Patients Grand Corps Malade

relation médecins-malades : information et mensonge Sylvie Fainzang La loi et les textes Comment l’information est régit par les lois dans le cadre de la santé ? Un article du code de la santé publique nous dit depuis 2002 que « chaque personne a le droit d’être informée sur son état de santé » et que cette personne prend « les décisions concernant sa santé ». De manière générale, l’ensemble des systèmes de santé européen tendent vers un respect accru des droits individuels des patients. Cependant,

nous explique la différence entre le « corps objet » fondé sur la médecine et le « corps sujet » fondé sur l'individu, sa personne et son histoire de vie. Il nous explique la distinction que le soignant doit faire entre le corps malade et le corps que le malade est en citant le médecin et philosophe Georges Canguilhem avec lequel il s'accorde sur un principe « traiter une maladie ne procède pas de la même démarche que celle qui consiste à venir en aide à un malade ». Il nous parle ensuite du contexte

des arthroplasties de hanche, de genou ou d’épaule. Les patients sont accueillis au sein du service afin de récupérer leurs capacités motrices permettant à plus ou moins long terme le retour au domicile. La situation concerne ici une patiente, Mme B âgée de 77ans, présente depuis un mois dans le service suite à une chute mécanique de sa hauteur ayant causé un traumatisme à la hanche gauche nécessitant une arthroplastie. Mme B est un patiente avec des antécédents importants tels qu’un diabète de type

maladie avec la plus grande harmonie possible : relations personnelles, projets d'avenir, organisation quotidienne, etc. Avec la maladie de Parkinson, une foule de gestes quotidiens, bien connus, peuvent se transformer en parcours du combattant : se brosser les dents, lacer ses chaussures, etc. Les moments de repos ou de plaisir, comme le sommeil ou les repas peuvent devenir une véritable épreuve. Heureusement il existe des solutions, réunies par l'expérience de nombreux malades, proches et pratiques

Collection : « Espace éthique » Date d’édition : 2011 ; Nombre de pages : 208 * Biographie de l’auteur 1: Marie-Hélène BOUCAND est médecin de formation. Titulaire d’un DEA d’éthique médicale, obtenu en 1993-1994 sur les filières de soin des patients en état végétatifs, elle à travaillé pendant 2ans comme médecin de médecine physique et réadaptation, en tant que praticien hospitalier puis chef de service auprès des jeunes adultes cérébro-lésés (traumatisés crâniens, éveils de coma, état végétatif

GEOGRAPHIQUE………………………………............9 3) NATURE DE L’AGREMMENT ………………………………………..9 4) MODE DE GESTION OU DE FONCTIONNEMENT……………….9 4-1 Fonctionnement administratif………………………………10 4-2 Fonctionnement technique…………………………………10 Corps médical……………………………………........................10 Corps Paramédical………………………………………………..11 5) FINANCEMENT……………………………………………………….11 6) DESCRIPTION DES LOCAUX ……………………………………..12 7) OBJECTIFS …………………………………………………………..13 8) PERSONNEL D’ENCADREMENT ………………………………….13 a) Direction……………………………………………………………

Refus de soin et respect du corps© 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés http://dx.doi.org/10.1016/j.soin.2017.12.012 SOiNS - no 822 - janvier/février 201846 Le corps dans les soins dossier Refus de soin et respect du corps Le corps des personnes soignées est le support de tous les soins, notamment techniques. Le consentement aux soins et la question du refus de soins font l’objet de nombreux débats. Les soi- gnants éprouvent souvent des diffi cultés à abor- der ce sujet, divisés entre

tissus fait référence au prélèvement d'une partie d'une personne pour l'attribuer à une autre. En France, il est interdit de faire un prélèvement sur une personne sans son consentement. La greffe est le remplacement d’un élément du corps humain défaillant par un élément du corps humain sain appelé greffon. La transfusion consiste à vous injecter par les veines certains composants du sang. Il existe 3 types de greffe : la transplantation de tissus, d'organes ou de cellules. Aujourd’hui il est possible

Refus de soin et respect du corps© 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés http://dx.doi.org/10.1016/j.soin.2017.12.012 SOiNS - no 822 - janvier/février 201846 Le corps dans les soins dossier Refus de soin et respect du corps Le corps des personnes soignées est le support de tous les soins, notamment techniques. Le consentement aux soins et la question du refus de soins font l’objet de nombreux débats. Les soi- gnants éprouvent souvent des diffi cultés à abor- der ce sujet, divisés entre

hier quand on demander à une patiente ce quelle attend d’un médecin sa réponse fut : « Il doit m’accueillir, m’écouter, m’observer, m’examiner, puis faire la synthèse de ses observations cliniques, ses connaissances scientifiques et ses intuitions. Il doit pouvoir faire le lien entre mes symptômes et ce que je suis. » Une injonction révélatrice des attentes des patients qui revendiquent désormais haut et fort leurs droits. L’image du malade intimidé par l’aura du praticien a fait long