Petrouchka

les Ballets russes éblouissent la scène parisienne par leur nouveauté chorégraphique et musicale (par exemple Stravinski et son Sacre du printemps en 1913 au théâtre des Champs-Élysées). Mais c’est Igor Stravinsky qui déroute le plus avec L'Oiseau de feu, Petrouchka, ou le Sacre du Printemps en 1913. Les Ballets russes de Diaghilev provoquent les mêmes réactions horrifiées lors de la première de l’Après-midi d’un faune, sur la musique de Debussy, où l’art du chorégraphe est dynamis c’est à Paris que les compositeurs

des saisons russes à Paris va se répéter d'année en année [...] » (lignes 77 à 79) D'autres pièces vont alors être présentées au public parisien. Parmi les plus connues on retrouve L'oiseau de feu (1910), Le spectre de la rose (1911) ou encore Petrouchka (1911). L'Oiseau de feu, inspiré d'un conte national russe, est crée le 25 juin 1910 à l'opéra de Paris. NIJINSKY y tient un rôle important face à la partition complexe d'Anna PAVLOVA. Complexité due à la partition musicale de STRAVINSKY. Il y

Paris par Serge de Diaghilev. Ce dernier lui propose alors de réaliser un ballet, qui sera intitulé l'« Oiseau de feu » (1909-1910). Son oeuvre, très conséquente, est marquée par une originalité rythmique et orchestrale. Il compose entre autre « Petrouchka » (1911) et le ballet le « Sacre du printemps » (1913). Copyright © Collège Jean Arnolet de Saint Saulge Page 4/6 Le Sacre du Printemps La guerre le contraint à rejoindre la Suisse, où ses compositions sont interrompues. Au lendemain du conflit

d'après Büchner) LULU (opéra) Suite pour quatuor à cordes. Anton Von WEBERN (autrichien) 1883-1943 • • Variation pour piano Première cantate STRAWINSKY (russe) 1881-1971 Bela BARTOK 1881-1945 • L'oiseau de feu • Petrouchka • Le sacre du Printemps Le château du prince Barbe-Bleue Il révolutionna la musique en renonçant au système tonal au profit d'un nouveau système : le dodécaphonisme. Elève de SCHOENBBERG, il fut notamment dans Suite pour quatuor à cordes

le pantalon blanc. Mais le Romantisme lui a donné une mélancolie lunaire. -Arlequin n’a pas gardé son masque de cuire noir à moustaches et, il joua l’homme à bonnes fortunes au sens des affaires. -Le Hanswurst allemand, Kasperl de Vienne et le Petrouchka Russe sont aussi des cousins de Pierrot. -Le Napolitain Pulcinella devint une marionnette à Londres où on l’appela Punch. De même polichinelle entra en rapport avec Guignol à Lyon au XVIIIe siècle. -Le Capitan se trouve au japon sous le nom de

donner naissance à de nouveaux genres. a) L’emprunt à des formes anciennes La Tantomoresque (ou « affiche vivante ») -> jeu scénique mené par 2 ou 3 acteurs derrière une toile peinte qui laisse apparaître leurs têtes à travers des trous. Petrouchka, le Guignol russe -> reprise des personnages traditionnels en les politisant. -> acteurs habillés et maquillés comme des poupées (pas de marionnettes) Les « petites formes » -> reprise de l’opérette et du vaudeville. -> réappropriation ironique

commence à composer de la musique pour ballet. A partir de 1914 il voyage beaucoup. Il meurt à New York en 1971. Sa musique marque un tournant au début du XXe siècle. D’autres œuvres de Stravinsky : « Le sacre du printemps », « L’oiseau de feu », « Pétrouchka », … L’auteur du texte : Charles Ferdinand Ramuz (1878 – 1947) naît à Lausanne en 1878. Il se rend à Paris pour préparer une thèse et y rencontre de nombreux auteurs. Il se consacre à l’écriture de romans. Ses écrits tendent ensuite vers la poésie…

(Akounine) Иpинa – Irina : Иpa – Ira (Erofeev) Пëтp – Piotr : Пeтpyшкa – Pétrouchka ; Пeтpyшa – Pétroucha (Dostoïevski) Un lecteur de la traduction française (d’ailleurs excellente) du Double de F. Dostoïevski aura du mal à comprendre pourquoi le personnage (Goliadkine) s’adresse à son domestique (mentionné comme Pétrouchka par l’auteur) en utilisant trois formes différentes du prénom, l’appelant tantôt Piotr, tantôt Pétrouchka, tantôt Pétroucha : « - Non, non, Piotr ! Non, Pétroucha, (…) Tu vois bien

XXème siècle, Igor STRAVINSKY*. *[Pour la biographie de Stravinsky, vous reporter à votre travail fait avec Mme Lesvignes]  Elle cite des compositions de STRAVINSKY : « L’oiseau de feu » (1910), « Le Sacre du Printemps » (1918), « Les Noces de Petrouchka » (1911), « Ragtime » (1918), « Le Renard » (1916).  On y trouve des éléments de l’œuvre du compositeur : la clé de sol, le rossignol, le serpent, l’oiseau de feu, l’éléphant, la mort, l’amour…  Par ses formes, ses couleurs, elle a certainement

devenu un succès populaire, en partie grâce à la vogue du sujet. Pierrot, un personnage de la commedia dell'arte, mi-pantin muet, mi-être sensible, représente l'homme qui doute de lui-même. Ce sujet a également séduit Picasso et Stravinski (dans "Petrouchka").Selon Schoënberg, on ne peut attacher une trop grande importance au texte de Giraud, que la traduction allemande de Hartleben tire vers l'expressionnisme bien que la réflexion sur soi du compositeur, sous le masque déformant, tragique et dérisoire