Parataxe

Bardamu s'interroge : que va-t-il gagner à se battre ? C'est une révolte passive : « on luttait un peu avec lui à coups d’inertie » —› oxymore. « C’était comme si on avait essayé [...] de me donner l’envie d’aller me suicider. » * Enfin, la parataxe (mode de construction par juxtaposition de phrases) de la dernière phrase relève aussi de cette dénonciation de la guerre et de la vacuité du combat. * « Allez donc le cherche son Barbagny dans la fin d’un monde » hyperbole car la fin

le parti des fusillés). * « Le pays qu’on enchaîne » : nous montre la volonté d’écraser toute opposition mais aussi la montée de la résistance dès 1942 et l’existence de maquis. * « Partisans, ouvrier et paysans » : figure de style de la parataxe (énumération construite sans déterminant) Le chant souligne également l’alliance du peuple français contre l’occupant nazi.

qui est, de la réalité, mais de ce qui pourrait être. Cependant, les personnages utilisent un langage familier comme le suggère les expressions : « Pauvre idiot » (l-64), ou « Ya rien qui te choque ? » (l-56). Nous remarquons aussi qu'il y a une parataxe :  « c'est un atelier ici, on est là pour travailler » (l-100) qui montre que c'est une scène oralisée par manque de liens logiques. Cet extrait relate cependant la colère d'Hélène face à l'oubli et à l'inexplicable. Elle est hantée par l'idée

jamais se contenter d’un relevé ; ils permettent de cerner la thématique mais il faut aussi se pencher sur les choix (termes laudatifs/péjoratifs, concrets/abstraits, métaphoriques….) – la syntaxe expressive (question rhétorique, phrases exclamatives, parataxe…) – la valeur des temps et des modes – les figures de style. Enfin, le programme nous aide car nous savons à quelle sorte de texte nous avons affaire, et donc quel type d’analyse il faut mener. En effet, on n’analyse pas de la même manière un texte

de peur. », la terreur est à son comble : cf tous les cœurs battaient, tous les appareils tintaient » : généralisation hyperbolique renforcée par l’évocation du bruit des tintements d’alarme. -           Phrases courtes, haletantes, juxtaposées : parataxe qui mime la rapidité des décisions ou la progression sans obstacle du train fou : «  s’était rué »,  «  et la guerre de Sotteville fut brûlée » : passif qui accentue encore le sentiment de vitesse., « il fila » ; -          Folie du train qui se

Les caractères (publication 1688), La bruyèreRésumé détaillé par partie, biographie, tout sur le texte Jean de la Bruyère est né en 1645 comme ainé d’une famille bourgeoise. Il a acheté un titre de noblesse grâce à l’héritage de son oncle plus tard dans sa vie. Il n’était pas vraiment écrivain mais moraliste, il n’a publié qu’une seule grande œuvre qui est celle étudiée aujourd’hui : Les caractères, ou Les mœurs de ce siècle souvent considérée comme un chef-d’œuvre

participerait. O de G utilise le terme de « coopérer » qui insiste sur l’idée d’une union ; coopérer, c’est opérer ensemble. - Ce passage illustre la détermination de l’auteure : phrases courtes, propositions le plus souvent juxtaposées (procédé de la parataxe) confèrent un rythme saccadé et énergique à la démonstration. O.G ne change pas de stratégie : dénoncer et légitimer son argumentation. 3ème paragraphe : Sans changer de ton, l’auteure poursuit avec virulence et propose un portrait dévalorisant

rythme correspond a sa progression, reflexion organisé en fonction des details d’ordre mental, intellectuel. La profusion articulateur logique qui se font rare dans le discours de sa femme. Acculuation enumération chez emma,phrases régie par la parataxe (abscence de lien logique et implicite) . Opposition, contraste affectif : amour parental et intellectuelll (calcul) chez charles et emotions plutôt visuel et sentationnelle d’emma (profusion couleur et son) Ainisi dans ce passage flaubert montre

la mémoire, qui rappelle certaines analyses proustiennes. ? Analyse intérieure de ce phénomène. II Une difficile analyse de soi A/ Une pensée intime procédés syntaxiques : effet de « parole poussée », révélant les caprices de l’intérieur : parataxe, phrases elliptiques… Etude de ces diverses forme syntaxiques rencontrées. Ecriture qui suit les associations d’idées : « effet-personnage » : digressions sur les étoffes, sur les cheveux, sur le vers… Cet incipit construit la subjectivité du héros

série d'élans successifs, saccadés plutôt qu'enchaînés, chaque nouvel élan, marqué par une nouvelle assonance, indiquant plutôt la rupture. á cela s'ajoutent la prédilection pour les phrases courtes, limitées aux dimensions du vers, le goüt pour la parataxe, qui associe les phrases comme des «blocs de pierre», pour reprendre l'heureuse formule d'E. Auerbach (Mimesis), autant d'obstacles á la fluidité de la narration. Cette manière originale de configurer la temporalité du récit, fondée sur l'absence