Passions De Pyrrhus

ainsi que sa passion pour la situation des femmes. Ce que les critiques n'ont pas beaucoup remarqué. c'est que le féminisme de Beauvoir est présent dans ses romans et dans ses textes philosophiques, même si elle ne s'est pas déclarée féministe avant les années soixante-dix. Selon Fullbrook et Fullbrook : Beauvoir's innovation was to develop an ethical discourse founded on the mode of reciprocity >> [p. 1101 et on remarque cette idée dans son tout premier essai philosophique, Pyrrhus et Cinéas. <<

l'action principale, l'intrigue. Il joue le rôle du "tiers amoureux", et, érigé en quasi double de Titus, pouvait devenir un rival et créer une situation potentiellement conflictuelle. Il est un peu entre Titus et Bérénice comme Oreste entre Hermione et Pyrrhus. Mais Antiochus ne tente rien, accepte sans broncher son bannissement par Bérénice, et n'est même pas utilisé par l'un ou l'autre des amants comme moyen de chantage : Racine tourne le dos à l'esthétique de la "Fureur" et s'en tient à l'élégie.

réalité dr;i . que le texte de théâtre et sa représentation présentenr une image défor? Introduction Entrée ên meuère Le théâtre est un art du spectacle, qui s'attache à émouvoir le public par la repré- sentation sur la scène des passions humaines. Pour plaire aux spectateurs, le drama. turge et le metteur en scène peuvent être amenés grossir à les traits des personnages Ana\vse-dutexte ou des situations et rendre ainsi le spectacte plus percutant. c,est le cas d,Eugène fl

Port-Royal l'année suivante, et s'engage en entier dans la carrière théâtrale. C'est enfin à l'âge de vingt-sept ans, en 1667, qu'il affirme sa maîtrise avec Andromaque, dont l'argument se résume en une phrase ; Oreste aime Hermione, mais elle aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime encore le souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie. Cette pièce est créée dans les appartements de la reine, dont le rôle-titre est créé par la Du Parc, puis jouée à l'Hôtel de Bourgogne. Cette fois

être portés leur ‘caractères’, leur portrait psychologique. Hermione l’amoureuse jalouse se suicidera après la mort de Pyrrhus, Andromaque l’honnête femme fera tout sauver Astyanax et être fidèles aux mânes d'Hector ; mais aussi dans leur paroles, comme par exemple le fameux ‘monologue de la cassette’ d’Harpagon l’avare ; ou plus généralement dans leur manière d’être : Pyrrhus représente la brute, Ubu le lâche. Ainsi le personnage psychologie est à l’image d’un caractère choisi par l’auteur, il

dénouement tragique fourni par la tradition, à le montrer, à le rendre nécessaire, par l'analyse approfondie des passions humaines qui l'ont produit. Aussi l’action, en elle-même, est-elle très simple. Entre l’exposition et le dénouement, aucun événement nouveau : rien que le jeu des sentiments. C'est ce que Racine appelle : « faire quelque chose de rien. » — L'amour est, de toutes les passions, celle qui tient le plus de place dans les pièces de Racine. Mais, pour ne pas tomber dans la galanterie à la

selon Pascal Blaise Pascal «139. Divertissement. Quand je m'y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s'exposent, dans la cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s'il savait demeurer

lyrique. Aux premiers émois de la rencontre amoureuse succèdent très vite la peur de perdre l’être aimé, la crainte de ne pas le satisfaire ; aux joies de l’échange comblé peut s’opposer la frustration de la séparation, du manque ou, pire, l’aveu d’une passion non réciproque. Enfin, quand certains poètes s’exaltent dans le portrait d’une femme aimée salvatrice, source d’inspiration, d’autres peignent l’objet de leur amour perdu avec tristesse, souffrance et mélancolie. Telle est la diversité de l’expression

subissant. Sa principale caractéristique est qu’Il est à la fois coupable et innocent, lucide mais également aveugle : * Coupable par sa démesure qui le conduit à dépasser sa condition de mortel mais aussi par le fait qu’il est aveuglé par ses passions et guidé par son orgueil. Il est alors confronté à son destin souvent synonyme de divinité ou du moins de transcendance et est soumis a celle-ci. * Innocent il est alors le jouet de cette divinité ou transcendance, de cette mystérieuse fatalité

le dictionnaire, et les artistes s'efforcent de simplifier leurs intrigues et de réguler la manière d'écrire, tout en valorisant, à travers leurs personnages, la retenue, la réflexion, la raison. On montre, réciproquement, les dégâts causés par la passion, et les dangers auxquels nous exposent nos pulsions (ridicules, comme chez Molière, ou dangereuses, comme chez Racine). La Fayette (Mme de) : La Princesse de Clèves. L'une des raisons pour lesquelles ce petit livre a marqué l'histoire littéraire