Parataxe

une succession de monologues se substitue alors à l’action statique voire effacée du récit. Pour tenter de combler ce vide, plusieurs effets de langue structurent Juste la fin du monde. Nous pouvons retenir pour principales figures celles de la parataxe et de l’épanorthose sans cesse employées dans le discours. Les personnages s’expriment effectivement avec maladresse et cherchent les mots justes. Pour cela, ils apportent très souvent des précisions ou des corrections au peu de mots qu’ils viennent

cette crainte ? depuis quand vous plaît- il ? qu’a-t-il fait pour vous plaire ? quel chemin a-t-il trouvé pour aller à votre cœur ?  Vivacité de son affliction et de sa jalousie = cascade de quatre questions rapides, pressantes, juxtaposées (parataxe)  Qui?  Depuis quand ?  Qu’a-t-il fait ?  Quel chemin ?  Pointe de colère + ironie (cet homme heureux) Je m’étais consolé en quelque sorte de ne l’avoir pas touché, par la pensée qu’il était incapable de l’être ;  Douleur de l’amant plus

(gradation jusqu’à la mort et atténuation « il me suffit » + emploi de « désirer » qui renvoie au pouvoir de la peau (ligne 3). La phrase suivante rappelle au lecteur que malgré la menace lourde qui pèse sur l’adversaire, la même pèse aussi sur Raphaël (parataxe suggérant le lien de cause à effet), ce que confirme la phrase qui suit. Puis emploi du futur catégorique et de « sans que » pour souligner le caractère involontaire de son geste.Le narrateur reprend la parole (« interrompirent ») et évoque l’attitude

marquer la mani�re dure et saccad�e dont ce t�l�gramme a �t� r�dig�. -Que sa m�re soit d�c�d�e hier ou aujourd'hui n'a que peu d'importance au fond et il en est conscient. -Absence d'expressions, renforc�e par la simplicit� de l'�criture bas�e sur la parataxe. On a l'impression que cette mort ne signifie pas grand-chose. -Choix du pass� compos� ? il parle dans la langue quotidienne. 3. Meursault, un spectateur des conventions sociales Le manque de communication. - Le deuil le d�range m�me: "affaire

paroxystiques : « extrême » v2/ anaphore de l’adverbe « trop » v 3 + adjectif « grands » au v 4. Il s’agit d’exprimer la puissance du sentiment, sa grande capacité dévastatrice. - La coexistence de ces deux états est traduite par plusieurs procédés : la parataxe v1 « Je vis, je peurs »/ les associations permises par la conjonction « et »/ le gérondif « en endurant » qui indique une simultanéité/ le participe passé employé comme adjectif « entremêlé » qui permet de tisser les deux champs lexicaux du plaisir

qui comporte deux phrases, chaque maxime équivaut à une seule phrase. Le nombre de propositions varie entre 1 et 5. La juxtaposition est favorisée. On s’approche donc de l’asyndète: l’absence de liaison grammaticale entre plusieurs termes ou de la parataxe (cas particulier de l’asyndète), juxtaposition de deux propositions entre lesquelles le lien de dépendance n'est qu'implicite (On ne trouve ni outil de coordination ou de subordination). Ces procédés donnent aux phrases un tour elliptique, sans doute

Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves , Troisième partie. Etude de texte n° 2. Parcours : Individu, Morale et Société. Mme de Clèves sent qu’elle ne parvient plus à contrôler ses sentiments. L’expérience de la jalousie suscitée par la lettre lui a ouvert les yeux sur la violence de son amour : « elle lui avait fait paraître des sentiments de jalousie qui étaient des preuves certaines de passion ». Mais, à présent, la princesse a conscience qu’une

« matière », et enfin « nature ». Il s’agit de termes génériques, qui orientent l’argumentation vers une réflexion globale, et pas sur une observation de détail, qui admettrait les exceptions.● La démarche qu’elle propose à l’homme est scientifique→ La parataxe des vers à l’impératif « Remonte », « consulte », « étudie », « jette », ainsi que l’utilisation du connecteur « enfin » invitent à une expérience chronologique et ordonnée.ODG s’inscrit bien dans son époque, les sciences naturelles connaissant un

de comique qui provient du contraste entre le fond et la forme, entre un sujet grave et noble et une expression triviale ou familière. Ex. : le Louvre est un charnier, dont l’odeur incommode tout un chacun.] · voir l’absence de mots de liaison (= parataxe asyndétique v. 16-17-18-19), qui donne de la vivacité au récitLe Singe, un flatteur excessif qui va jusqu’à l’obséquiosité (v. 20-25)· la flatterie du Singe est soulignée :· par les antithèses v. 20-21 (« approuva fort » / « sévérité » ; « loua »

sensiblement altérés … les pâles violettes de la mort … main … fortement roidie ». La tendance de la description est d’euphémiser l’aspect de la morte mais on repère des signes réalistes (« main roidie »). La syntaxe simplifiée, avec une tendance à la parataxe, donne l’impression d’un constat dramatique qui contraste avec le passage pathétique qui suit : « je pleurai amèrement. Pour Domingue, il se frappait la poitrine, et perçait l’air de ses cris douloureux ». L’évocation du sacrifice volontaire de