Palis

Le roi s’amuse C’est la fête au palis. François 1er s’amuse (il boit parle des femmes). Il raconte à ses courtisans ses efforts afin de séduire une jeune femme mystérieuse. C’est alors que rentre Triboulet (le héros de l’histoire) qui essaye d’en savoir plus sur cette histoire. Mais M. de St Vallier entre en scène et porte des accusations sur le roi. Alors qu’il allait être exécuté à mort, sa fille s’est offerte au roi. St Vallier prétend alors qu’il préférerait être mort que vivre avec une telle

première rencontre entre Phèdre et Hyppolite, la présence de son beau-fils déclenche chez la jeune femme un véritable dérèglement sensoriel qui précède d’ailleurs, nous le verrons plus loin, l’angoisse, l’effroi de l’esprit : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler Je sentis tout mon corps et transir et brûler. » L’obsession perturbe son système nerveux, enflamme son imagination, crée l’idée fixe, les cauchemars

narrateur. C'est donc du côté du bien qu'il faut la faire basculer, la musique des syllabes. 12. "Ô pâlis, et va-t-en, lente et joignant les mains." (vers 9) Décidément, il l'a féminine, son âme. On dirait une communiante. Sa pâleur s'oppose aux troubles "cuivres du couchant" ; sa lenteur à la violence des flammes. Elle est toute chantante aussi ("va-t-en", "lente", joignant") et bien rythmique ("Ô pâlis / et va-t-en / lente / et joignant les mains"). 13. "Si ces hiers allaient manger nos beaux demains

récit de la mort d'Hippolyte par Théramène. Le lyrisme est présent dans l'expression des passions des héros (cf. la grande tirade de Phèdre lorsqu'elle avoue son amour pour Hippolyte à Œnone, sa nourrice et confidente : « je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » l.273). Enfin, l'ironie est présente quand on assiste à l'empoisonnement de Phèdre. L'ironie tragique démontre à quel point l'amour peut se vivre comme une malédiction. L'amour, une passion fatale Pour Phèdre, l'amour apparaît sous

longtemps, longtemps cherche sans voir Ces murs maudits par Dieu, par Satan profanés • L’énumération : Elle juxtapose une série de termes, qui peuvent être ordonnés d’une manière progressive Ex : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. De vers, de billets doux, de procès, de romances… • L’hyperbole : C’est une exagération dans le choix des mots Ex : Je meurs de faim • L’euphémisme : Il substitue au terme propre une expression imagée, afin

lexical: celui de la vision « mes yeux », « voyant » ; elle est dans une quasi aphasie, en effet cette insistance sur ce qui concerne la vision met en exergue le trouble qu’éprouve Phèdre ainsi que son obsession pour Hippolyte. « Je le vis je rougis, je pâlis à sa vue », « Je sentis tout mon corps et transir et brûler ». On constate le changement brutal des couleurs du visage qui témoigne de l’intensité du sentiment éprouvé, la juxtaposition des états physiques opposés qui met en relief le passage sans

premier lieu, le caractère moral de Phèdre est mis en évidence. Premièrement, malgré son amour passionnel pour Hippolyte, Phèdre est consciente de son destin ce qui en devient donc sa maladie incurable. D’abord, [ [Elle] le vis, [elle] rougis, [elle] pâlis à sa vue] (v.5). Par cet oxymore il y a une opposition entre le verbe rougir qui représente la chaleur en quelque sorte l’amour et le verbe pâlir qui représente le froid où Phèdre ressent une sorte de crainte envers Hippolyte. En opposant les deux

approcher de tes bords dangereux ? Phèdre ; Mon mal vient de plus loin . A peine au fils d’Égée sous les lois de l'hymen je m'étais engagée , mon repos mon bonheur semblait être affermi, Athène me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je palis a sa vue. un trouble s'éleva dans mon âme éperdue. mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, je sentis tout mon corps et transir , et brûler .je reconnus Vénus,et ses feux redoutables,d'un sang qu'elle poursuit tourment inévitable. Par des voeux

et ses feux redoutables " (v. 277 ), " l'ennemi dont j'étais idolâtre " (v. 293), " Ma blessure trop vive " (v. 304).   3) Le rythme : Phèdre revit intensément la naissance de sa passion par des paroles haletantes : "Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler," Des cris, des lamentations suspendent le cours de l'aveu : " O comble de misère! " (v. 289 ). " Vaines précautions! Cruelle destinée! " (v. 301

contradictoires « transir » et « brûler » semble traduire parfaitement l’état inhabituel que provoque une fièvre. De plus, la répétition de « et » crée un effet de redondance qui accentue la souffrance de Phèdre. Enfin, la phrase « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » témoigne de la puissance de l’effet qu’a Hippolyte sur Phèdre. Effectivement cette asyndète montre la simultanéité de trois états physiques successifs, montrant que l’amour, dès le premier regard s’imprime sur le corps du personnage. {Lisa}En