Patagons

naturels, les maladies, les dégâts matériels, la difficulté d'avoir des secours. Puis ce sont des considérations sur des événements particuliers : l'attitude colonisatrice des Jésuites au Paraguay et leur expulsion ; la remise en cause du gigantisme des Patagons, tels que les avait décrits Magellan ; la sagesse et la qualité de vie des sauvages, tant que leur sécurité n'est pas en danger ; la présentation d'Aotourou, l'Otaïtien qui accompagna Bougainville à Paris et des remarques sur la difficulté de rendre

attrape le doigt, il préfère couper la main de l’esclave plutôt que d’arrêter la machine et, par conséquent, de perdre un peu de rendement.  Les parents sont également responsables, en vendant leur enfant : la mère de l’esclave l’a vendu « dix écus patagons sur la côte de Guinée » et se rassurait en se disant qu’il serait heureux et qu’il ferait leur fortune.  Les Européens sont également responsables de l’esclavage dans la mesure où ce ont eux les consommateurs. Le nègre précise bien que « c’est

l'Argentine actuelle. Il entre en contact des populations aborigènes australes. Grands et vêtus de peaux, ils paraissent plus grands que les êtres humains communs. Les énormes traces de pieds qu'ils laissent amènent les espagnols à les appeler "Patagons", d'où le nom "Patagonie" que l'on donne à cette région australe. L'expédition ne tarde pas à rencontrer de multiples problèmes : mutineries, rationnement, perte d'embarcation et peur de l'équipage convaincu de l'inutilité de ce projet. Toutes

on leur coupe la main et s’ils veulent s’enfuir alors on leur coupe la jambe. Le nègre lui c’est trouvé dans les deux cas. L’esclave fait un rappel de son passé en rapportant au style direct les paroles de sa mère lorsqu’elle le vendu « dix écus patagons ». Elle lui disait combien il devait être honoré d’être esclave des « seigneurs les blancs ». Voltaire espère indigner le lecteur et met en évidence la contradiction « nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs » alors qu’on pratique l’esclavage

un présent de vérité générale qui est destiné à prendre la défense de tous les esclaves. Nous avons aussi une allusion au commerce triangulaire lorsque l’esclave nous explique comment il est devenu esclave: « … lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée… ». Nous avons l’impression que l’esclave parle vraiment d’une « vente d’humains ». Voltaire cherche à nous donner le point

la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : " Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l'honneur d'être l'esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par-là la fortune de ton père et de ta mère

L’inhumanité de cet esclavage est soulignée dans l’opposition entre le plaisir des Européens et les membres coupés du nègre. Lorsque le nègre rapporte le discours qu’avait prononcé sa mère avant qu’il ne soit vendu, « lorsque ma mère me vendit dix écus patagons » désigne le nègre comme de la marchandise. De plus nous pouvons observer une dénonciation, mais cette fois-ci, celle de la religion. Le nègre est « converti » par des hollandais qui lui « disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants

parents de façon inhumaine. Conclusion implicite : Donc les esclavagistes ne sont pas humains ni chrétiens → L'esclavage doit cesser L'esclave raconte son récit (didactique), il nous apprend le commerce triangulaire (" ma mère me vendit dix écus patagons ... ") " la fortune de ton père et de ta mère " opposé au bonheur habituel de parents qui préfèrent avoir leur fils avec eux. Esclave coupé de sa famille, de son pays, de sa langue (il parle hollandais), mutilé physiquement + moralement. Il rentre

les maladies, les dégâts matériels, la difficulté d'avoir des secours. Puis ce sont des considérations sur des événements particuliers : l'attitude colonisatrices des Jésuites au Paraguay et leur expulsion ; la remise en cause du gigantisme des Patagons, tels que les avait décrits Magellan; la sagesse et la qualité de vie des sauvages, tant que leur sécurité n'est pas en danger ; la présentation d'Aotourou, l'Otaïtien qui accompagna Bougainville à Paris et des remarques sur la difficulté de rendre

La littérature est un moyen de transmission d'une éthique. Voltaire, grand philosophe du XVIIIème siècle, dénonce à travers Candide la traite des noirs, en mentionnant le commerce triangulaire puisque l'esclave dit avoir été vendu "des écus patagons sur la côte de Guinée". Les trois pôles du commerce des esclaves apparaissent donc ici. Les conditions de vie sont également mises en scène " Un caleçon de toile bleue", "deux fois l'année" constitue la dotation vestimentaire. La punition est établie