Pascal Souverain Bien

Etre homme se distingue d’être « un homme » dans le sens ou ce n’est pas seulement appartenir à l’espèce humaine. Il s’agit ici de l’existence de cet homme en tant qu’être moral, capable de distinguer le bien et le mal, autonome et libre, en tant que sujet de droit. C’est donc l’idée que l’on peut ce faire de l’être humain pleinement accompli. Si chacun d’entre nous se pense comme un être indépendant de tout contexte social, il n’en reste pas moins que ce qui fait notre humanité c’est notre vie en

"Tous les hommes recherchent à être heureux. Cela est sans exception, quel que soit les différents moyens qu'ils emploient "(Pascal) Nous sommes tous dans une conquête permanente du bonheur. Ce dernier est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (appelée eudémonisme). Il est la fin la plus haute, que l’on recherche pour elle-même. Le bonheur est un état de plénitude continue. Au sens général, on peut penser que le bonheur est l’assouvissement intégral des besoins et des désirs

s’émancipe des institutions qui l’ont fondé (l’Etat), sur quelles bases s’édifierait un droit souverain seul régulateur de la vie sociale? Double pb selon que l’on fait s’articuler ces dimensions : 1°le droit est-il une puissance autonome ou ne doit-il pas s’allier à la morale à la coutume, à l’Etat, voire à la religion ou à un ordre naturel ss-jacent? 2°la force du droit ne peut se réduire à la contrainte, bien que le droit ne puisse s’appliquer sans une forme de contrainte (qui agit comme une puissance

Pensées de Pascal sur la religion Pensées Blaise Pascal 1 Pensées de Pascal sur la religion PRESENTATION Ayant été, par hasard, mis en possession d'une édition ancienne de Pascal -- «Pensées de M. Pascal sur la Religion et sur quelques autres sujets, qui ont été trouvées après sa mort parmi ses papiers. Troisième Edition. A Paris, Chez Guillaume Desprez, rue Saint Jacques, à Saint Prosper. M. DC. LXXI. Avec Privilège & Approbation» -- j'ai jugé bon de donner accès à ce texte. On pourra

harmonieux entre les hommes. C'est vraiment un conflit de conceptions. Ou bien une justice avec des lois ou bien faire régner la justice ? Difficile de séparer l'institution du juste comme égalité d'une vision du juste comme harmonie au service de la communauté. Le politique doit au moins faire semblant de montrer la justice s'il veut garder le pouvoir. Il faut faire voir au gouverné qu'on gouverne pour eux non pas tant pour leur bien réel mais pour ne pas se rebeller contre un ordre injuste. Injuste

XIV). Ce succède entre les deux la régence de Marie de Médicis, le règne de Louis XIII, la régence d’Anne d’Autriche. Richelieu comme Mazarin, grâce à leur génie politique préparent l’établissement de la monarchie absolue Louis XIV est le premier souverain qui va réussir à lutter contre les intrigues seigneuriales, l’esprit d’indépendance du Parlement et les guerres de religions. Désormais le roi n’est responsable devant aucun pourvoir humain, juste devant sa conscience et Dieu : c’est la monarchie

Dieu parce qu'il se voit borné, limité, et que Dieu est puissance infinie. Sur ce plan, l'acte de foi a donc rapports à des vérités essentielles, mais mystérieuses, situées au-delà de ce que la raison peut comprendre (" les vérités du coeur " selon Pascal) et qui sont l'objet d'une révélation. La raison et la foi, la philosophie ont toujours eu des rapports complexes, oscillant entre une hostilité déclarée, et le principe d'une collaboration. Du point de vue religieux, c'est sur la faiblesse de la

qu'il est impossible de le faire passer par les voies de la raison ? (il y aurait alors l'idée que, par exemple, Dieu inspire la foi au croyant, et que la raison de croire est alors la volonté même de Dieu. Ce serait une perspective théologique). Ou bien, apprend-on à croire ? (nous héritons souvent des croyances de notre époque, de notre famille...) et alors la croyance serait une sorte de construction sociale, un ensemble de propositions contingentes auxquelles on adhère sans les fonder en raison

comparable à Platon à une caverne et qui est un monde mensongé, illusoire constitué que de reflet. Le monde vrai : intelligible constitué avec de grandes idées : idée de Bien, beau, du vrai : Ttes les réalités ne sont que des copies de l'idée absolue. La beauté en soi, la vérité et le bien. Platon est donc un métaphysicien qui s'interroge sur ce qui est au delà de la physique. Il s'oppose avec le matérialisme épicure. On peut être soit métaphysicien soit matérialiste. ( lire

siècle, une nouvelle superpuissance ?[3]. Dans une version sensationnaliste, Chine-USA, la guerre programmée[4], Jean-François Susbielle va jusqu’à prophétiser un troisième conflit mondial éclatant entre la Chine et les Etats-Unis. A le lire, on est bien loin du panda inoffensif et débonnaire, et plus près d’Alien[5]. L’administration Bush ne s’est pas privée de son côté d’un discours sur la menace chinoise tout en présentant poliment l’ennemi comme un « compétiteur stratégique ». Le fait qu’une ancienne