Perdre Conscience

est vrai qu’il apparaît difficile d’être serein quand on prend conscience de certaines réalités, telles que les injustices, la misère, etc. De plus, si être heureux signifie bien satisfaire tous ses principaux désirs, force est de constater que le réel contrarie bien souvent nos aspirations. Comment, dès lors, ne pas être tenté de se réfugier dans des illusions réconfortantes ? Cependant, regarder la réalité en face, en toute conscience et objectivité, n’est-ce pas là une exigence de la raison ? Comment

Les lapsus, les actes manqués, les rêves témoignent de l’existence en nous d’une activité psychique inconsciente. Pourtant ce qui fait qu’à travers le temps je continue de me reconnaître, c’est justement l’unité de mes pensées en une seule et même conscience, un même moi. Introduire l’idée qu’il y ait des pensées non conscientes dans mon esprit n’est-ce pas menacer l’unité du sujet ? L’hypothèse d’un inconscient psychique revient-elle à admettre un autre moi en moi ? Ou bien l’hypothèse d’un inconscient

désir de ces gens, en phase terminale. Ceux-ci, malgré leur immense souffrance, ne veulent pas perdre leur dignité. Ces gens n’en peuvent tout simplement plus de souffrir. Il est tout à fait normal qu’ils aient l’envie d’en finir et de partir vers un monde sans souffrance. Je ne comprends pas les gens qui n’envisagent pas l’euthanasie comme légale. Comme Sue Rodriguez, c’est gens qui en viennent à perdre leur autonomie, n’ont plus le goût de vivre et ne se sente plus en sécurité. C’est ici qu’entre

bien la forme du labyrinthe absolu » Jean Sgard. Si on part de la devise que tout roman peut être analysé comme un labyrinthe, simple ou complexe, avec le roman, Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, de Prévost, on fait que s’y perdre. Les personnages, eux, se perdent dans ses interminables errances, dans leurs passions, leurs tourments et désespoirs et nous avec eux. Prévost suscite des questions, tout au long de son roman, quelques unes restant sans réponse dans cette énigmatique

amour est criminel, impossible et non correspondu. En sachant qu’une autre possède l’objet de son désir, sa jalousie est réveillée, son tourment passe au désespoir. B-Haine, ou imagination -La jalousie de Phèdre finit par l’aveugler, par lui faire perdre sa lucidité réçamment acquise et réveiller son imagination, ce ne la fait que souffrir d’avantage. Elle s’imagine l’amour partagé et parfait entre Hipolyte et Aricie, un bonheur infini et qu’elle n’aura jamais. -L’utilisation du mot “charme” au v

traversé la rue sans avoir conscience que le feu était rouge! » Ai-je agi inconsciemment? « Nous n'avions pas conscience de les condamner à mort », c'est ce qu'ont prétendu les policiers et les gendarmes français qui ont arrêté les Juifs lors de la rafle du Vél d'hiv'. Ont-ils agi inconsciemment? Dans ces deux cas, se réfère-on au même concept de conscience? Ne faut-il pas distinguer la conscience comme perception de nous-mêmes et de ce qui nous entoure de la conscience comme perception du bien

au bonheur, c’est plutôt nous ! Si le macrocosme ne dépend pas de nous, le bonheur repose sur un accord extérieur et l’intérieur dépend de nous. 1. On croit que les obstacles au bonheur sont extérieurs, mais ils sont plutôt intérieurs : •conscience malheureuse •désirs ne pouvant pas être comblés •savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses 2. Si notre action sur le monde extérieur peut être limitée, d’où une certaine impuissance, il peut y avoir une puissance sur

destituer qu’en fonction du regard de l’autre qui me reconnaît comme l’ayant ou ne l’ayant pas. C’est donc par le regard de l’autre que l’on se définit nous-même, d’où cela fait bien ressortir le côté périssable de la chose, que l’on peut perdre sans que moi, je ne perdre rien. Il y a donc dans le texte une opposition entre ce qui est essentiel à moi et ce qui est relatif à l’autre. Et les qualités ne sont que ce rapport, ce qui en fait ressortir son côté passager et surtout, superficiel. Du même

chose qu'une simple privation, qu'un simple éloignement de la loi, une perte de la raison et de la droiture" Extrait de Serment sur l'honneur Paul Ricoeur "le mal et ce dont aucune parole ne peut rendre raison" Hegel: la génialité morale "la conscience est la génialité morale qui sait comme voix divine la voix intérieur de son savoir immédiat" "un Je qui est Nous, un Nous qui est Je" Rousseau: "il y a deux principes antérieurs a la raison, l'amour de soi et la pitié" "Spinoza "je ne suis

La conscience est la connaissance que l'homme a de ses pensées, de ses sentiments ou de ses actes, en rapport avec son entourage. Quand on dit "Il reprit conscience après son accident" ou "J’ai eu conscience qu’il pleuvait", aucune évaluation d’ordre moral n’est concernée, il est simplement dit que la conscience était en état de fonctionner. Aussitôt qu’elle le fait, que nous le voulions ou pas, elle se retourne continuellement sur nous-mêmes en vue d’un jugement sans appel "Ai-je raison? Ai-je tort