Penser Sans Préjugés

sens du sujet : 1er sens : avons-nous les opinions que nous voulons ? est-ce bien nous qui choisissons nos opinions ? 2è sens : ne sommes-nous pas dépendants ou prisonniers de nos opinions ? 3è sens : peut-on avoir l’opinion que l’on veut ? i.e. penser n’importe quoi ? Confusion fréquente : « libre de nos opinions » ( la liberté d’opinion ( la liberté d’expression. On peut peut-être assimiler liberté d’opinion et liberté d’expression mais à condition que l’opinion désigne l’opinion publique

CORRIGE: « EST-IL FACILE DE PENSER LIBREMENT? » Penser peut se définir au premier abord comme une activité qui relève de la raison. Celle-ci est une faculté qui permet à l’être humain de former des jugements et de les agencer de manière cohérente: penser serait donc une activité immédiatement accessible pour tout homme normalement constitué. Cependant suffit-il de former des jugements pour penser librement? Nous pouvons nous demander, en effet, si la pensée n’a pas à se libérer de facteurs

fini par penser que des gestes des conduites et des sacrifices vont les protéger contre la colère divine ou attirer leur faveurs on remarque aussi que la superstition consiste à croire au pouvoir maléfique ou bénéfique de conduites ou d’évènements interprétés comme des signes. Elle établit des relations imaginaires de causalité entre les évènements. Enfin les superstitieux ne cherchent pas à démontrer la nature à partir de ce qu’ils peuvent objectivement saisir On constate que les préjugés et la

Principaux sens du sujet : 1er sens : avons-nous les opinions que nous voulons ? est-ce bien nous qui choisissons nos opinions ? 2è sens : ne sommes-nous pas dépendants ou prisonniers de nos opinions ? 3è sens : peut-on avoir l’opinion que l’on veut ? i.e. penser n’importe quoi ? Confusion fréquente : « libre de nos opinions » Þ la liberté d’opinion Þ la liberté d’expression. On peut peut-être assimiler liberté d’opinion et liberté d’expression mais à condition que l’opinion désigne l’opinion publique ! Or

réflexions. Quelle est la meilleure et la plus assurée manière de voir, de penser et d'arriver à la vérité?Au lieu de se fier a leur intuitions, leur idées, les hommes préfèrent écouter ce que leur disent les autres car cela leur semble plus facile. Il s'agit donc ici pour Malebranche de démentir cette idée. Pour établir sa thèse, il commence d'abord de la ligne 1 à la ligne 5 explique la position commune qui sont donc pleins de préjugés et opinions. Puis dans la deuxième partie du texte, il détaille les

-Qu’est-ce qu’un préjugé ? Pourquoi les préjugés sont-ils le signe d’une passivité intellectuelle ? Un préjugé, comme le mot l’indique, est un jugement porté d’avance. C’est une précipitation de l’esprit dans le fait de trouver une réponse à un comportement ou à une attitude avant d’en avoir des preuves, des faits objectifs qui nous le précise. Le préjugé peut provenir de la généralisation d’un comportement, d’un fait, d’un dire, à une catégorie de personnes, il s’agit de stéréotypes. Or, c’est

avoir de connaissance que par l’activité cogitante de l’esprit qui découvre les idées en lui même. Penser par soi même, c’est avant tout penser sans influences, sans préjugés, sans doxa. Or, les idées claires et distinctes qui se donnent à moi dans le cogito ne sont pas en moi. Ce sont des réalités éternelles et infinies qui ne peuvent venir que d’un être éternel et infini : dieu. Qu’entend on par penser par soi même , si le cogito en est bien le 1er principe. Dans un 1er temps, nous verrons la célèbre

généralement les préjugés pour cause de responsable des querelles entre les hommes. Si les hommes vivent dans d’éternelles discordes c’est dû en grande partie aux préjugés. On pense que l’éducation en particulier l’éducation philosophique permettrai d’atténuer le poids de ces mêmes préjugés. Mais cet effort, ne semble pas mettre à terme aux conflits entre les hommes. Les préjugés restent malgré tout tenaces entre les hommes. Poser la question de la « philosophie libère-t-elle des préjugés ? » revient

------------------------------------------------- Penser est-il assimilable à un travail ? Introduction : -la pensée réfléchie et organisée : « travaillons à bien penser : voilà le principe de la morale » Pascal. *Penser : en dehors du sens large (cogiter, avoir quelque chose à l’esprit), penser renvoie à une attitude philosophique qui n’est ni une connaissance objective, ni une adhésion subjective (croyance), mais une réflexion, une pensée en retour sur la constitution des objets de connaissance ou de croyance. Si penser n’est pas

lois de la nature sont telles que la pierre tombe et rien d’autre. « La puissance infinie de Dieu », ce n’est rien d’autre que les lois de la nature qui sont aussi les lois de la nature divine. La Partie I a permis d’examiner un certain nombre des préjugés qui interdisent de comprendre les démonstrations de l’Éthique. Il suffit de rappeler ici le scolie de la proposition XV (« Il en est qui se figurent Dieu composé tout comme un homme… ») qui s’en prend à l’anthropomorphisme, c’est-à-dire à cette conception