Perce Jusques Au Fond Du Cœur

nous plonge en effet dans un univers médiéval empreint de magie noire. Elle fait également date dans l'histoire de la littérature, car les poèmes ont l'originalité d'être en prose: Bertrand bouleverse ainsi radicalement la définition de la poésie, jusque-là synonyme d'écriture en vers. « Un rêve » est l'un des poèmes les plus connus de cet unique recueil d'un poète mort très jeune. Comme son titre le laisse supposer, il relate le songe nocturne d'un rêveur revenu à l'état de veille. Mais il s'agit

sacrifier l’amour pour l’honneur. AXE I : DILEMME AMOUR OU HONNEUR Dans ce premier monologue de Rodrigue on le découvre véritablement en exposant le dilemme dont il est immergé. On le voit dès la première stance avec la métaphore « Percé jusques au fond du cœur»(l.291), qui exprime son grand malheur. Le destin le dépasse étant lui un « malheureux objet d’une injuste rigueur ». Le personnage est clairement indécis et il « demeure immobile »(l.295). Ses options à choisir sont représentées équitablement

difficile marque la vie de Rodrigue, laisse une cicatrice ineffaçable champ lexical de l'honneur un des 2 choix, grands nombres d'expressions, laisse présager l'ampleur du dilemme champ lexical de l'amour, de la passion combat intérieur : percé jusques au fond du coeur > 293 atteinte mortelle > 294 juste querelle > 295 âme abattue > 297 cède au coup qui me tue > 298 299 : feu > métaphore > ma hargne, ma vaillance, mon courage 3?0 : peine > douleur, choix difficile 307 : flamme <

Toit! Temple du Temps, qu'un seul soupir résume, À ce point pur je monte et m'accoutume, Tout entouré de mon regard marin; Et comme aux dieux mon offrande suprême, La scintillation sereine sème Sur l'altitude un dédain souverain. Comme le fruit se fond en jouissance, Comme en délice il change son absence Dans une bouche où sa forme se meurt, Je hume ici ma future fumée, Et le ciel chante à l'âme consumée Le changement des rives en rumeur. Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change! Après

Louise Labé , Sonnets (1555) Se voir le plus possible Se voir le plus possible et s'aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge, Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ;Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge, Faire de son amour un jour au lieu d'un songe, Et dans cette clarté respirer librement -Ainsi respirait Laure et chantait son amant.Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême, C’est

impossible a faire. Nous pouvons prendre comme exemple Don Rodrigue dans le Cid qui doit choisir entre perdre Chimène (son fils) ou jeté le déshonneur sur sa famille. Le fils de don Dieg fait l expérience du déchirement acte 1 scène 6 «  perce jusqu’ au fond du cœur par une atteinte imprévu aussi bien que mortel que je sens de rude combat » bien souvent dans cette sorte de conflit la mort apparaît comme un des seules échappatoires. Enfin le conflit peut prendre la forme du conflit amoureux

dernier âge, Il n'a pas de visage. Et il n'a pas de coeur, Et il n'a pas d'odeur. Et il n'a pas pas de foi, "Marche ou crève" est sa loi. Impitoyablement, Il vole l'âme des gens. Le monstre est bien vivant JEAN DE L'ESPINE l'ARGENT 2. Qui argent a, la guerre il entretient, Qui argent a, chacun lui fait honneur : C'est monseigneur ; Qui argent a, les dames il maintient, Qui argent a, tout bon bruit lui advient, Qui argent a, c'est du monde le coeur, C'est la fleur. Sur tous vivants c'est cil qui

vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Alphonse de Lamartine Souvenir. ( Recueil

mortels,Vas-tu jouir enfin de tes droits éternels ?Oui, tel est mon espoir, ô moitié de ma vie !C'est par lui que déjà mon âme raffermieA pu voir sans effroi sur tes traits enchanteursSe faner du printemps les brillantes couleurs.C'est par lui que percé du trait qui me déchire,Jeune encore, en mourant vous me verrez sourire,Et que des pleurs de joie à nos derniers adieux,A ton dernier regard, brilleront dans mes yeux."Vain espoir !" s'écriera le troupeau d'Epicure,Et celui dont la main disséquant

raison. Ainsi, en cédant au désir, on croirait prendre en main notre existence alors que ce serait au contraire cette puissance étrangère à nous-mêmes qui nous maîtriserait à notre insu. Placés au milieu de cette double influence, nous sommes donc fondés à nous demander si nous sommes maîtres de nos désirs, puisque l’hypothèse inverse semble tout aussi plausible. Résoudre ce dilemme réclame tout d’abord de distinguer les raisons pour lesquelles le désir apparaît facilement comme une source de désordre