Pantoufle

flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où

flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où

coin ou il a pris . Mais si on avait pu rire dans une si triste occasion, on aurait pu se photographier tous dans cet état pas très présentable ? Guitaut était nu sous son pyjama  ; Mme de Guitaud avait ses jambes nues, et avait perdu une des ses pantoufles; Mme de Vauvineux était en mini jupe, sans robe de chambre ; tous les valets, tous les voisins, en bonnets de nuit […] Voilà, les tristes nouvelles de nos quartiers. Gros bisous! Maman

siècle, Aragon et Apollinaire ne respectent plus ces règles. Aragon propose l'alternance des rimes consonantiques et vocaliques. Je suis à toi Je suis à toi seule J'adore -> rime féminine La trace de tes pas le creux où te mis Ta pantoufle perdue ou ton mouchoir Va dors -> rime masculine Dors mon enfant craintif Je veille c'est promis Aragon J'errai, je parcourus la terre avant la vie ; Et, tout enfant encor, les vieillards

découvre en elle l'hypocrisie : « l'oil vitreux » -Coquetterie et vanité : Vauquer a des faux cheveux (l.5-6). Elle est « attifée » (l.5). Elle n'a pas eu le temps de bien placer sa perruque. -Laisser – aller Elle marche en traînassant ses pantoufles -Embonpoint du personnage « les mains potelées », « sa personne dodue » « son corsage trop plein » = Balzac veut nous montrer que Vauquer s'engraisse sur ces pensionnaires : elle mène une vie sédentaire. Comparaison avec des animaux

dernier soir de l’année, la veille du jour de l’an. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, une pauvre petite fille passa dans la rue, la tête et les pieds nus. Elle avait, il est vrai, des pantoufles en quittant la maison, mais elles ne lui avaient pas servi longtemps : c’étaient de grandes pantoufles que sa mère avait déjà usées, si grandes que la petite les perdit en se pressant de traverser la rue entre deux voitures. L’une fut réellement perdue ; quant à l’autre, un gamin l’emporta avec l’intention

la négligence « mal mis » l12, « jupon de laine tricotée » l11, « première jupe faite avec une vieille robe » l 11/12 et « lézardée » l12. B) son moral D »marche de Mme Vauquer qui illustre son caractère → l2 «  elle marche en trainassant ses pantoufles grimacées » →  femme avec très peu d’entrain, de motivation avec très peu de gout, confinée dans son intérieur→ pas chaussée. Personne avare → Cf. comparaison l4. Econome →  recycle des vêtements l11 et elle aime l’argent : l5 substantif « la spéculation »

le problème se résous et elle fait une apparition très remarquée au bal, tous les hommes lui demandent une danse, la convoite : c’est ce dont elle a toujours rêvé. Ça m’a beaucoup fait penser au conte de Cendrillon, sauf qu’au lieu de perdre sa pantoufle de verre Mathilde perd sa parure (enfin celle qu’on lui a prêté), à partir de là son rêve vire au cauchemar. Ce concept « d’anti-conte de fée » m’a bien plus, même si c’est triste, ça change ! Par ailleurs, je me suis permis de faire un rapprochement

ensuite directrice littéraire chez Hachette puis chez Tallandier. Elle a connu un grand succès dans les années 50 en écrivant des livres destinés aux filles et publiés dans la collection Rouge et or. Son premier roman a paru en 1952: "La duchesse en pantoufles".  Chaque livre était consacré à une région française (Alsace, Pays basque, Bretagne, Provence...) et mettait en scène une adolescente aux prises avec un problème familial. Présentation de l’œuvre Le Château d’Algues est le 11ème Roman de

références faites aux dieux se trouvent dans les exclamations de Picrochole comme « Par ma foi », qui n’ont rien de respectueux. Cette idée est renforcée dans les phrases « Le pauvre Monsieur du Pape meurt déjà de peur » et «  Je ne lui baiserai pas la pantoufle » puisque le roi et ses conseillers font référence au Pape dans un vocabulaire prosaïque et irrespectueux. Au-delà de ce détournement des caractéristiques principales de l’épopée, Rabelais offre une tonalité comique à son texte en opérant un renversement