Perte D Humanité

m'as-tu pris la lumière Que j'avais parmi les vivants ? As-tu donc pensé, fatal maître, Qu'à force de te contempler, Je ne voyais plus ce doux être, Et qu'il pouvait bien s'en aller ? T'es-tu dit que l'homme, vaine ombre, Hélas! perd son humanité A trop voir cette splendeur sombre Qu'on appelle la vérité ? Qu'on peut le frapper sans qu'il souffre, Que son coeur est mort dans l'ennui, Et qu'à force de voir le gouffre, Il n'a plus qu'un abîme en lui ? Qu'il va, stoïque, où tu l'envoies

séculaire des sciences politiques. Ce concept, comme bien d'autres, multiforme et largement polysémique, Hannah Arendt refuse d'en donner une définition essentielle et naturelle et ne base son analyse que sur une évolution historique de l'autorité. La perte de l'autorité, ou plutôt des autorités traditionnelles, a été généralement provoquée par la montée de mouvements politiques profitant souvent d'une atmosphère sociale et politique dans laquelle le système des partis avait perdu son prestige et l'autorité

Rhinocéros puisque plus aucune valeur fondatrice n'agit comme repère stable. Les humains ne sont plus distincts des animaux, pas même par leurs noms: les Bœuf, Dudard, Daisy portent déjà dans leur nom le renoncement progressif à leur qualité d'humains. La perte d'identité et l'incapacité à assumer efficacement son rôle d'humain logique font de Rhinocéros une parabole tragique, qui va au-delà du "rire qui châtie": le rire de Ionesco dénonce et surtout, déplore. L'absurde peut se définir comme un compromis

intelligence et notre volonté individuelle et collective. Les chantiers du vieillissement La santé est souvent au cœur de nos préoccupations. Si les problèmes peuvent apparaître dès l’enfance, l’augmentation de la morbidité comme celle des situations de perte partielle ou plus grave d’autonomie au fil de l’âge tendent à accroître les inquiétudes. Vérité ou erreur autour de la surconsommation médicale des vieux, l’analyse statistique doit être maniée avec prudence. Elle protège d’un pessimisme excessif en

technique qui contribue à l’humanisation de l’homme peut également participer à sa deshumanisation puisque les hommes deviennent dépendant de leur technologie au point de remettre en question leur liberté ; les outils contribuent aussi à une certaine perte de responsabilité du sujet puisqu’ils remplacent de plus en plus les hommes. La technique peut-être également vue comme une menace pour l’humanité avec l’invention d’armes ou de bombes nucléaire par exemple. Dans le même sens de l’univers de la

chômage de masse, le travail est devenu un enjeu politique économique et social. En effet on assiste, depuis une trentaine années à la mise en place de politique favorisant la relance de celui-ci. Nécessaire, car depuis la fin des « 30 glorieuses » la perte de son emploi signifie de plus en plus souvent rupture du lien social et marginalisation de la société. De plus on assiste à une précarisation du travail. Ce qui conduit une part croissante de travailleurs à être considérés comme pauvres et ne peuvent

et cette seule et unique année a suffit pour le détruire complètement. Intellectuellement, il était toujours un homme car il pouvait penser, mais physiquement il n’en était plus un ; il n'avait plus de nom, était maltraité,... On lui a ôté toute humanité, jusqu'à lui donner un numéro à la place de son nom, et le nommer "stück", qui signifie « pièce » en allemand. Rien qu’à cause de ça, Primo Levi n’est plus considéré comme un homme, mais comme un moins que rien. A force de considérer un être humain

de réel que veut créer l’auteur : Marie, la jeune dactylo, qui le trouve « bizarre », et désire l’épouser ; Raymond, le voisin, un entremetteur plutôt fruste ; le vieux Salamano, qui ne cesse de battre son chien, et se désole de sa perte. Ils constituent une humanité médiocre, dans laquelle Meursault pourrait bien trouver sa place.             Mais Meursault est l’étranger. Étranger au monde. Ce modeste employé de bureau paraît insensible et passif. Il semble vivre dans l’instant. Pour lui, l’amour

Première partie L’humanité… ce simple terme nous donne d’innombrables aspects à discuter ou à débattre. Cette même humanité a été au cours de l’histoire, de nombreuses fois victimes de leurs semblables. Au cours des siècles précédents, chaque époque apportait de majestueux changements, mais aussi, un certain lot de conflits. Malheureusement, le XXe siècle n’y échappe pas et même qu’il est témoin des plus grandes tensions internationale que l’humanité est connue. Ces tensions eurent comme conséquences

à la religion, un attachement sincère et pur. Enfin, le quatrième personnage qui incarne cette pureté est Philippes Strozzi. Dans son monologue de l’acte II, scène 1, il déplore la décadence de Florence et sur un ton pathétique, il dit : « Pauvre humanité ! quel nom portes-tu donc ? celui de ta race, ou celui de ton baptême ? ». Le nom de sa race porterait le péché originel alors que celui de son baptême en serait lavé : cette référence biblique montre d’une part qu’il a une bonne connaissance de