Perfection

I. Une incarnation de la perfection Le portrait brossé par Mme de la Fayette présente Mlle de Chartres comme une incarnation de la perfection par sa beauté physique, sa noblesse de haut rang et sa vertu. 1. Le portrait physique Il s'agit de la première apparition de Mlle de Chartres, le lecteur s'attend à ce que l'auteur brosse son portrait  qui débute traditionnellement avec le portrait physique. Mais le narrateur se contente de reprendre  au début de la description le terme « beauté » pour

suivante, « l’amitié considérée dans sa perfection est l’union de deux personnes liées par un amour et un respect égaux et réciproques ». Dès lors peut-on se demander si l’amitié peut être entendue comme une forme privilégiée de la connaissance d’autrui ? En prenant pour objet de réflexion et comme niveau d'exigence l'amitié « considérée dans sa perfection », Kant s'inscrit apparemment dans la grande tradition aristotélicienne des morales de la vertu. La perfection est naturelle, donc toujours accessible

cristallisation c’est dans le domaine de la science, qui signifie transformer une matière en cristaux. Avec Stendhal, la cristallisation c’est “l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections.”. C'est-à-dire une idéalisation dans l’imaginaire du sentiment amoureux, d’objets d’amour, d’une relation amoureuse. La première cristallisation assure la durée de l’amour avec des craintes, des doutes, des incertitudes… C’est la cinquième étape

l'égalité. Plusieurs leçons peuvent être trouvées et complètent l'idée qu'une utopie n'est qu'une transposition du monde servant à faire prendre conscience des travers de notre monde. Écriture d'invention Son pays, madame, est celui de la perfection. Les hommes sont en recherche éternelle de ce qui pourra être le plus évolué, le plus pointu, efficace, rapide, précis, fort, intelligent, puissant, élevé. Oui, son pays, madame, se nomme Pulchritudo. Il est possible de s'y rendre seulement si

demi-teinte de la cour : monde des apparences et des manières policées, royaume des intrigues et des liaisons. Il ignore si la princesse de Clèves sera une reine de vertu ou au contraire une intrigante. I- Un portrait élogieux. 1) Un modèle de perfection. Série d’informations sur le personnage : - informations physiques : « beauté, extrême jeunesse, grande beauté, blancheur de son teint, cheveux blonds, éclat, traits réguliers, visage plein de grâces et de charmes ». - informations sociales

* Portrait très élogieux avec un modèle de perfection. Elle est extrêmement belle (l-1 et 2) = substantif répété + adj mélioratif. * Champ lexical qui porte l’accent sur la beauté. (l-29) = beauté hiérarchisé, avec substantif + adj (la + belle entre les + belles) * Champs lexical du regard = admiration de la cour submergée par sa beauté. * (l-31), utilisation «on» = très grande collectivité qui renforce la beauté, tel la perfection qui dépasse la réalité. * (l-5) = apprend que

que Dieu veut, ce n’est pas qu’Adam commette la faute alors que cela lui a été défendu, ce que Dieu veut et qu’on tire de cet exemple, c’est jouer le rôle que joue la lumière naturelle quand on fait l’expérience du poison, c’est augmenter notre perfection en matière de connaissance. C’est ce point qui retient l’attention de Gilles Deleuze dans son analyse de ces textes : Dieu ne produit pas le mal, il nous apprend ce qu’est le mauvais, ce qui peut nous détruire, détruire notre rapport global, c'est-à-dire

physique et morale élogieuse, et aussi de l’introduire dans le théâtre de la cour, parmi l’aristocratie à Paris. I. Une incarnation de la perfection Le portrait brossé par Mme de la Fayette présente Mlle de Chartres comme une incarnation de la perfection par sa beauté physique, sa noblesse de haut rang et sa vertu. 1. Le portrait physique Cette incarnation de la perfection débute avec le portrait physique de Mlle de Chartres . On a une insistance manifeste sur la beauté du personnage , la répétition du

mouvement littéraire du classicisme. Le classicisme est un mouvement culturel, esthétique et artistique qui se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection où son maître mot est la raison. Dans les premières pages de ce roman, l'auteur décrit la cour sous Henry II, où règnent magnificence et galanterie mais où dominent également les passions amoureuses et l'hypocrisie. Le personnage principal, Mlle

besoins qu'ils en ont: comme ils la reçoivent sans étude, ils n'ont pas le bonheur de la conserver; et toutes les fois qu'elle leur est donnée, elle leur est nouvelle, puisque, la nature n'ayant pour objet que de maintenir les animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur inspire cette science nécessaire, toujours égale, de peur qu'ils ne tombent dans le dépérissement, et ne permet pas qu'ils y ajoutent, de peur qu'ils ne passent les limites qu'elle leur a prescrites. Il n'en est pas de même de