Pas De Bourreau Ou Le Géolier Suffit

entortillages sonores du parquet, brutalement mise au jour, et posée où il faut qu’on la voie, où il faut qu’elle soit, où elle est réellement, dans son vrai milieu, dans son milieu horrible, non au tribunal, mais à l’échafaud, non chez le juge, mais chez le bourreau.   Voilà ce qu’il a voulu faire. Si l’avenir lui décernait un jour la gloire de l’avoir fait, ce qu’il n’ose espérer, il ne voudrait pas d’autre couronne.   Il le déclare donc, et il le répète, il occupe, au nom de tous les

dénonciation qui s'adresse à la sensibilité du lecteur 1) le discours d'un humaniste Cette préface prend la forme d'un discours d'un homme politique engagé. Présence de plusieurs maximes qui donnent de la solennité au discours, « pas de bourreau où le geôlier suffit », « se venger est de l'individu, punir est de Dieu », « elle ne doit pas 'punir pour se venger' ; elle doit corriger pour améliorer », elles sont construites sur des antithèses, et caractérisées par leur brièveté. Ce réquisitoire prend

sonores du parquet, brutalement mise au jour, et posée où il faut qu'on la voie, où il faut qu'elle soit, où elle est réellement, dans son vrai milieu, dans son milieu horrible, non au tribunal, mais à l'échafaud, non chez le juge, mais chez le bourreau. Voilà ce qu'il a voulu faire. Si l'avenir lui décernait un jour la gloire de l'avoir fait, ce qu'il n'ose espérer, il ne voudrait pas d'autre couronne. Il le déclare donc, et il le répète, il occupe, au nom de tous les accusés possibles, innocents

parler de chute ici. 3) un ton solennel pour défendre certaines valeurs -On observe que Victor Hugo adopte un ton solennel, comme le soulignent les nombreuses maximes qui ont des accents de commandements divins. On relève : « Pas de bourreau où le geôlier suffit », «  se venger est de l’individu, punir est de Dieu », «  elle ne doit pas punir pour se venger, elle doit corriger pour améliorer ». Ces maximes présentent les mêmes caractéristiques : une forme lapidaire, très brève, bâtie sur des antithèses

où il faut qu’on la voie, et où il faut qu’elle soit, où elle est réellement, dans son vrai milieu, dans son milieu horrible, non au tribunal, mais à 2 Le dernier jour d’un condamné Chapitre l’échafaud, non chez le juge, mais chez le bourreau. Voilà ce qu’il a voulu faire. Si l’avenir lui décernait un jour la gloire de l’avoir fait, ce qu’il n’ose espérer, il ne voudrait pas d’autre couronne. Il le déclare donc, et il le répète, il occupe, au nom de tous les accusés possibles, innocents

entortillages sonores du parquet, brutalement mise au jour, et posée où il faut qu’on la voie, où il faut qu’elle soit, où elle est réellement, dans son vrai milieu, dans son milieu horrible, non au tribunal, mais à l’échafaud, non chez le juge, mais chez le bourreau. Voilà ce qu’il a voulu faire. Si l’avenir lui décernait un jour la gloire de l’avoir fait, ce qu’il n’ose espérer, il ne voudrait pas d’autre couronne. Il le déclare donc, et il le répète, il occupe, au nom de tous les accusés possibles, innocents

la prison perpétuelle suffirait. A quoi bon la mort ? Vous objectez qu’on peut s’échapper d’une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyiez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit. Mais reprend-on, -il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l’un, ni l’autre. Se venger est de l’individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d’elle, la vengeance au dessous. Rien

(volonté d’être « populaire »= toucher le peuple, le plus grand nombre) L’adverbe « mieux » (superlatif de « bien ») et l’impératif « Faites » (l.6) réfutent l’idée d’exécution capitale. La prison est préférable D’où l’aphorisme : « Pas de bourreau où le geôlier suffit » (l. 9) Le 2ème argument consiste à réfuter l’idée de vengeance (la loi du Talion : « œil pour œil, dent pour dent » cf. le texte « If » de Kipling). Hugo se sert d’un argument divin : « Se venger est de l’individu, punir est de Dieu »

et j’étais tombé sur- le-champ dans un sommeil profond, dans un sommeil d’oubli. C’étaient les premières heures de repos depuis bien des jours. J’étais encore au plus profond de ce profond sommeil lors- qu’on vint me réveiller. Cette fois il ne suffit point du pas lourd et des souliers ferrés du guichetier, du cliquetis de son nœud de clefs, du grincement rauque des verrous ; il fallut pour me tirer de ma léthargie sa rude voix à mon oreille et sa main rude sur mon bras. – Levez-vous donc

l’a-t-il fait ? LE POÈTE ÉLÉGIAQUE Est-ce que je sais, moi ? UN PHILOSOPHE À ce qu’il paraît, dans le but de concourir à l’abolition de la peine de mort. LE GROS MONSIEUR Une horreur, vous dis-je ! LE CHEVALIER Ah çà ! c’est donc un duel avec le bourreau ?7 LE POÈTE ÉLÉGIAQUE Il en veut terriblement à la guillotine. UN MONSIEUR MAIGRE Je vois cela d’ici ; des déclamations. LE GROS MONSIEUR Point. Il y a à peine deux pages sur ce texte de la peine de mort. Tout le reste, ce sont des sensations. LE