Paresse éloge

loisirs 20/12/13 Le droit à la paresse Paul Lafargue Paul Lafargue est né en 1942. Il est connu pour deux faits principaux : la sortie de son essai « Le droit à la paresse » en 1880 et le fait qu’il soit le gendre de Karl Marx. Il a tout de même écrit 6 autres livres. Il a écrit « Le droit à la paresse » en prison, après avoir était incarcéré pour propagande révolutionnaire. Il a été proche de la condition ouvrière toute sa vie. « Le droit à la paresse » est un essai nous parlant du travail

sur la bénédiction du travail). Car Kant (prédécesseur de Nietzsche) était un fervent défenseur du travail. Il affirmait (« Infatigable ») que le travail protégeait de la grande malédiction qu’était l’ennuie. Et que l’on n’avait pas le droit à la paresse qui nous faisait sombrer dans la mélancolie et la dépression. Toutefois toutes ces louanges envers le travail rendent l’auteur de notre texte septique .Il dit y voir « la même arrière pensée que dans les louanges adressés aux actes impersonnels

comme à gauche, on consulte philosophes, sociologues et autres têtes pensantes pour dessiner (et bientôt nous vendre) une société du « care », faite de solidarité, de respect et de bien-être. Après l’effort, le réconfort? Émergence d’une valeur paresse? L’oisiveté est aujourd’hui une valeur négative, mais il n’en fut pas toujours ainsi. L’exemple des anciens est, encore et toujours, éloquent. Celui des Romains en particulier, dont l’une des valeurs fondamentales était l’otium, temps libre où l’homme

indéfiniment amène à la dénaturation du travail tel que l'entend Marx. La facette du travail positive cacherait-elle un aspect bien moins reluisant de ce dernier ? Le travail ne serait-il pas un droit finalement ? Paul Lafargue, dans Le droit à la paresse, appuie cette idée. Ce texte prône, à l'inverse des nombreux textes juridiques vus précédemment, le droit de ne pas travailler, amenant le travail à l'état de corvée, à laquelle l'humain est contraint. Le travail ainsi représenté ne correspond plus

Fiche de Lecture : Le Droit a la Paresse de Paul Lafargue Chapitre I: Paul L. est un marxiste. Pour lui les classes ouvrière sont pris d'une folie qui est l'amour du travail. Il parle d'aberration mentale, sacro-sanctifié par les économistes, les prêtres et les moralistes. Il parle d'épouvantable conséquence du travail dans la société capitaliste. Selon l'auteur, Pour les Espagnols le travail est le pire des esclavage, les Grecs de la grande époque n'avait que du mépris pour le travail (seul

détriment du travail appréhendé comme peine et comme aliénation à un système. Ainsi Paul Lafargue dans son ouvrage Le Droit à la paresse est-il allé jusqu’à critiquer l’inutilité du sur-travail imposé par les sociétés capitalistes produisant des objets inutiles et coûteux, et a-t-il pris le contre-pied du droit au travail en inventant le concept de droit à la paresse. A la même époque que Lafargue, c’est-à-dire dans la seconde moitié du XIX° siècle, on trouve également dans la philosophie de Nietzsche

c’est-à-dire travailler à ce qu’elle soit ce qu’elle doit être ; conforme à sa nature, son essence ; en somme pleinement humaine. Et, là, souvent on perd sa vie à la gagner, ce contre quoi se sont insurgés les révoltés de 1968, en revendiquant le droit à la paresse ou de travailler ni plus ni moins mais mieux en préférant à la productivité industrielle , l’œuvre ,elle, proprement humaine et humanisante ( être prométhéen, Hegel, Arendt,..)         Mais à force de penser comme Benjamin Franklin en 1748 que « le

Paresser est depuis des lustres, un passe temps aussi ludique qu'appréciable qui, de plus, ne touche pas beaucoup de personnes... C'est pourquoi, seulement 2 jeunes sur 3 se sentiront concernés par ce qui suis... En dépit du temps perdus, l'oisiveté nous permet de nous relaxer. Cela permet évidemment de ne pas s'ennuyer. De plus, la paresse n'as pas de très grandes conséquences ! En effet, ne pas s'investir dans son travail ne fait qu'augmenter les chances d'être au chômage, rien de plus

passent leur vie à la chasse ou bien aux intrigues d’amour et aux aventures. Tous cherchent le travail et la peine lorsqu’ils sont mêlés de plaisir, et le travail le plus difficile et le plus dur, s’il le faut. Sinon, ils sont décidés à paresser, quand bien même cette paresse signifierait misère, déshonneur, péril pour la santé et pour la vie. Ils ne craignent pas tant l’ennui que le travail sans plaisir : il leur faut même beaucoup d’ennui pour que leur travaille réussisse. Pour le penseur et pour l’esprit

Dans de nombreux pays du «Nord», le temps de travail n'a cessé de diminuer depuis le XIXe siècle. Prenons l'exemple de la France : - la durée de travail est de 84 h par semaine (12 h par jour sans jour de repos) lors de la parution du Droit à la paresse en 1880 ; elle passe à 70 h par semaine (10 h par jour) suite à de nombreuses grèves en 1900, soit peu après la parution de l'ouvrage de Lafargue ; elle passe à 60 h avec l'instauration d'un jour de repos hebdomadaire en 1906 (toujours 10 h par