Paolo Uccello

l’éblouissement des teintes, il fait correspondre l’émerveillement de l’esprit pour accéder à l’étincelle du mystère sacré. * PAOLO UCCELLO (1397-1414) : formation d’orfèvre et mosaïste - Triptyque de la Bataille de San Romano, Niccolo da Tolentino à la tête des Florentins (1456) : commande de Cosme de Médicis (1456), National Gallery à Londres En plus de la perspective linéaire, Uccello se passionne pour la perspective naturelle ou «narrative» de Ghiberti. Sa perspective linéaire est traitée dans son avant-plan

cultivé de donner un jugement sur le talent manifesté, et parfois même de l'exprimer verbalement. Le traité sur l'éducation le plus populaire du siècle, Sur les mœurs des Nobles (De ingenuis moribus et liberalibus studiis adules- centiae etc.), de Pier Paolo Vergerio, paru en 1404, le rappelle : «La beauté et la grâce des objets, qu'ils soient naturels ou créés par l'artiste, sont des choses dont les nommes de distinction doivent savoir discuter et qu'ils doivent savoir apprécier». En présence du tableau

porte du baptistère de Florence commencée en 1403 exprima pour la première fois la troisième dimension : la profondeur. Dans ces tableaux de bronze, les peintres florentins du 15è s sont venus puiser les principes de composition et de perspective. Paolo Uccello (1402-1475 ou Piero della Francesca 1416-1492 étudient scientifiquement la perspective, la codifient dans des traités et en appliquent la théorie dans leurs fresques. Mantegna 1431-1506 révèle l’art des perspectives hardies et des raccourcis. Vinci

les axes. Della Francesca est né à Borgo San Sepulchro et s’y forme avant de séjourner à Florence en 1439. Il y découvre la Renaissance, bien installée et diversifiée. Plusieurs figures vont le marquer : Masaccio et son sens de la monumentalité Paolo Ucello, un artiste sous-estimé aujourd’hui, mais considéré comme un personnage illustre jadis. Il ouvre la perspective vers plusieurs points de fuite, fondant ainsi la perspective naturelle (>< monofocal). Son arbitraire chromatique et sa manière de

suivant une logique étrangère à la vision perspective. Les artistes du Moyen-âge privilégient en effet la multiplicité des points de vue. Une révolution se produit au début de la Renaissance lorsque certains artistes italiens (Brunelleschi, Masaccio, Uccello…) et certains théoriciens et artistes (Alberti) inventent un mode de représentation qui puisse donner l'illusion de la profondeur et donc reproduire le réel de façon plus convaincante pour l'œil. C'est la naissance de la perspective en peinture

donc la conscience, au centre de la création, en rapport non pas sensuel, mais mathématique avec elle. La perspective devient ainsi selon le terme de Panofsky une forme symbolique, un positionnement philosophique. Tombé amoureux de cette voie, Paolo Uccello ira jusqu’à abandonner la peinture pour se consacrer à la voie philosophique de la perspective. Une autre application pratique, de la nécessité de trouver des formes naturelles, pour capter les idées ou disegno, s’est traduite par une innovation

politiques. Au centre, l’édifice est sur plan centrale. Mais l’homme est au centre. La rigueur est soulignée par l’ordonnancement des blocs architecturaux mais aussi par le pavement au sol dont les lignes du sol double les lignes de fuite.  Paolo Uccello C’est un passionné de perspective. Cathédrale de florence. Italianisation d’un nom anglais. Il peint comme si il s’agissait d’un monument sculpté. La construction de l’espace est intéressante car il utilise 2 points de vue. Pourquoi ? Car cela

et voici mon second exemple. Il y a dans la cathédrale de Florence une très belle horloge dessinée par Paolo Uccello en 1443. Il se trouve que cette horloge présente une curiosité : bien qu’elle marque les heures, comme toutes les autres, ses aiguilles vont dans le sens inverse de celui auquel nous sommes habitués. – Quel rapport avec ma maladie ? – J’y viens. En créant cette horloge, Paolo Uccello n’a pas cherché à être original : en réalité, à cette époque il existait quelques horloges de ce type

les arts visuels contemporains : invisibilité de l’invisibilité, l’exemple du département de Loire-Atlantique. Sophie Faÿ D.I.U. Paris III/Paris VI label de qualité que pour mettre en avant un individu. On sait par exemple, que la fille de Paolo Uccello1 peignait aux côtés de son père, sur les mêmes panneaux de bois. Christine de Pisan, vers 1400, veuve et mère de famille à l’âge de 25 ans, était dans une situation qui l’autorisait à mener sa vie et à s’exprimer librement : poétesse, elle

des baisers que dispense cette langue, avec retour de l’idée de l’électricité statique. «Ma femme à la langue d'hostie poignardée» : La réitération semble marquer ici le passage à un autre niveau, car l’hostie poignardée qui, dans le tableau de Paolo Uccello, “La profanation de l’hostie”, s’ensanglante rend ici non seulement la couleur de la langue mais aussi son rôle de profanatrice de la pureté des baisers ; ainsi, la femme, toujours imprévisible, est tantôt scandaleusement sensuelle, tantôt puérilement