Perte D Humanité

DU THÈME a. Les mythes sous-jacents — Le séducteur : celui qui, pour une raison particulière ou par un charme spécial, sait plaire (Orphée chez les Grecs, etc.) — Le profanateur : celui qui défie Dieu/les dieux pour assumer sa liberté et son humanité (Prométhée chez les Grecs, Adam et Ève chez les Hébreux, Faust, etc.) b. Des personnages historiques ? — le Comte de Villamediana, qui eut un grand nombre de liaisons avec des femmes de toutes conditions, et périt mystérieusement assassiné

volonté n'est pas prise en compte. Cette perte de contrôle s'accompagne de nombreuses hallucinations, de rêves cauchmardesques comme on peut le remarquer au chapitre IV : "Pierre avait ouvert les yeux et regardait, surpris d'être là, réveillé de son cauchemar" (l 493-494). Ce héros ne sait plus vraiment qui il est, sa mémoire lui échappe, sa vie lui glisse entre les mains, sans rien pouvoir y faire, il subit. Plus les évènements s'enchainent, plus la perte de controle s'installe, c'est ainsi que le

lieu (ch.37, p.347-355) Voyage de 6 jours : morts, promiscuité, faim, soif… d. Le camp de concentration L’expression ultime de la perte d’humanité Processus rationnel et réfléchi de déshumanisation « On m’a emmené, comme des milliers de gens, parce que nous avions des noms, des visages ou des croyances qui n’étaient pas comme ceux des autres.[…] dans un lieu ou toute humanité s’était retiree…. » (p.26) C’est ce que Brodeck appelle le Kazerskwir (cratère) : Un vide très noir, très profond (p.26) Le processus

la vieillesse, la mort, ceux sont bien là des réalités désagréables qui ne préservent personne. Au travers de ce que me dit Madame F, je ressens une souffrance psychologique : la peur de mal vieillir, elle en pleure. Elle a conscience de sa perte d’autonomie. Elle a de nouveau fait une chute et pour l’instant elle ne peut plus marcher. De ce fait, elle a perdu de son indépendance, de son intimité aussi. Cependant, malgré sa souffrance, il y a chez elle, beaucoup de volonté quant à sa rééducation

une distinction entre la nature et la culture. L’idée est que l’homme ne peut se caractériser simplement en opposition à l’animal, mais il le peut en acceptant par la réflexion ce qu‘ils ont en commun, ce qui éclaircie son origine mais aussi son humanité. Rousseau dans cet extrait fait une distinction de l’homme et de l’animal du point de vue métaphysique, il cherche la connaissance de la nature des choses, il fait une étude de l’être. L’animal est comparé par Rousseau comme étant une machine

manifestation de soi. Il a ainsi non seulement une valeur morale mais aussi une valeur anthropologique. Le risque d'aliénation Marx, s'il voit dans le travail la réalisation de l'essence humaine, montre aussi que le travail peut perdre toute humanité dans le cadre de l'organisation capitaliste. Il souligne le caractère aliénant de la division du travail dans la manufacture. Par définition, l'aliénation est une dépossession de soi. Pour Marx, le travailleur est aliéné de trois façons:

Par exemple, Emmanuel Kant qui est un philosophe allemand du XVIIIème siècle écrit en opposition au texte de Benjamin Constant nommé Des réactions politiques intitulé D'un prétendu droit de mentir par humanité quiest un cours essai dans lequel il explique qu'il ne faut pas mentir même par humanité. Constant qui est un romancier essayiste du XVIIIème et du XIXème siècle explique que dire la vérité est un principe moral et que c'est un devoir mais que si l'on respecte strictement ce principe, cela

mieux du monde. » En outre, lorsque Candide, Cunégonde et la vieille s'embarquent pour l'Amérique, notre héro espère que le nouveau monde sera meilleur que celui-ci, dans lequel il y a vécu la guerre, l'emprisonnement, un tremblement de terre, la perte d'un être cher… « Nous allons dans un autre univers, disait Candide ; c'est dans celui-là, sans doute, que tout est bien. Car il faut avouer qu'on pourrait gémir un peu de ce qui se passe dans la nôtre en physique et en morale. […] C'est certainement

la recherche du bonheur, si la morale se substitue au bonheur en tant que souverain bien, alors cela signifie-t-il que l'on doit se résigner à une vie de malheur ? Il conviendrait alors de renoncer au bonheur en comprenant qu'il ne s'agit pas d'une perte réelle car celui-ci est "idéal de l'imagination" et que le poursuivre, c'est poursuivre une chimère. La morale n'étant par ailleurs pas une source de perpétuel déplaisir, il est possible d'être moral sans sacrifier son intérêt, sa joie, son bien-être

tentait de réconcilier l’ inconciliable, la frivolité de l’humeur avec la douleur de l’âme. C’est peut-être pourquoi « Colloque sentimental » scelle l’ absence de dialogue dans une forme paradoxalement dialoguée et où la fin du poème entérine la perte du sens des mots et l’ aporie du discours : « Et la nuit seule entendit leurs paroles ». Tout se passe dans ces œuvres comme si les mots du langage ne pouvaient plus faire advenir le sens, lequel se trouve dès lors pris en charge par le poète musicien