Pantoufle

de la section intitulée " Caprice" des Poèmes Saturniens. Il est grave : il est maire et père de famille. Son faux col engloutit son oreille. Ses yeux Dans un rêve sans fin flottent insoucieux, Et le printemps en fleurs sur ses pantoufles brille. Que lui fait l'astre d'or, que lui fait la charmille Où l'oiseau chante à l'ombre, et que lui font les cieux, Et les prés verts et les gazons silencieux ? Monsieur Prudhomme songe à marier sa fille Avec monsieur

Cannes (06) ghislaine.zaneboni@wanadoo.fr Monsieur Prudhomme Il est grave : il est maire et père de famille. Son faux-col engloutit son oreille. Ses yeux Dans un rêve sans fin flottent, insoucieux, Et le printemps en fleur sur ses pantoufles brille. Que lui fait l'astre d'or, que lui fait la charmille1 Où l'oiseau chante à l'ombre, et que lui font les cieux, Et les prés verts et les gazons silencieux ? Monsieur Prudhomme songe à marier sa fille Avec Monsieur Machin, un jeune

pompeux mis en relief par la coupure v.1, et la diérèse Monsi-eur v.8 | ''Il est grave : ...'' | Ridicules pantoufles probablement brodées de fils dorés car elles brillent au soleilValorisées à la fin | → Ostentation → caractère caricatural casanier, piétine la Nature, l'ignore | Attributs vestimentaires exagérés & ridicules : faux-col démesuré, pantoufles | Faux-col ''engloutit son oreille'' → rigidité, hermétisme | # Poète : tenue négligée, mal coiffé. |

satirique. Le personnage est d'apparat, l'air grave mis en relief par la coupure au premier vers, pompeux, habillé d'un faux col, mais chaussé de simples pantoufles brodées de fil d'or probablement car elles brillent sous le soleil. Les attributs vestimentaires sont exagérés, le faux col est démesuré, il engloutit l'oreille, les chaussures sont des pantoufles qui brillent pour accentuer le caractère ridicule du bourgeois que tout oppose au poète, mal vêtu, mal coiffé, à la tenue négligée. La diérèse de Monsi/eur

s’entend également dans les sonorités, avec le caractère grave et pompeux de l’allitération en « p » d’une part, et la légèreté de l’allitération en « l » d’autre part : « il est maire et père de famille » (v. 1), « Et le printemps en fleurs sur ses pantoufles brille » (v. 4, 14), « Et les prés verts et les gazons silencieux ?/Monsieur Prudhomme songe à marier sa fille » (v. 7-8), « Il est juste-milieu, botaniste et pansu » (v. 10), « Ces fainéants barbus, mal peignés, il les a/Plus en horreur que son

plus qu'un immense débat avait eu lieu : Cendrillon portait-elle des pantoufles de verre ? Ou des pantoufles de vair ? Comme semblent l'indiquer beaucoup de versions. La version de Disney montre des pantoufles en verre, et, quasiment uniquement pour ça, beaucoup d'abrutis ont taxé Disney de faire des trucs niais. Ce n'est la plupart du temps pas fondamentalement faux, mais pas dans le cas de Cendrillon. C'étaient des pantoufles de verre. C'est précisément ce qui est écrit dans l'œuvre de Perrault

souillon qui vit avec sa vilaine belle-mère et ses belles-sœurs, réduite à l’état d’esclave par celles-ci. Jusqu’au jour où elle parvient par la magie à se rendre à un bal merveilleux et à tomber amoureuse du prince, qui la retrouvera grâce à sa pantoufle de verre. Analyse possible: Les cendres sont le principal symbole de ce conte, et donnent son nom à l’héroïne, qui passe son temps à les remuer et à nettoyer la poussière. La cendre symbolise la fertilité, la renaissance (le Phénix renaît de

petite boite, couverte de dorure, une paire de petit chaussons de danse , la fit sautait de joie. Mais c'était l'heure de mangée , Ambre laissât les chaussons près du sapin, pour les retrouvée après. Le soir même où elle avait découvert ses petite pantoufle, elle les essaya puis se mit à faire quelque pas de danse, mais surprise , elle exécuter toute les difficultés d'un Danseuse , parfaitement . Heureuse , Ambre n'en croyais pas ses yeux , on aurai dit que les chaussons était magique . Le lendemain

satirique. Le personnage est d'apparat, l'air grave mis en relief par la coupure au premier vers, pompeux, habillé d'un faux col, mais chaussé de simples pantoufles brodées de fil d'or probablement car elles brillent sous le soleil. Les attributs vestimentaires sont exagérés, le faux col est démesuré, il engloutit l'oreille, les chaussures sont des pantoufles qui brillent pour accentuer le caractère ridicule du bourgeois que tout oppose au poète, mal vêtu, mal coiffé, à la tenue négligée. La diérèse de Monsi/eur

magiques, qui joue le rôle de l’adjuvant, va permettre à Cendrillon d’aller au bal. Elle va, grâce à ses pouvoirs magiques, changer ses vieux habits en «des habits de drap d’or et d’argent tout chamarrés de pierreries» (p.48) et lui donner une paire de pantoufles de verre ainsi que le moyen de se rendre au bal. Il est intéressant de relever, puisque le conte est très répandu, qu'en chine les souliers symbolisent l'harmonie du couple et qu'ils étaient souvent des cadeaux de mariage. La marraine va cependant