière : L'Impromptu de Versailles, Critique de L'Ecole des Femmes - N. Boileau : Art poétique - V. Hugo : Préface de Cromwell - H. Bergson : Le Rire - Ch. Mauron : Psychocritique du genre comique. Œuvres caractéristiques : la comédie de mœurs tourne en dérision un travers à la mode (Molière, Tartuffe), la comédie d'intrigue est davantage occupée

comme les Mémoires - ainsi les propos sur l'art de la guerre chez Montluc -, et dans les pages explicatives de certains romans comme le fonctionnement technique exposé dans Jules Verne ou les digressions sur l'agronomie dans Les illusions perdues de Balzac), mais la curiosité et l'admiration pour le savoir-faire de l'auteur correspondent de façon plus générale au registre réaliste caractérisé par un souci de précision, d’authenticité et de crédibilité avec la recherche d'un effet artistique. Présent