Bachelard

1675 mots 7 pages
L’étude des sciences à l’école constitue souvent une source d’angoisse pour les élèves, et s’avère être à l’origine de nombreux échecs. Mais qu’est-ce qui fait la difficulté de l’étude des sciences ? Est-ce la difficulté intellectuelle intrinsèque de ces disciplines, leur grand formalisme, l’esprit de rigueur qu’elles nécessitent ? C’est le problème auquel s’attaque ce texte de Bachelard que nous devons expliquer, et nous verrons que l’auteur propose une réponse moins habituelle à cette question des raisons de l’échec dans l’étude des sciences.

Effectuant d’abord le constat d’un manque de souci pédagogique, lequel empêche de comprendre la raison des incompréhensions par les élèves, et pointant le préjugé pédagogique à l’origine de cette ignorance, Bachelard avance ensuite sa thèse qui réside dans la notion d’obstacle épistémologique que nous nous efforcerons d’éclaircir. Nous examinerons enfin la pertinence et les limites de la réponse apportées par l’auteur à cette question initiale.

Dès le début du texte, l’auteur énonce clairement le thème de sa réflexion : la pédagogie scientifique, et cela pour immédiatement critiquer la manière avec laquelle, d’expérience, il a vu qu’elle était menée. S’il semble critiquer en général les méthodes pédagogiques employées dans toutes les disciplines, les matières scientifiques souffrent particulièrement d’un déficit de réflexion pédagogique. Il dit ainsi que " les professeurs de science ne comprennent pas qu’on ne comprenne pas " - ce qui est l’aveu le plus criant de l’échec d’un pédagogue, dans la mesure où celui-ci a pour fonction essentielle non pas tant de posséder un savoir (ce qui n’est qu’une condition nécessaire, mais pas suffisante à la pédagogie), mais de parvenir à mener ses auditeurs à ce même savoir. " Pédagogue " signifie étymologiquement " qui conduit les enfants ", donc qui les accompagne sur le chemin vers le but qui est la connaissance vraie. Or, les professeurs de science sont ici décrits comme ceux qui

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