Orphée Noir

La poésie ne sert-elle qu’à exprimer les sentiments ? La figure tutélaire de la poésie ne serait-elle pas Orphée, le Prince de Thrace qui, par sa plainte, a ému Hadès et Perséphone puis qui enchanta arbres et animaux par ses chants clamant la douleur liée à la perte de sa femme Eurydice ? Ce mythe, ou du moins la partie la plus connue de ce mythe, tend à faire penser que la poésie sert à exprimer les sentiments. Mais n’est-ce là que sa seule fonction ? Si la poésie apparait comme le genre privilégié

le myrte étant le symbole de Vénus. « Le Myrte est un arbuste pouvant atteindre 5 mètres de haut, à petites feuilles vert foncé lancéolées et persistantes,[...]. Les fleurs de couleur blanc cassé laissent ensuite la place à des baies de couleur bleu-noir. […] Le Myrte est sacré depuis l'Antiquité [...]. Le Myrte était un symbole de pureté, de grâce et d'amour féminin, et il fut souvent associé à des déesses : Aphrodite, Vénus, la Vierge Marie. En Orient le Myrte est considéré comme une plante apportant

chiche, qu'il devait à la verrue d'un de ses ancêtres). Il naît un an après l'assassinat de Jules César, est adolescent lorsque Auguste s'empare du pouvoir pour transformer la République en Empire, et meurt trois ans après ce premier empereur. Orphée et Eurydice L'Hymen, vêtu d'une robe de pourpre, s'élève des champs de Crète, dans les airs, et vole vers la Thrace, où la voix d'Orphée l'appelle en vain à ses autels. L'Hymen est présent à son union avec Eurydice, mais il ne profère point les

qu’il désire mais ne sait que mettre en œuvre pour y parvenir, c’est une fuite perpétuelle de la poésie sur la page blanche. Cette sensation est exprimée par Bonnefoy dans son poème Une autre fois : « De l’eau glissait, / Silencieusement sur le sol noir, / Et je savais que je n’aurais pour tâche / Que de me souvenir ». Si la tâche du souvenir apparaît simple à mettre en œuvre, le poème ne montre pas les moyens à utiliser pour la réaliser. L’eau métaphore de la poésie continue de s’écouler sans que

succomber, ce qui est arrivé deux fois, elles se précipiteraient à la mer pour s'y noyer. La première fois, il s'agissait de Jason et les Argonautes à la recherche de la Toison d'or, qui échappèrent à leurs pouvoirs tentateurs grâce aux musiciens Orphée, chantant si bien qu'il couvrît les chants des monstres, permettant ainsi à l'Argo d'échapper aux récifs. Les sirènes se seraient donc noyées de rage, et le corps de l'une d'elle Parthénopé, aurait été ramené à la côte par des vagues, où fût bâti

un parallèle entre l’histoire de Sainte Colombe et le mythe d’Orphée et Eurydice. Tout d’abord, ce sont les similarités entre Sainte Colombe et Orphée qui nous interpellent. Les deux hommes semblent incapables d’accepter la mort. Quoiqu’ils le manifestent différemment, ils refusent tout deux de reconnaître la mort de leurs femmes. En effet, Orphée manifeste son refus probablement de la manière la plus radicale en allant à l’encontre de la nature, en défiant les dieux, lorsqu’il se rend aux Enfers

Orphée est un héros et de la mythologie grecque, fils de la muse Calliope et protégé d’Apollon, il reçoit de celui- ci de nombreux dons tels que la musique et le chant lui permettant de charmer mortels comme immortels . Il inventa un nouvel instrument : la lyre à 9 cordes et participa à l’expédition des argonautes et fait également parti avec Ulysse des rares héros à avoir fait l’expérience de la nekuia . Cependant loin d’être le seul héros doté de dons et courageux , pourquoi reste-t-il dans les

la diégèse (l’histoire racontée) et pour les personnages concernés ? Elle est d’abord un personnage marquant, bien qu’un fantôme à l’heure du récit. Son rôle tient surtout à ses apparitions qui font d’elle une nouvelle Eurydice, SC étant un nouvel Orphée. Elle est de ce fait le prétexte à une leçon sur la nature de la musique, réflexion qui parcourt les deux œuvres. I-  Un personnage marquant A. Son absence est lourde de conséquences L’intrigue s'ouvre sur la disparition de Mme de Sainte-Colombe

forces du Chaos (Ménades, Centaures) et de celles du Cosmos (Lapithes, Orphée), à rapprocher de l’interdit pythagoricien de faire couler le sang. Quelle image de l’artiste les trois livres d’Ovide, vos lectures complémentaires et les documents graphiques donnent-ils ? Eloge en deux temps. 1. Le civilisateur et l’Initié. L’artiste vient corriger par son art et ses pouvoirs quasi divins les défauts de la nature : Orphée, Amphion (cité dans Du Bellay) mettent de l’ordre dans les choses

pleurant -en la clamant -il tente aussi de percer le secret des choses, de lui-même, de son langage poétique. Les Muses ont deux domiciles : -en Thrace, liées au mythe d'Orphée ou Dyonisos. fixées sur le mont Parnasse et liées au culte d'Apollon. Orphée : inconsolable. le lyrisme. Expression personnelle et les larmes. Fondement le souvenir, toujours qui passe, étrangeté au monde, incompatibilité au monde. Dyonisos : fondateur des mystères; L'initié entrait en communication directe avec les Dieux