Parménide

corps. ».[3] Dans cette affirmation on trouve la passion de Jean Marro pour philosophie. Son fidèle ami Santos lui disait : « Toi, tu ne seras jamais bon que pour une chose, la philosophie. ». En effet, selon la philosophie classique de Parmenide et Eraclite, qui sont les philosophes préférés du protagoniste, l’univers se partage entre l’absolu qui est abstrait, transcendent, a priori, et la réalité qui est concret, éternellement changeable et a posteriori. Or, la mémoire, selon Jean, est

croyance simplement admise. Cette distinction est si fondamentale qu’on y voit la naissance de la rationalité et de la philosophie proprement dite. A partir de Socrate on ne pourra plus se contenter de fragments poétiques à la mode d’Héraclite ou de Parménide : les affirmations des penseurs devront être justifiées par des arguments rigoureux. Ayant pris conscience de cela, Socrate va passer son temps à interroger ses concitoyens pour leur faire prendre conscience de leur ignorance. Il adopte une attitude

découvrant, par exemple, que tout être est fait de puissance et d'acte, de matière et de forme. C'est là subordonner le problème de l'être à celui des choses qui sont. Aristote ne pouvait donc manquer de retrouver les difficultés qui avaient embarrassé Parménide. Comment concilier, en effet, l'unité de l'être et la multiplicité des êtres, comment comprendre l'unité de l'être si l'être ne peut exister à part des êtres particuliers, de ce que Heidegger appellera les « étants » ? Réfléchissant sur ce problème

un livre au moins par auteur du programmeAntiquité (des débuts de la philosophie en Grèce au VIe siècle avant J-C à la fin de l’empire romain d’occident au Ve siècle après J.-C.)Les présocratiques , Recueil de textes d’Héraclite, de Parménide, etc., édition de J. P. Dumont, Folio Platon (428/427- 348/347 av. J. -C.), Euthyphron, … Le Banquet • La République • Phédon • Théétète • Le Sophiste • Phèdre • Gorgias Aristote (384-322 av. J.-C.)

de relativisme total. Pas de fondement objectif de la connaissance. 3) Parménide d’Elée. Le précurseur de la métaphysique. L’aube de la pensée platonicienne. Elée= ville de grande Grèce, à l’époque l’Italie du Sud. Nous ne nous attarderons pas sur la pensée de Parménide car on va retrouver les éléments de sa pensée chez Platon. Plusieurs dialogues de Platon sont d’ailleurs articulés autour de Parménide dont « Le Parménide ». Ce qui est intéressant de noter par rapport à notre schéma c’est que

prenons conscience de lui. Il se cache derrière ce miroir, il joue avec les formes et les couleurs mais, derrière, il continue d'exister. Ainsi, prendre conscience de soi, c'est devenir étranger à soi car l'Être est en mouvement quand, à l'instar de Parménide, nous le voyons immobile.

elles, comment sont elles ? (Métaphysique, Physique) - D’ordre moral : Les Hommes : différence entre ce qu’ils sont et ce que les Hommes devraient être ce qui est une question essentielle de la justice / bien. Comme Platon le souligne dans le Parménide, la philosophie procède d’un double éblouissement (ontologique et éthique). D’abord car il veut accorder l’âme au monde et ensuite car il veut accorder l’âme aux Hommes (justice). Donc chez Platon, la connaissance sera le guide de l’action. 2)

la vérité d’un fait. 2)Poème de Parménide. Avec les maitres de vérité on a une parole efficace qui crée de la réalité et il va falloir savoir comment on est passé d’une représentation dans laquelle vérité et apparence sont liés à une conception dans laquelle on va juger ? Et on a des éléments de réponse dans le poème de Parménide : un poème dont il ne reste pas grand-chose : des philosophes présocratiques : Héraclite : au 16ème siècle avant notre ère Parménide écrit un poème dans lequel un jeune

d’améliorer le système de celui-ci sur l’apeiron. Car comment faire de l’air, du bois… Il parle alors de compression (différence de pression) et de raréfaction qui vont générer les différentes choses. Parménide (fin Vième s av. JC au milieu Vième s av. JC) îles Grecques. Un philosophe Parménide des îles grecques se demande alors Comment les choses ne naissent de rien ? Il pense que ce que l’on voit du monde nous trompe, qu’il faut en fait suivre la rationalité. Héraclite (fin VIème siècle

durant la période qui suivit la mort de Socrate : L'#r - Le Lachès - Le Lysis - Le Charmide - Le Protagoras - Le # ; • Les dialogues de la maturité, ensuite : Phédon - Banquet - Phèdre - République -Timé • Les dialogues de la vieillesse, enfin, Parménide - Théétète - Sophiste - Politique - Philèbe - Critias - Lois, approfondissent et nuancent la théorie des Idées. Dans tous ces écrits, Platon a posé des questions d'une extraordinaire modernité. Aristote: Principal fondateur de la tradition intellectuelle