Paul Ricoeur Philosophie De La Volonte

GRAND SÉMINAIRE RÉGIONAL PAUL VI PHILOSOPHAT DE KOUEKONG B.P. : 1167 BAFOUSSAM DE LA RESPONSABILITÉ CHEZ JEAN-MARIE DOMENACH MÉMOIRE DE FIN DE CYCLE DE PHILOSOPHIE Présenté par : Marcel William NGBWA NGO’O Sous la direction de : Prof. Antoine MANGA BIHINA Maître de Conférences à l’Université de Yaoundé I Année académique 2009-2010 DÉDICACE À mes feus parents Françoise et Luc NGBWA NGO’O, mes frère et sœur René et Adeline, maman Lucie, de vénérée

métaphysique des mœurs, notamment au sujet du rapport éthique à l’autre, où le philosophe préconise de « traiter toujours l’autre comme une fin, jamais comme un moyen ». Kant est également cité pour sa conception démocratique du pouvoir. Enfin, Paul Ricoeur, philosophe contemporain, a eu une réelle influence sur le travail de l’auteur car il étaye la plupart des thèses abordées par celui-ci. En effet, celui-ci nous donne tout d’abord une définition de l’éthique sur laquelle s’appuie l’auteur tout

l’encontre de la célèbre formule de Pascal « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie », dont la réussite poétique lui paraît traduire un manque de sincérité, selon l’idée que le style de l’écrivain est un artifice mensonger qui ruine toute volonté de naturel. Blanchot, quant à lui, cherchant à « sauver » Pascal comme il a dédouané l’écriture intime de Kafka de tout penchant vers la vacuité, ne prête au penseur aucune intention délibérée de faire du style ; il va plus loin encore en affirmant

N'est-ce pas la tâche du romancier de nous rendre sensible ce fluide élément changeant, inconnu et sans limites précises, si aberrant et complexe qu'il se puisse montrer, en y mêlant aussi peu que possible l'étranger et l'extérieur ?2 Or, la volonté d'exprimer l'arbitraire, le contingent, le flux continu de la pensée se heurte à une difficulté majeure : la narration de ces phénomènes de l'esprit. La vie de la conscience échappe à l'emprise du langage ordinaire. Ainsi, les romanciers, pour

De la volonté divine du mal et de sa justice punitive DIEU NE VEUT ni le mal ni la mort du pécheur. Dieu veut le salut de tous les hommes, car il est bon et miséricordieux ; il veut faire de chaque homme un fils et le conduire à la béatitude céleste, tel est son éternel dessein. C’est pourquoi Dieu qui est Amour a noué une Alliance définitive avec l’humanité dans le Christ-Jésus. En lui, il a tout récapitulé pour se constituer un peuple nouveau, saint, l’Église. Dieu dans le Christ est notre

une loi qui limite la liberté de tous, son penchant animal à l’égoïsme l’incite toutefois à se réserver dans toute la mesure du possible un régime d’exception pour lui-même. Il lui faut donc un maître qui batte en brèche sa volonté particulière et le force à obéir à une volonté universellement valable, grâce à laquelle chacun puisse être libre. Mais où va-t-il trouver ce maître ? Nulle part ailleurs que dans l’espèce humaine. Or ce maître, à son tour, est comme lui un animal qui a besoin d’un maître

comme le mathématicien qui construit ces rapports a priori, dans l’intuition pure, et qui les exprime, non tels qu’ils sont dans la figure dessinée, mais comme ils sont dans l’idée que ce dessin doit représenter. Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, III, § 51 L’histoire ne nous livre donc pas tant la connaissance de l’homme abstrait, comme la poésie, que celle de l’homme concret, du peuple pris dans tel ou tel contexte particulier. A ce titre, elle permet aux hommes

maître et possesseur de la nature » selon l’expression de Descartes. « Les notions générales touchant à la physique (…) m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spéculative, qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement

reconnaissance de l’autre, dans son droit à être libre (de penser, d’aller et venir), - dans la non-interférence sur la personne (respect vie privée et intimité), - dans l’action des moyens de la liberté. 3) Le principe d’autonomie : qui met en jeu la volonté de la personne - dans sa faculté de donner son consentement, - de s’exprimer souverainement par la parole, - de poser des actes indépendants. -2- 4) Le principe de non maléficience qui est un droit négatif de la personne. Il se fonde sur le

instance, mais gagnant néanmoins à être distingués d’un point de vue fonction- nel et interprétatif. Dans le cadre d’une approche moniste, on déga- gera quelques caractéristiques de ce qui fait idiolecte à partir de la re-présentation en idem (Ricœur ) de l’idiolecté, réduit à un certain nombre de traits linguistiques plus ou moins reconnais- sables et de manières de voir encyclopédiques soumises au même processus de typicité que les traits linguistiques []. La dimen- sion interactionnelle