Penser Est Ce Avoir Une Opinion

philosophie. Dans un passage de Phèdre, Socrate défend l’oral sur l’écrit car selon lui : « L’écrit fige la pensée » L’écrit comporte aussi un risque de mauvaise interprétation de la vraie pensée de l’auteur et il est impossible de reformuler une opinion écrite. Socrate défend la souplesse de l’oral face à la régidité de l’écrit. Il comparait son « métier »/son activité à celle de sa mère, une sage-femme, car il considérait qu’il aidait les hommes à « accoucher de leurs pensées » et se présente comme

Rousseau dans une ile dénommé l’ile de saint Pierre. A travers des descriptions de plantes, Rousseau nous fait part de son désir de « far niente » et de ne plus avoir une vie dévoué à l’oisiveté. Grâce a des paysages somptueux décrit avec insistance dans le texte, Rousseau peut se dévouer au bonheur même sans prendre le temps d’y penser, ce la devient quelque chose de naturel. Le bonheur dans lequel se trouve Rousseau est un bonheur parfait qui n’a besoin d’autres choses. Dans l’ile de

dans certaines situations de la vie l'être sera confronté à des choix qu'il devra prendre avec d'autres personnes. Il devra alors mettre son opinion en avant et le confronter à celui des autres. L'opinion vient du mot latin opinio qui signifie "avis", celui-ci est apparenté à opinior lui signifiant "penser". Une opinion résulte ainsi de l'acte de penser et est propre à chaque individu car c'est un avis personnel. Cependant celui-ci peut être également général lorsqu’ un grand nombre de personnes

Lionel Cain Pour adresser des commentaires : lionel.cain@ac-grenoble.fr Il peut y avoir par ici des fautes et des emprunts, par là des manques et des défauts mais une seule pensée anime ce travail : vous aider à penser philosophiquement. Cours de terminale. 2013-14 Préalable (introduction) Préalable : de pré- et allable, ancien adjectif de aller. C’est une introduction subjective au sens où nous nous préparons à traiter Le sujet qui est la première notion du programme. A la fin du

lors de ses entretiens avec les Athéniens, de donner son opinion en réponse aux questions qu'il avait pourtant souvent posées lui-même ! Il se contentait de ruiner celles des autres sans jamais porter lui-même le moindre jugement. Socrate avait-il de bonnes raisons d'agir ainsi ? Chercher à le savoir nous amènera à nous demander si l'on peut répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion. Après avoir examiné la question ainsi posée, nous serons amenés à nous

semble-t-il une valeur. La démocratie accorde à l’opinion publique le pouvoir de trancher, de décider. Platon lui-même reconnaît dans le Ménon une valeur pratique à l’opinion droite. Alors, est-on toujours dans son tort lorsqu’on énonce une opinion ou peut-il y avoir des domaines, des conditions où l’opinion aurait raison et, si oui, lesquels ? Ce qui est ici en jeu est à la fois le statut de la philosophie - qui s’est traditionnellement posée contre l’opinion - et le fondement de notre régime politique

dans plusieurs domaines. Au niveau de l’éducation donc moral (Cf : pierre et le loup) conter aux enfants. Manière d’instituer le devoir de vérité dés le plus jeune âge. Au niveau juridique, la figure du témoin qui ne peut pas commencer à parler sans avoir dit : « Je jure de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité » Devoir d’exhaustivité (d’intégralité) et aucune mention extérieure à ce qui est nécessaire. Au niveau religieux, avec la confession, chez les chrétiens. Dire la vérité

Afin de répondre à cette question, il convient tout d'abord de définir de quoi on parle. D'après Platon une opinion est une idée sans contenu démontré par la raison. Dans la philosophie de Platon, l'opinion s'oppose à l'Idée et l'Idée à l'Universel. Une opinion droite est d'après lui, une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet. Il se rapproche donc de la définition pré-citée. Ici, « « personnelle » se rapproche de l'idée d'identité personnelle c'est à dire de ce

jugements auxquels nous parvenons si nous suivons les principes et les règles de la rationalité. Cette perspective prendrait sa source dans l'Antiquité avec les premiers développements des connaissances scientifiques et l'ambition des philosophes de penser toute réalité à partir de la pensée rationnelle. La raison est cette faculté humaine qui nous permet de parvenir à des vérités aussi bien formelles que matérielles, au sujet du vrai comme du bien, c'est en tout cas le fondement d'une pensée rationaliste

ces deux termes. Le préjugé vient du latin preajudicare qui signifie « juger d’avance », dans son sens général un préjugé est une opinion spontanément admise et acceptée sans jugement (porter un avis) préalable et sans souci de vérification. D’un point de vue philosophique un préjugé est un terme utilisé en général de façon péjorative pour signifier l’erreur d’une opinion ou l’inconsistance d’une thèse tenu pour vraies sans aucuns examens critiques. Quant à la liberté elle désigne la faculté chez l’homme