Paul Valéry Intérieur

comme conception, le langage comme énonciation, le langage ne serait-il qu’un moyen plus ou moins bien adapté d’exprimer la pensée, il est alors fort dévalué, ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? Parce que ça s’énonce bien, ça se conçoit clairement. Paul Valéry (1871-1945) :  « Un écrivain est profond quand son discours une fois traduit du langage en pensée non équivoque, nous oblige à une réflexion. » Une seconde hypothèse, derrière l’équivocité des mots, pourrait-on atteindre la pensée elle-même ? Le

matérielle au-dessus des autres cultures. D'autre part, depuis le Siècle des Lumières, il admet par définition, l'extension sans limites de la civilisation qu'il s'est inventé. Cette idée s'est renforcée que ce petit continent, « cap de l'Asie », selon Paul Valéry, a pu s'étendre d'une manière significative vers l'Est et vers l'Ouest. Étant entendu que la culture russe, comme celle des Etats-Unis a ses racines dans la culture européenne. De nos jours, la croyance exclusive dans l'idéologie européenne, semble

Littérature : textes théoriques et critiques, Paris, Armand Colin, coll. Cursus, 2008 (2ème édition), Cinquième partie « La poésie », ch. 16 (« Le poète, le moi et le monde ») et 19 (« Fonctions de la poésie ») p. 217 à 234 et 262 à 276. Viala Alain, Paul Aron et Denis Saint-Jacques (dir.), Le Dictionnaire du Littéraire, Paris, PUF, 2002, articles « Engagement » (P. Aron), « Epopée » (C. Lucken), « Histoire » (A. Viala), « Guerre » (M. Touret), « Résistance » (A. Vaillant). Bibliographie élargie : Adorno

des sentiments et des états d’âme du poète. Loin des recherches formelles gratuites, cette poésie ne semble avoir d’autre thème, d’autre principe unificateur ni d’autre fin que le sujet lui-même. Celui-ci, fasciné par la complexité de son être intérieur, écrit moins pour un lecteur que pour y trouver "un soulagement de [son] propre coeur" Le "je" romantique veut atteindre le plus intime de l'être et de ses sentiments. Lyrisme : registre poétique qui permet l'expression souvent exaltée de sentiments

()UniversitéPaulValéry– MontpellierIII DépartementdeLettresmodernes Compterendudelecture : GeorgesPoulet,Laconsciencecritique Séminairedelittératurefrançaise1– W311LTM8– M.Roudaut Annéeuniversitaire2014 2015 CarolineTrouvé Master2recherche N°étudiante :21407069 LittératurefrançaiseetcomparéeSommaire Introduction ....................................................................................................... 1 Première partie ...............................

« J’anime le lien des routes » P. 11 C’est aussi ce « je » qui va vers, avance vers l’horizon. Dans ces termes, je pense qu’il faut, donc, voir le « tu », comme l’Autre en soi et non pas comme une entité extérieure, mais plutôt comme un double intérieur qui est rencontré par le biais de l’écriture. C’est la découverte d’une relation fondatrice entre deux autorités qui formeraient le « je ». Avec ce nouvel éclairage, je vais essayer d’expliciter un peu le : « J’occupe soudain se vide en avant de

cette période augmentation des migrations des individus tout cela amène à l’idée d’une planète totalement interconnectée et totalement interdépendante. Interdépendance économique, intellectuelle, et en passe de devenir culturelle. En 1935, Paul Valéry écrit Regards sur le monde actuel, dans lequel il dit que « le temps du monde fini commence » la planète est entièrement conquise et colonisée par l’homme, la mondialisation est aboutie. Norman Angell écrit en 1910 La grande illusion Illusion

d’or en 1963. Celui-ci obtient le Prix international de Littérature en 1964. Ses derniers ouvrages, Ici et Ouvrez, sont publiés seulement quelques années avant son décès, respectivement en 1995 et 1997. Dans Tropismes elle traque les « mouvements intérieurs » 1 et imperceptibles à partir desquels il s’agit de dégager une réalité nouvelle. Dès cette oeuvre, son ton particulier est donné : il faut débusquer l’univers de la « sous-conversation », lieu authentique où se jouent les passions et les complexités

plan économique. C’est une puissance polycentrique (France, Angleterre, Allemagne…). L’Europe occidentale est celle qui s’est modernisée lors des premiers mouvements de construction européenne (Révolution industrielle). Europe civilisation : Paul Valéry : « Il y a l’Europe là où les influences de Rome sur l’administration, de la Grèce sur la pensée, du Christianisme sur la vie intérieure se font sentir tous les trois. » Rome y symbolise l’Etat Romain, le droit Romain. La Grèce symbolise la démocratie

abstraction. Elle présente à l’imagination juste assez d’apparences pour nous faire sentir que nous sommes de chair et de sang, tandis que la plus grande et la meilleure partie de notre imagination est consacrée aux pensées et aux mécanismes intérieurs du personnage. Inversement, à la représentation, le décor, les costumes, toutes les choses les plus méprisables, en appellent à nous pour juger de leur réalisme9. C’est là le grand avantage de la lecture scénique sur la représentation réelle,