Paul Valery Et Le Roman

Didascalie : indication de mise en scène. Diérèse : prononciation de deux voyelles contiguës en deux sons vocaliques nettement séparés (pour obtenir le nombre de syllabes du vers). L’inverse est la synérèse. Distanciation : au théâtre ou dans un roman, recul pris par rapport à un personnage, un genre littéraire, un récit… Distique (genre masculin): strophe de deux vers rimant ensemble et formant une unité de sens. « Ariane, ma sœur, de quelle amour blessée Vous mourûtes aux bords où vous fûtes

avec lui,... » affirme La Fontaine. Pensez-vous que les formes indirectes de l'écriture argumentative ( apologue, conte, dialogue, etc.) soient plus appropriées pour faire adhérer autrui à ses thèses?   Apologues, contes, dialogues, fables, romans,... ne sont pas écrits dans le seul but de distraire le lecteur, il arrive parfois qu'ils soient dotés d'une visée argumentative ; On parle alors de formes indirectes (ou implicites ) de l'écriture argumentative. Beaucoup d'écrivains ont mis leur

nouveau, marqué par la désespérance métaphysique qui a submergé les certitudes passées. En 1883 Nietzsche déclarait "Dieu est mort". La première guerre mondiale, qui avait englouti toute une génération, révèle la fragilité des civilisations. Paul Valery, dans La crise de l'esprit, exprime les doutes qui saisissent les intellectuels. Ils ne pourront empêcher la survenue de l'horreur d'un second conflit, d'une nature différente: une tentative de négation de l'homme lui-même. Cette épreuve maximalise

cessé de se confirmer ; ainsi, dans un article intitulé « Le Roman et la Poésie » qui ouvre son Répertoire II (1964), Michel Butor cherche à montrer en quoi le véritable roman est de nature poétique : de même que le poème avec l’ensemble de ses contraintes parvient à tisser un texte qui ne puisse « se défaire », et dont tous les mots vont retrouver leur vertu et leur puissance native grâce à sa forme rigoureuse, de même le grand roman va parvenir à nous éclairer sur notre réalité grâce à une exigence

classicisme pensé comme un « anti-romantisme ». Certains comme Charles Maurras ont la nostalgie d’une époque d’avant les Lumières et la révolution industrielle. Paul Valéry ou André Gide procèdent plutôt d’une démarche réflexive et d’un refus de la modernité. D’autres encore mettent en avant le choix de la mesure face aux tentations de la chair (Paul Claudel) ou de l’histoire (Albert Camus). |3 | |CLASSICISME, UN « ANTI-BAROQUE »

désigner ce groupe, le mot « Pléiade » entériné par la postérité. *Le Picaresque Le roman picaresque est un genre littéraire né en Espagne au XVIe siècle et qui a connu sa plus florissante époque dans ce pays. Un roman picaresque se compose d'un récit sur le mode autobiographique de l’histoire de héros miséreux, qui entrent en contact avec toutes les couches de la société. Six caractéristiques constitutives distinguent le roman picaresque :   1. Le protagoniste est un pícaro de rang social très bas ou qui

Fichte, Schelling, le romantisme monoculturel (Herder) et le romantisme universel (Goethe), ainsi que leur influence sur l’art contemporain d’aujourd’hui. Pour le discours sur la modernité j’ai beaucoup étudié et écrit sur les textes visionnaires de Paul Valery, notamment «De l’Ubiquité », la nostalgie du passé chez Walter Benjamin, la relation entre l’autonomie et l’industrie culturelle chez Adorno &Horkheimer, le nomade chez Ernst Jünger et Zygmunt Baumann et le réenchentement du monde chez Bernard Stiegler

Modification des liens entre l'auteur et le public. Le renouvellement est assuré par des groupes restreints, les "avant-gardes" coupées du grand public. Cela ne doit pas faire illusion, la plupart des auteurs continuent à écrire selon l'esthétique du roman réaliste du XIXe siècle. On peut supposer que tous les Français sont un public potentiel mais ce public n'est plus homogène: l'impression d'abondance que donne la littérature n'est donc que la multiplication du nombre des auteurs destinés à satisfaire

vous permettent-ils de comprendre cette affirmation ? La poésie fut longtemps considérée comme le genre noble de la littérature, utilisée pour les épopées antiques, les textes religieux ou encore pour la Tragédie... Cependant la popularisation du roman a pendant un temps marginalisé la poésie, elle fut reléguée à un rang inférieur, réduite à la pensée d’un simple lyrisme frivole ou d’une expression de soi futile qui n’aurait en soi ni réelle valeur ni sens concret. Nous ne pouvons pas nous contenter

Modification des liens entre l'auteur et le public. Le renouvellement est assuré par des groupes restreints, les "avant-gardes" coupées du grand public. Cela ne doit pas faire illusion, la plupart des auteurs continuent à écrire selon l'esthétique du roman réaliste du XIXe siècle.On peut supposer que tous les Français sont un public potentiel mais ce public n'est plus homogène: l'impression d'abondance que donne la littérature n'est donc que la multiplication du nombre des auteurs destinés à satisfaire