Perce Jusques Au Fond Du Cœur

fonction et que Rodrigue ne peut aimer Chimère sans bafouer son honneur, «contre mon propre honneur mon amour s'intéresse». Pourtant ils souffrent énormément de cette situation, on le ressent pour Rodrigue comme une blessure mortelle «Percé jusques au fond du coeur», «mon âme abattue», «Cède au coup qui me tue» et pour Phèdre comme une addiction, perdant ainsi le contrôle d'elle même, «mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler», «Je sentis tout mon corps et transir et brûler». Pourtant

Corneille ne l’a pas seulement introduit épisodiquement, sous des rythmes particuliers, comme dans les stances du Cid ou de Polyeucte, il le laisse souvent éclater jusque dans le dialogue. On peut citer le passage du Cid où Rodrigue exprime l’ardeur guerrière que lui inspire l’aveu de l’amour de Chimène : Est-il quelque ennemi qu’à présent je ne dompte ? Paraissez Navarrois, Maures et Castillans, Et tout ce que l’Espagne a nourri de vaillants ; Unissez-vous ensemble et faites une armée ; Pour

délibératif : il s’agit d’exposer le sujet du discours. a) Rodrigue exprime donc tout d’abord son profond désarroi et sa souffrance par une série d’appositions : « Percé » v. 291, « Misérable vengeur » v. 293, « malheureux objet » v. 294 qui le désignent et caractérisent sa douleur. La métaphore de la blessure mortelle « Percé jusques au fond du cœur », poursuivie dans la strophe par les termes « atteinte », « mortelle » v. 292, abattue » v. 295, « coup qui me tue » v. 296, souligne la profondeur de la souffrance

souveraine légèreté, et par lequel il semble porter de l’intérieur le halo lumineux qui l’entoure — ou bien ce halo matérialise le geste formé par les bras et les mains. La tête du Christ, au centre de la sphère, irradie d’une lumière dans laquelle elle se fond, de sorte que les traits du visage ne peuvent être distingués nettement, comme si sa substance se répandait dans toute la sphère, dans tout l’espace dessiné par les mains. Cette dissolution de la tête et son expansion jusqu’au confins d’un univers

douleur est un aspect très présent dans cece scène, car Rodrigue sait que, quelle que soit l’alternaIve du dilemme qu’il choisira, il fera souffrir quelqu’un. Cece douleur est exprimée de nombreuses fois. D’abord de manière directe (« percé jusques au fond du cœur » (v. 291)), mais ensuite de manière un peu moins évidente (« cher et cruel espoir » (v.315)). On retrouve le champ lexical de la souffrance (« aceinte imprévue aussi bien que mortelle » ; « malheureux » ; « âme abacue » ; « mon mal

tard dans un bal champètre Les couples mains sur les épaules Dansèrent au son aigre des cithares Ils n’avaient pas oublié la danse Ces morts et ces mortes On buvait aussi Et de temps à autre une cloche Annonçait qu’un autre tonneau Allait être mis en perce Une morte assise sur un banc Près d’un buisson d’épine-vinette Laissait un étudiant Agenouillé à ses pieds Lui parler de fiançailles Je vous attendrai Dix ans vingt ans s’il le faut Votre volonté sera la mienne Je vous attendrai Toute votre vie Répondait

haine et sa colère/J’attire ses mépris en ne me vengeant pas. »… -le système de balancement : « L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras » ; « L’un me rend malheureux, l’autre indigne du jour. » (renforcé par l’alexandrin équilibré par la césure régulière à l’hémistiche 6//6). -le système d’écho : certaines formules sont reprises ou répétées au fil du monologue : L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras »/« L’un me rend malheureux, l’autre indigne du jour. » ; « O Dieu, l’étrange peine

haine et sa colère/J’attire ses mépris en ne me vengeant pas. »… Le système de balancement : « L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras » ; « L’un me rend malheureux, l’autre indigne du jour. » (renforcé par l’alexandrin équilibré par la césure régulière à l’hémistiche 6//6). Le système d’écho : certaines formules sont reprises ou répétées au fil du monologue : L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras »/« L’un me rend malheureux, l’autre indigne du jour. » ; « O Dieu, l’étrange peine 

pause narrative, comme moment de réflexion pour le personnage. Rodrigue exprime donc tout d’abord son profond désarroi et sa souffrance par une série d’appositions : « Percé », « Misérable vengeur », « malheureux objet » qui le désignent et caractérisent sa douleur. La métaphore de la blessure mortelle « Percé jusques au fond du cœur », suivis dans la strophe par les termes « atteinte », « mortelle » « abattue » et « coup qui me tue », souligne la profondeur de la souffrance ainsi que les adjectifs

Il débute sa carrière de haut fonctionnaire par le poste de sous-préfet d’Yssingeaux puis sous Napoléon III il est préfet du Var en 1848 puis il devient préfet de la Seine de 1853 à 1870. Dans cet extrait, Zola nous offre une image de Paris au cœur des travaux (l.1-14) et insiste sur l‘enrichissement et la fortune d’Aristide Saccard des lignes 15 à 22. Par cette description de Paris, Zola dénonce l’ampleur des travaux accomplis ainsi que l’enrichissement de la classe bourgeoise. En quoi