Penser Sans Préjugés

mouvement même de la pensée et contribue à son épiphanie. Hésitations, reprises, voire bredouillements, ou au contraire phrases abouties auxquelles s'ajoutent l'intonation particulière qui donne à la pensée sa nuance et les gestes qui la soulignent : penser, c'est parler. Grâce à la parole, la pensée volatile et vagabonde, ce flux qui occupe notre durée, trouve à se fixer, voire à se calmer. ex : on pensera particulièrement à la poésie de Verlaine, mais aussi à la théâtralisation de la parole (didascalies)

narrateur : « il est presque » « on ne peut se mettre ds l’esprit » il est si naturel de penser que » « une preuve que (…) c’est » il est impossible que » Avant denier argument prend comme présupposé ce qu’il prétend a démontrer : les Noirs ne sont pas des Hommes. TRANSITION : on voit que l’argumentation défendant la thèse esclavagiste ne s’appuie en réalité que sur une logique formelle mais creuse et sur des préjugés, et M. révèle en réalité la barbarie du peuple européen qui se prêtent civilisé

Nouvel Observateur, 24 février 2005 : Recherche : L’égalité des sexes, c’est gagné ? Pas si sûr. On serait encore très nombreux (et nombreuses !) à véhiculer malgré nous des idées reçues sur les deux sexes. Catherine Vidal, neurobiologiste. préjugés sur les différences biologiques entre hommes et femmes ont été balayés. Ce n’est pas le cas les différences entre les sexes viennent d’un déterminisme biologique Or, le cerveau fabrique sans cesse de nouveaux circuits de neurones en fonction de

qui réduisent la population humaine future : la contraception, qu'elle se fasse par des moyens 'artificiels' ou `naturels', tels que l'abstinence quand la femme est féconde ou le célibat. En fait cet argument (...) ne fournit aucune raison pour penser que l'avortement est pire que tout autre moyen de contrôle des populations. Si le monde est déjà surpeuplé, l'argument ne fournit absolument

D’ailleurs, Russel insiste sur la pauvreté de ces idées toutes faites en les désignant de trois manières spécifiques : les « préjugés » (ligne 3), les « croyances » (ligne 4) et les « convictions » (ligne 4). Ces trois notions proches traduisent un jugement sans preuves, fondé sur l’émotion et non sur la « coopération [ou] le consentement de la raison » (ligne 5). Le terme « préjugé » possède une connotation négative exprimant son caractère erroné. Ainsi, l’individu dépourvu de « fibre philosophique »

nomme dogmatisme. Cette attitude est soit le résultat d'une décision volontaire de ne pas remettre en question ses croyances, soit, le plus souvent, l'adhésion spontanée au sens commun. On est alors sans vraiment en être conscients prisonniers de ses préjugés « des croyances habituelles à son temps ou à son pays et de convictions qui ont grandi en nous sans la coopération ni le consentement de la raison ». Ce dont il est question dans ces paroles de B. Russell, ce n'est pas à proprement parler d'un refus

de remettre en cause ce postulat. La philosophie apporte de nombreux intérêts. En effet, elle permet de se questionner dans un monde toujours en quête de réponses, elle sert à se former l’esprit, se créer une opinion et ainsi lutter contre les préjugés et de mettre en doute les fausses certitudes. En ce sens, elle construit un critère de vérité des choses et elle forme l’esprit à la recherche de la vérité et à la pratique du raisonnement. Enfin, la philosophie permet d’agir, elle est à l’origine

pense mal «.L'auteur considère l'opinion comme un sujet, un sujet qui pense mal, la notion donc d'opinion est personnifiée, elle semble désincarnée de l'homme.Par opinion l'auteur désigne la croyance, les préjugés et le jugement qui peut aussi être collectif (c'est à dire l'opinion commune).Penser renvoie quant à lui à la réflexion, à la méditation voir au rêve.Mal signifie ici non pas la douleur ou le malheur mais le défaut, l'imperfection.L'opinion pense donc mal puisqu'elle est subjective, personnelle

Les Lumières, un mouvement culturel et littéraire Le siècle des Lumières, le XVIIIème siècle : Se propage en Europe tout au long du XVIIIème siècle. Propose une conception de l'H. Capable de dissiper les ténèbres de l'ignorance pour penser par lui-même. Vaste mouvement littéraire et culturel européen porté ppar de grands auteurs, philosophes, scientifiques et artistes. Nouvelle forme de raisonnement qui s'appuie sur l'expérimentation et l'analyse critique Cherchent à développer

réponse moins habituelle à cette question des raisons de l’échec dans l’étude des sciences. Effectuant d’abord le constat d’un manque de souci pédagogique, lequel empêche de comprendre la raison des incompréhensions par les élèves, et pointant le préjugé pédagogique à l’origine de cette ignorance, Bachelard avance ensuite sa thèse qui réside dans la notion d’obstacle épistémologique que nous nous efforcerons d’éclaircir. Nous examinerons enfin la pertinence et les limites de la réponse apportées par