Personnage De La Peste Tarrou

Dissertation Le personnage est un individu qui a une place plus ou moins importante dans un récit. Dans un roman traditionnel, il est identifié comme une personne dont les traits se définissent au cours du récit et sous la plume de l’écrivain. Ca peut être un personnage fictif ou tire profit de ses expériences personnelles et se construit lui-même en fonction de ses connaissances et de son milieu on parle donc plus d’un individu. En effet, un personnage est essentiel au roman pour la fonction

est l’histoire de personnages inséparables d’un environnement social avec lequel ils entretiennent des rapports divers. La place qu’ils occupent, identifiable à leurs actions, à leurs choix, et à leurs sentiments, permet de comprendre les idées, les idéologies et les valeurs dont ils sont porteurs. Les relations entre les personnages et la société sont révélées à travers des portraits, des actions, des paroles, des réflexions : on peut alors remarquer à quel point les personnages sont les témoins

lexical de l’obligation : « il faut que » répété : martèlement pour se convaincre ? pour se donner du courage ? ✓ Ponctuation : les points de suspension peuvent dire de manière tacite l’horreur de sa prise de conscience (on l’a dit : K. est un personnage qui est tourné du coté de la vie, et là il est dans l’obligation d’être du coté du meurtre >> insupportable pour lui) ✓ Toutes les répliques de K commencent par la conjonction « mais » : comme s’il essayait lui-même de trouver des arguments

d'ailleurs là pour mettre à distance la réalité des choses au profit d'une analyse détaillée des mouvements de la passion. Dans La Nouvelle Héloïse, par exemple, si les réalités sociales ne sont pas tues, elles structurent même l'intrigue du roman, les personnages de Julie et de Saint-Preux ne semblent exister que dans l'expression exaltée de leurs sentiments et l'intensité de leurs plaintes. De même, les paysages sentimentaux brossés dans ce roman sont totalement idéalisés, purifiés de toute mesquinerie

« Sans personnages, point de roman » (A. Burgess). En effet, quelque soit le genre du roman, les personnages sont le moteur de la fiction et c'est avec eux que l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut accorder au roman. Selon Claude Roy, « Les grands romans sont la chronique des petits, des obscurs, des sans grades ». Le roman - œuvre littéraire que l'on côtoie le plus - et à fortiori le grand roman a plus souvent décrit des figures mythiques que des personnages banals

génocides, les inégalités. Cela lui amène à écrire Les Justes, un récit théâtral parut en 1949, qui a lieu en Russie en 1905, et qui fait réfléchir au lecteur si le fait de tuer des gens peut se justifier. Pour cela il invente un dialogue entre les personnages de l’histoire où ils discutent sur ce sujet, juste avant qu’ils exécutent un attentat terroriste. La première thèse expose le fait que l’action révolutionnaire est sans limites et elle est défendue par Stepan. Elle dit que la vie humaine peut

des figures exemplaires dont l’importance découle de la puissance de leur contexte indigène immédiat qu’ils paraissent transcender. C’est dit à la perfection dans un jugement sur Camus qui survient presque à la fin de l’habile démystification du personnage à laquelle se livre Conor Cruise O’Brien, dans un livre qui ressemble beaucoup à l’étude de Raymond Williams sur Orwell (et paru dans la même collection, les « Modern Masters » (3). O’Brien écrit : « Il est probable qu’aucun auteur européen de

www.sujetdebac.fr Objet d’étude : Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Texte A : Guy de Maupassant (1850-1893), Une Vie, chapitre XIV (1883) Texte B : Emile Zola (1840-1902), Germinal, septième partie, chapitre VI (1885). Texte C : Jean Giono (1895-1970), Regain, deuxième partie (1930). Texte D : André Malraux (1901-1976), La Condition humaine, septième partie (1933). Texte E : Albert Camus (1913-1960), La Peste, cinquième partie, chapitre 5 (1947). Bac 2009 – Série

9FRGEIN1 1/8 Objet d'étude: Le roman et ses personnages: visions de l'homme et du monde. Texte Texte Texte Texte Texte A : Guy de Maupassant (1850-1893), Une Vie, chapitre XIV (1883). B : Emile Zola (1840-1902), Germinal, septième partie, chapitre VI (1885). C : Jean Giono (1895-1970), Regain, deuxième partie (1930). D: André Malraux (1901-1976), La Condition humaine, septième partie (1933). E : Albert Camus (1913 - 1960), La Peste, cinquième partie, chapitre 5 (1947). 9FRGEIN1

temporalité. Lignes 652-662 : Thésée est remplacé par Hippolyte. 3ème personne-> Ariane, 2ème personne-> Hippolyte et 1ère personne-> Phèdre. Cette dernière est totalement dans le fantasme ; elle réécrit le mythe du minotaure en modifiant les personnages. Le « je » est renforcé au vers 655 par la forme d’insistance répétée deux fois « c’est moi » en sous-entendant PAS Ariane. « Ma sœur » signifie donc Ariane. Elle se substitue à elle. On le voit bien lorsqu’elle dit : « je l’aurais devancée ».