Orphée aux Enfers

1924 les mariés de la Tour Eiffel puis Orphée en 1924 comme pièces de théâtre et en roman, Thomas l’imposteur. En 1929, il se lance dans une cure de désintoxication. * La maturité artistique dans tous les genres. Il excellait dans tous les genres. C’est en 1934 qu’il écrit la Machine Infernale, les Parents Terribles en 1938 et l’Aigle à Deux Têtes en 1946. Il fut accusé de collaboration. Des 1930, il s’intéressa au cinéma (la Belle et la Bête, Orphée, l’éternel retour). Dans ces films, Cocteau

l’expression personnelle des sentiments du poète. L’auteur lyrique parle en effet en son nom propre; il dit “je”. Le nom de Lyrisme prévient de l’instrument avec lequel il est présenté. Il existe un mythe en rapport avec ses origines, le mythe d’Orphée. Orphée peut être considéré comme étant le « premier poète lyrique » puisqu’il joue de la lyre lorsqu’il chante. Ainsi, il enchante le monde en métamorphosant le quotidien. L’histoire d’Orphée est signifiante. En effet, il tombe amoureux d’Eurydice et va

Sommaire Introduction I- Au-delà de la trivialité du récit, que nous racontent les mythes grecs ? a) Prométhée ou le mythe de l’humanité b) Oedipe et Antigone, le destin de l’homme c) Orphée ou la création artistique II- A quoi servaient les mythes grecs ? a) Fonction sociale b) Fonction politique c) Fonction psychologique et religieuse III- En quoi les mythes grecs nous concernent-ils ? a) Un répertoire d’images b) Une

solidarité d’un groupe et qui permet de s’affirmer face à un système ou à des valeurs que l’on ne partage pas. En 2005, le professeure Claire Andrieu rédige l’introduction de l’œuvre étonnante écrite par la résistante Germaine Tillon « Verfügbar aux enfers, une opérette à Ravensbrück » et analyse cet acte de résistance pacifiste contre la barbarie nazie. Par ailleurs, la journaliste Delphine Delarue publie en 2008 dans le magazine Mutualistes, un article intitulé « La thérapie par le rire » où elle

baptême. Ils sont alors condamnés à errer sans fin, sans pouvoir bénéficier du paradis. La fin peut rappeler le mythe grec d’Orphée, en effet, Orphée était un jeune homme fou amoureux d'Eurydice. A sa mort, il alla la chercher dans les enfers, mais il ne devait aucunement la regarder ni lui parler jusqu’à ce qu'elle soit complètement sortie des enfers avec lui. Ne pouvant se retenir, il la regarda et elle retourna immédiatement d'où elle venait. Le jeu se termine dès que la jeune fille regarde

demanderons-nous par quels moyens la poésie peut-elle conjurer l’angoisse du temps qui passe ? Le lyrisme par définition vise à exprimer ses sentiments personnels de façon musicale et imagée. Incarnée par Orphée, la poésie semble prédisposée à vaincre la mort puisque le héros mythique charme de sa lyre le roi des enfers pour retrouver son amante. Nous aborderons premièrement la capacité de la poésie à exprimer l’angoisse puis nous envisagerons comment d’autres valeurs peuvent subjuguer ce mal. (idée directrice

Cerbere : Il était enchaîné à l'entrée des enfers et terrorisait les morts eux-mêmes qui devaient l'apaiser en lui apportant le gâteau de miel qu'on avait placé dans leur tombe en même temps que l'obole pour Charon déposée dans la bouche.  Mais Cerbère était encore plus terrible pour ombres qui auraient voulu en sortir et pour les vivants qui essayaient de forcer la porte des enfers comme : • Pirithoos et Thésée, qui cherchaient à enlever Perséphone. • Orphée, venu chercher son Eurydice, le calma en

transmue la douleur en ravissement poétique transmissible que la poésie trouve son sens : « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. » disait Baudelaire. En nouvel Orphée, le poète qui offre une forme langagière, plastique et musicale à son mal, apaise ceux qui viennent l’écouter : animaux les plus féroces, dieux des Enfers qui lui permettront de retrouver son Eurydice à la condition que l’on sait. C’est avec « la harpe thracienne » (en fait la lyre d’Orphée) que Du Bellay, dans Les Antiquités

                                                                                                 La quête de Cérès Cérès était la déesse de la moisson. Elle avait une fille, Proserpine. Un jour, Vénus, la déesse de l’amour vit Pluton, le roi des Enfers, parcourir la Sicile avec ses chevaux noirs. Elle ordonna alors à Cupidon de le rendre amoureux car il ne connaissait pas cette passion. Cupidon obéit et frappa Pluton en plein cœur. Celui-ci tomba amoureux de Proserpine et l’emporta avec lui sur

Juan, avec le Dom Juan de Molière, puis le Don Giovanni de Mozart et Da Ponte en 1787, repris par Pouchkine en 1830 dans L'Invité de pierre. Le mythe d'Orphée et de sa descente aux Enfers, présent dans Les Géorgiques IV de Virgile, dans Les Métamorphoses d'Ovide, l'Orphée aux Enfers de Crémieux et Offenbach ou encore Orphée de Cocteau au cinéma. Plus qu'une imitation, ici ce sont véritablement des oeuvres singulières, qui portent la trace d'une subjectivité, de la sensibilité de l'auteur. C'est un