Pentacosiomédimnes

deux fois avant que tous les candidats fussent tombés au sort: le tirage recommençait alors avec tous les noms. Tout Conseiller qui manquait une séance du Conseil ou de l'Assemblée du peuple était condamné, s'il appartenait à la classe des Pentacosiomédimnes, à trois drachmes d'amende; à deux, s'il était de la classe des cavaliers; à une, s'il était zeugite. Le Sénat de l'Aréopage était le gardien des lois et veillait à ce que tous les magistrats s'y conformassent dans l'exercice de leur charge

un dème mais aussi à une tribu (phylê). A Athènes, si on est trop pauvre, on n'est pas exclu de la citoyenneté mais depuis Solon on est rattaché à une des quatre classes soloniennes. Ces classes servent dans l'armée. Quand un citoyen est un pentacosiomédimne, il est triérarque. Jusqu'à 18 ans, on n'est pas citoyen. A partir de 18 ans, on devient citoyen de plein droit à Athènes. Ce n'est qu'à partir de 30 ans qu'on peut devenir magistrat, bouleute ou héliaste. L'éphébie joue aussi un rôle pour devenir

datées de 594/593 avant J-C, l'éphébie est réservée aux jeunes aristocrates Eupatrides, les fils des plus grandes familles d'Athènes. Avec Solon, l'éphébie s'ouvre aux athéniens des trois premières classes censitaires. Ces trois classes sont les pentacosiomédimnes, les hippeis et les zeugites. Les thètes, c’est à dire les citoyens les plus pauvres, ne peuvent y participer. En 335 av J.C., Lycurgue entreprend une réforme globale de l’éphébie. L’accès à cette institution s’élargit alors à tous les jeunes

militaire suppose l'acquisition d'un matériel très couteux et donc les citoyens grecs sont divisés en classes censitaires c'est à dire en fonction de leurs capacités fiscales et donc de leurs richesses. La première classe censitaire est celle des pentacosiomédimnes, la deuxième c'est celle des cavaliers enfin celle des zeugides qui sont des laboureurs. Les fonctions politiques dans la Cité seront proportionnelles aux charges militaires et donc à la richesse. À ces tensions politiques viennent s'ajouter

contrairement à Sparte, comme nous l'avons vu précédement. L'éducation est à l'origine aristocratique, mais elle s'est diffusée au delà du cercle des Eupatrides. On retrouve des enfants recevant cette éducation aristocratique, dans la classe des Pentacosiomédimnes, dans celle des Hippeis, et même parfois dans celle des Zeugites (troisième classe solonienne). Mais, globalement, l'éducation reste réservée à une élite. L'immense majorité des athéniens n'y a pas accès. L'éducation conserve l'ordre social

l’explique dans Constitution des Athéniens. L’établissement des classes censitaires et de toutes les réformes attribuées à Solon celle que la critique moderne accepte le plus unanimement. Solon aurait divisé le corps civique en quatre classes : Pentacosiomédimnes (ceux qui tirent de leur domaine 500 mesures, ou médimnes, de produits secs ou liquides), Hippeis (ceux qui en tirent entre 300 et 500), Zeugites (entre 200 et 300) et Thètes (revenu inférieur à 200 mesures). C’est une évolution capitale qui

(eisangelia) et interdit l'esclavage pour dettes afin que les habitants de l'Attique restent des hommes libres. Il créa à côté de l'Aréopage un conseil de 400 membres, future Boulé, et classa les citoyens en quatre classes selon la fortune (pentacosiomedimnes, hippeïs, zeugytes, thètes dans l'ordre de richesse décroissant). Les riches se voyaient réservés les plus hautes charges. En 507, Clisthène est à l'origine d'un redécoupage du territoire et de la création de dix tribus pour ce qui est du découpage

entretenir une trière pendant un an. En raison de son but guerrier, la triérarchie est réservée aux citoyens. Nous apprenons donc par cette information que pour son homme modèle, Xénophon a choisi un des plus riches citoyens, appartenant aux pentacosiomédimnes (Πεντακοσιομέδιμνοι), la plus riche classe censitaire à Athènes. Ischomaque est dans l'œuvre de Xénophon un « modèle » à suivre, puisque Socrate dit, en VI, 16 : « J'ai décidé […] d'aller trouver l'un de ceux que l'on appelle des gens de ''bien''

biens et non comme des hommes libres. Des hommes libres, Solon tire quatre classes censitaires. D'après le nombre de mesures de blé, de vin et d'huile que le citoyen possède, il appartient à l'une des quatre « tribus » suivantes : les pentacosiomédimnes (qui possèdent plus de 500 médimnes de céréales) ; les hippeis (plus de 300 médimnes) ; les zeugites (plus de 200 médimnes) ; les thètes (moins de 200 médimnes). Les plus hautes magistratures ne sont accessibles qu'aux plus hautes

des biens et non comme des hommes libres. Des hommes libres, Solon tire quatre classes censitaires. D'après le nombre de mesures de blé, de vin et d'huile que le citoyen possède, il appartient à l'une des quatre « tribus » suivantes :  les pentacosiomédimnes (qui possèdent plus de 500 médimnes de céréales) ;  les hippeis (plus de 300 médimnes) ;  les zeugites (plus de 200 médimnes) ;  les thètes (moins de 200 médimnes). Les plus hautes magistratures ne sont accessibles qu'aux plus hautes