Perce Jusques Au Fond Du Cœur

disent les métaphores de la blessure qui transposent sur son corps ce qui se déroule dans son âme : « percé jusques au fond du cœur » « mon âme…cède au coup qui me tue ». Le personnage est clairement indécis et il « demeure immobile »(l.295). Dans la première strophe, Rodrigue désespère. Il est abattu comme « son âme abattue cède au coup qui le tue. ». L’hyperbole  «  Percé jusques au fond du cœur » intensifie son désespoir. Il décide tout d'abord de ce donner la mort: vers 39 et 40 parce que dans

LE CID - Corneille Acte I Scène 6 Stances du Cid Stance 1 Percé jusques au fond du coeur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé, ô Dieu, l'étrange peine ! En cet affront mon père est l'offensé, Et l'offenseur le père de Chimène ! Stance 2 Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour

haine et sa colère/J’attire ses mépris en ne me vengeant pas.  Enfin il y a un système d’opposition qui souligne la situation ambivalente de Rodrigue. On peut remarquer les antithèses « juste »/ »injuste » (v.293-94), « père »/ « maîtresse », « cœur »/ « bras » qui expriment la divergence entre l’amour et l’honneur mais aussi les oxymores comme « aimable tyrannie », « Cher et cruel espoir », « Digne ennemi  », ces procédés expriment aussi la situation paradoxale de Don Rodrigue. Cependant

délibératif. Nous allons démontrer que le lyrisme élégiaque est présent dans ce texte : En effet, dès les premiers vers du premier dizain, en se servant d’une hyperbole, Rodrigue nous décrit le sentiment de désespoir dans lequel il se trouve : ?Percé jusques au fond du c?ur’ (v1) ?D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle’ (v2) Il exprime ainsi ses sentiments tels qu’il les voit et les ressent. De plus, l’emploi du champ lexical de l’affectivité souligne l’appartenance de ce texte au registre lyrique

d’une hyperbole, Rodrigue nous décrit le sentiment de désespoir dans lequel il se trouve : ‘Percé jusques au fond du cœur’ (v1) ‘D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle’ (v2) Il exprime ainsi ses sentiments tels qu’il les voit et les ressent. De plus, l’emploi du champ lexical de l’affectivité souligne l’appartenance de ce texte au registre lyrique. ‘amour(v12), maîtresse(v13), cœur(v14), flamme(v15)’ Ainsi, les sentiments de Rodrigue sont mis en relief. On peut également

blessure qui transposent sur son corps ce qui se déroule dans son âme : « percé jusques au fond du cœur » « mon âme…cède au coup qui me tue ». Ce dilemme est par lui analysé dans tous ses aspects, et le combat de ces valeurs soudain contradictoires s’exprime par des constructions binaires -des antithèses par exemple : « Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse. Il faut venger un père, et perdre une maîtresse. L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras. » S’opposent ici honneur et amour, père

d’une hyperbole, Rodrigue nous décrit le sentiment de désespoir dans lequel il se trouve : ‘Percé jusques au fond du cœur’ (v1) ‘D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle’ (v2) Il exprime ainsi ses sentiments tels qu’il les voit et les ressent. De plus, l’emploi du champ lexical de l’affectivité souligne l’appartenance de ce texte au registre lyrique. ‘amour(v12), maîtresse(v13), cœur(v14), flamme(v15)’ Ainsi, les sentiments de Rodrigue sont mis en relief. On peut également

également traduit par la figure de l’antithèse, ce qui souligne l’opposition entre ces deux alternatives. Dans la première strophe, le père de Rodrigue est « l’offensé » mais c’est « l’offenseur, le père de Chimène ». D’un côté, la vengeance « m’anime le cœur » mais de l’autre son amour »retient son bras » Son choix est cruel cat il perd forcément une personne qui lui est chère. »M’es-tu donné pour perdre ma Chimène? » L’oxymore de la troisième strophe , « aimable tyrannie » renforce ce sentiment de choix

hyperbole, Rodrigue nous décrit le sentiment de désespoir dans lequel il se trouve : ‘Percé jusques au fond du cœur’ (v1) ‘D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle’ (v2) Il exprime ainsi ses sentiments tels qu’il les voit et les ressent. De plus, l’emploi du champ lexical de l’affectivité souligne l’appartenance de ce texte au registre lyrique (poétique). ‘amour(v12), maîtresse(v13), cœur(v14), flamme(v15)’ Ainsi, les sentiments de Rodrigue sont mis en relief. On peut également

liens du cœur ou du sang ? C’est autour de ces questions que la pièce est fondée. Il est l’un des personnages principaux de la pièce. * On mentionne aussi Chimène, fille de Don Gomès et maîtresse de don Sanche et de don Rodrigue dont elle est aussi l’amante. C’est la cause du malheur de Rodrigue. Axe 2 : Monologue tragique Registre. Le registre dominant est le registre tragique, il accentue le désespoir de Rodrigue : « Cède au coup qui me tue. », « Percé jusques au fond du cœur », « Je