Paraphrénie

il n’a nullement supprimé sa relation érotique aux personnes et aux choses. Il la maintient dans le fantasme. Il a remplacé les objets réels par des objets imaginaires de son souvenir, ou bien il a mêlé les uns aux autres ”. - Dans le cas de la paraphrénie (ou schizophrénie), il ne se produit pas de substitution dans le fantasme : “ la libido retirée du monde extérieur est apportée au moi ”. Ceci donne lieu à l’explication du délire des grandeurs. C’est le même modèle de transfert et retrait de la

personnalité schizotique (formes stabilisées). *ttt : neuroleptique ,réhabilitation, autonomisation, hospitalisation (difficile et long), psychothérapie de soutien, analytique, thérapies comportementales et electroconvulsivothérapie). La paraphrénie : est composée d'un délire imaginatif chronique inspiré de perception externes mais désorganisées et rendues fausses, sans troubles mentaux. Le patient ne peut faire la différence entre la réalité et son abondante imagination, meme s'il prend parfois

retrouvent depuis plus de deux siècles fascinés par le monde imaginaire que la folie suggère, que la croyance « folle » situe comme réel. Ils le dépeignent à l’envie – les cliniciens pour mieux le situer dans leur classification : délire d’imagination, paraphrénie, schizophrénie, paranoïa, psychose hallucinatoire, rêverie morbide : - les écrivains pour en déployer la géographie, l’histoire et... les «beautés» bien au-delà de ce qu’en expriment généralement nos malades. Oyez, oyez les contes du 56 IMAGINAIRE

quatre formes cliniques (vaniteuse, maligne, perverse, errante).  À partir de 1910, il en fait le fondement des délires d'imagination chroniques (autosuggestion, fabulation), ou aigus (souvent symptomatiques de troubles mentaux organiques). Les paraphrénies confabulante et fantastique de Kraepelin (1913) sont, quant à elles, rapprochées des délires d'imagination. Enfin, Delay (1942), puis Guiraud (1956) différencient la fabulation de la mythomanie. Le terme disparaît des classifications du DSM III

d’imprégnation éthylique (ivresse pathologique), le risque lié aux NL est l’hypotension artérielle (potentialisation des effets du NL par l’alcool) Les psychoses chroniques : · Schizophrénie et états délirants chroniques (PHC, paranoïa délirante, paraphrénie…) · On cherche à agir sur les manifestations productives (on privilégie les incisifs auquel on associe souvent un sédatif pour atténuer l’angoisse) · On cherche a agir sur les symptômes déficitaires (on tente de les limiter à l’aide de neuroleptiques

la qualité de la relation érotique entretenue avec le premier objet libidinalement investi. La définition que donne Freud dans « La disposition à la névrose obsessionnelle »(1913) confirme bien cette explication : « On sait que l’analyse de la paraphrénie nous a obligés à insérer, entre ces phrases [celle de l’auto-érotisme et celle de la concentration de toutes les pulsions partielles sur un choix d’objet], le stade du narcissisme, dans lequel le choix d’objet a déjà eu lieu, mais où l’objet coïncide

Classe n’existant pas aux USA qui regroupent ces troubles avec la schizophrénie. L’Ecole Française de Psychiatrie a gardé ce terme qui regroupe : - les psychoses hallucinatoires chroniques (ex : syndrome d’influence imaginaire ou réel) - la paraphrénie (délire inventifs, idées de grandeur), - les délires paranoïaques ou paranoïa (patients méfiants, froids, psychorigides donc difficiles à manipuler, délire passionnels, jalousies extrêmes, délires d’interprétation ou folies raisonnantes). On

incroyable pouvoir de création artistique. Dali, c'est fou ! Ces maladies mentales nommées folie. Evelyne Caralp Milan (Les essentiels), 2002. Névrose phobique ou obsessionnelle, hystérie, bouffée délirante aiguë, psychose maniaco-dépressive, paraphrénie, schizophrénie, perversion, dépression, anorexie, toxicomanie… tous ces sujets sont abordés et permettent au lecteur d'en avoir une vision générale. Un lexique complet vient éclairer les nombreux termes techniques émaillant le texte. 35 Fleury-Mérogis

terme. ⇨ La schizophrénie catatonique : dissociation mais principalement au niveau psychomoteur. Repli, positions figées, maniérisme, comportements stéréotypés. C’est dans cette forme que le négativisme s’exprime le plus. ⇨ Les paraphrénies : elles se caractérisent par une forte activité délirante sur des thèmes fantastiques. A l’époque : Organogenèse versus psychogenèse. Il décrit des signes primaires et secondaires et des symptômes fondamentaux et accessoires. ⇨ Signes

la Bouche d'Ombre, Le Drame ou la Critique. S'ébauche ainsi une nouvelle religion dépassant le christianisme et englobant la métempsycose155. Selon le docteur Jean de Mutigny, ces séances presque quotidiennes de tables tournantes révèlent une paraphrénie fantastique qui se retrouve dans les œuvres ultérieures de Victor Hugo, notamment le poème Ce que dit la bouche d'ombre des Contemplations156. Par la suite, Victor Hugo affiche ses convictions concernant la survie de l'âme en déclarant publiquement