Ordre cistercien de la stricte observance

le pape BOGOMIL ou de BOUGOU MILI , c'est -à-dire "Ami de Dieu " de l'imposition des mains. 4 C'est au geste qu'il est possible de reconnaître des groupes cathares ou pré -cathares. En 1022 déjà, des chanoines d'Orléans furent mis au bûcher sur ordre de Robert le Pieux pour avoir pratiqué l'imposition des mains " qui selon eux lavait les péchés, emplissait du don du Saint -Esprit et sauvait l'âme " . Vingt ans plus tard, l'évêque de Chalons écrivait à son collègue de Liège Wason que des paysans

dès 1125 — voulut réprimer très modérément un luxe superflu, bien des frères murmurèrent(6). » Le luxe des églises et des couvents clunisiens finit par provoquer l’ironie, puis la vindicte des autres ordres. Bernard de Clairvaux, chef de l’ordre cistercien, fut l’adversaire le plus déterminé des moines de Cluny : doué d’une force de conviction inouïe, fondée sur une rhétorique fervente mais aussi sur l’art de la satire, Bernard réprouvait la décoration des églises, et le nouvel état d’esprit que trahissait

l'institut maçonnique de France Cinquième  édition mise à jour 14e mille   Introduction « Pour le public un Franc-Maçon Sera toujours un vrai problême, Qu’il ne sauroit résoudre à fond, Qu’en devenant maçon lui-même. » [1] Société de pensée, ordre initiatique, association philosophique, communauté fraternelle ou simple réseau politique, la franc-maçonnerie demeure pour beaucoup, surtout en France, environnée d’ombres et de fantasmes. En raison même de sa nature, difficile à cerner, et de ses

de l'institut maçonnique de France Cinquième  édition mise à jour 14e mille   Introduction « Pour le public un Franc-Maçon Sera toujours un vrai problême, Qu’il ne sauroit résoudre à fond, Qu’en devenant maçon lui-même. » [1] Société de pensée, ordre initiatique, association philosophique, communauté fraternelle ou simple réseau politique, la franc-maçonnerie demeure pour beaucoup, surtout en France, environnée d’ombres et de fantasmes. En raison même de sa nature, difficile à cerner, et de ses

Il s'agira donc, tout d'abord, de reconnaître les traits distinctifs du rationalisme occidental et, à l'intérieur de celui-ci, de reconnaître les formes du rationalisme moderne, puis d'en expliquer l'origine. Toute tentative d'explication de cet ordre devra admettre l'importance fondamentale de l'économie et tenir compte, avant tout, des conditions économiques. Mais, en même temps, la corrélation inverse devra être prise en considération. Car si le développement du rationalisme économique dépend

Brabant 3 ••• D 'un autre côté, depuis un article un peu aventureux d'Etienne Sabbe paru en 1928, se pose la question capitale pour l'histoire monastique dans nos régions, de l'introduction à Afflighem dès les environs de 1086 de la pratique des observances clunisiennes, pro­ blème qui a fait couler des flots d'encre et sur lequel je reviendrai plus loin 4. Par ailleurs, une lecture magistrale de l'Exordium avait amené l'un de nos meilleurs spécialistes de l'histoire ecclésiastique médié­ vale, Ch

atteignent souvent et parfois dépassent les limites extrêmes de l’orthodoxie. Le magistère de l’Église romaine s’affaiblit de jour en jour dans le monde chrétien, cependant que l’Empire achève de perdre le peu qui lui reste de prestige. L’ancien ordre catholique, fondé sur la double autorité de Pierre et de César, a subi, depuis deux siècles, trop d’assauts : il cesse de s’imposer, dans le domaine des faits et de l’esprit. I. — La décadence de la papauté, de Nicolas V à l’avènement d’Alexandre

droit est l’art du bon et de l’équitable. Victor Hugo écrivait : « Qu’y a-t-il au dessus de la justice ? L’équité ». La notion d’équité est difficile à cerner, tout comme sa fonction et sa place par rapport au droit et à la justice. On oppose le droit strict[7] à l’équité : l’équité repousse la lettre de la loi, si celle-ci est contraire à la justice. Un adage romain dit : Summum ius, summa iniuria : « Droit extrème, suprème injustice ». L’adage est en réalité polysémique. Car le mot d’iniuria a trois