Pastiche Comédie Moliére

dernière Mme Geoffrin8 », indiquant que celle-ci appartient à la mémoire mondaine parisienne et supposant la continuité d'une tradition qui s'achève et promeut le xviiie siècle en modèle du salon. 9 Honoré de Balzac, « Autre étude de femme », La Comédie humaine, t. III, Gallimard, Bibliothèque de(...) 5L'évocation des salons d'Ancien Régime ne sert pas seulement à légitimer des pratiques mondaines perpétuées mais aussi à marquer une distance avec le passé. Une des fonctions du salon comme objet

triste et un Pierrot gai sont amoureux de la même Colombine. Commentaire La pièce n'était pas assez originale pour être retenue par la Comédie-Française. Rostand, vexé par ce refus, se promit de revenir à la charge. ____________________________________________________________ _____________________________ ‘’Les romanesques’’ (1894) Comédie en trois actes et en vers Deux vieux amis, Bergamin et Pasquinot, cherchant à arranger un mariage entre Percinet, fils du premier, et Sylvette

rêverait d’avoir pour cicerone littéraire un écrivain qui aime de passion les livres et ceux qui les écrivent. Grand conteur, Jean d’Ormesson sait redonner vie au plus mal aimé de nos écrivains. Même Zola paraît gracieux. Grâce à lui, La Fontaine et Molière s’échappent des programmes scolaires pour être de joyeux compagnons de bamboche ; et Voltaire lui-même quitte le Panthéon embaumé de la bonne conscience contemporaine pour redevenir l’insolent qui faisait s’étrangler de rage les puissants et les sots

LES BONS BOURGEOIS De René de Obaldia Cette pièce a été écrite en hommage à Molière. Depuis longtemps, je rêvais de produire à la scène une comédie qui emprunterait le style, les ressorts, les modes, la combustion de notre grand classique comique, tout de même qu'elle serait en prise directe sur notre époque. Non point en recourant au pastiche – c'eût été gratuit et vite fastidieux – mais en m'essayant à une véritable re-création. Et si les Bons Bourgeois s'ouvrent

dans la Poétique d'Aristote de l'antiquité. (Boileau fait la synthèse de ces théories classiques dans l'Art Poétique) : ils en font un argument d'autorité. Les genres prestigieux sont ainsi valorisés : l'épopée ; dramatique : la tragédie, puis la comédie. Le roman reste un genre sans légitimité : il y a un déficit de statut, il n'a pas d'existence théorique. L'académie conserve un prestige et une influence sur les hommes de lettres qui au 18e qui n'ont pas les moyens de vivre de leur plumes : ils

un modèle en art et en haute couture ne désignent pas les mêmes réalités, il est ici entendu en son sens le plus simple et le plus fondamental : ce qui est ou a été repris. Cette reprise peut se faire par imitation proprement dite, mais aussi par pastiche ou parodie, voire par opposition, ou encore par influence plus ou moins implicite. Ainsi, Voltaire imitait l’art de Racine dans l’écriture de ses tragédies, et Hugo s’y opposait pour ses drames (la « Préface » de Cromwell est assez explicite sur

___________________________ ‘’Le gant rouge’’ (1888) Vaudeville en quatre actes et en prose On court après des lettres d'amour cachées dans I'enseigne du magasin ‘’Le gant rouge’’ par une gantière et son employée. Commentaire Cette comédie ébouriffante fut présentée au théâtre de Cluny seulement dix-sept fois en août 1888 et devant une salle vide, le critique Francisque Sarcey la qualifiant d'«insanité», d’autres la jugeant indécente. Blessure, déception, honte... Edmond Rostand jeta

___________________________ ‘’Le gant rouge’’ (1888) Vaudeville en quatre actes et en prose On court après des lettres d'amour cachées dans I'enseigne du magasin ‘’Le gant rouge’’ par une gantière et son employée. Commentaire Cette comédie ébouriffante fut présentée au théâtre de Cluny seulement dix-sept fois en août 1888 et devant une salle vide, le critique Francisque Sarcey la qualifiant d'«insanité», d’autres la jugeant indécente. Blessure, déception, honte... Edmond Rostand jeta

|représenter |Comédie, tragédie, drame, |découpage (actes, scènes) et |comique (comédie de mœurs ou de |rire, complicité. | | | | |vaudeville, sketches. |règles de structure (cf. les |caractères) : importance des jeux de |peur, pitié, indignation. | | | | |Comédie et tragédie classiques |trois

___________________________ ‘’Le gant rouge’’ (1888) Vaudeville en quatre actes et en prose On court après des lettres d'amour cachées dans I'enseigne du magasin ‘’Le gant rouge’’ par une gantière et son employée. Commentaire Cette comédie ébouriffante fut présentée au théâtre de Cluny seulement dix-sept fois en août 1888 et devant une salle vide, le critique Francisque Sarcey la qualifiant d'«insanité», d’autres la jugeant indécente. Blessure, déception, honte... Edmond Rostand jeta