Peut On Agir Moralement

lui ou hors de lui, lui intimait des ordres. Et pourtant, le sujet doit bien se juger lui-même sans quoi ce jugement ne serait pas vraiment moral. Or, s’il se juge, il a toutes les chances de ne pas être impartial. Dès lors, on peut se demander si la conscience morale peut se concevoir comme une sorte de tribunal et si oui, s’il s’agit d’un tribunal forgé ou réel. Tel est le problème que Kant résout dans cet extrait de sa Doctrine de la vertu. Le philosophe veut montrer que c’est légitimement que

De part leur étymologie, une imbrication de ces deux notions semble bien présente. Il faut s’interroger sur la définition de ces deux termes pour comprendre un peut plus cette imbrication. Si l’on part du principe que le droit est un ensemble de lois qui définit les permissions et les interdictions à l'intérieur d'une société. Le droit peut donc être qualifié d’une série d'énoncés normatifs. Il a été décidé de normer les comportements par des règles de droit. S'il n'existait pas de telles règles,

contempler le soleil sans être éblouis. Platon propose à travers ce mythe de regarder les ombres puis d’apprendre à contempler les objets eux même en sortant de la caverne. Platon assimile la caverne au monde visible et le soleil à la vérité et l’âme peut accéder à la vérité en s’élevant de la connaissance sensible à la connaissance intelligible. Les limites mêmes du monde intelligible sont le bien. Le bien qui est un 1er principe au dessus même des idées, ce bien est la cause universelle du monde

prenons a priori pour une disjonction entre interne et externe, voir si l’extériorité d’un devoir peut se porter sur ce qu’il y a de plus intime, ce que nous sommes nous, intérieurement. Puisqu’en effet, le soi implique en sa définition propre, un rapport spécifique à ce qui est soi-même, bien différent que le rapport que nous entretenons avec l’altérité. Mais en même temps, là où la notion de soi-même peut se confondre, c’est bien parce que le soi n’est soi-même que pour soi, l’autre possède également

La liberté est-elle un fardeau ? Un fardeau peut se définir comme quelque chose de lourd ou d’encombrant qui n’est pas agréable à « porter », on souhaite s’en débarrasser, un fardeau peut être autant réel que métaphorique. On peut donc ce demander pourquoi la liberté serait-elle un fardeau ? Cela sous-entendrais qu’elle n’est pas agréable voir insupportable, et qu’on souhaiterait s’en débarrasser. La liberté qu’en a elle est un concept définissant l'état d'une personne ou d'un peuple

conviction ou peut-on croire au progrès par persuasion? L’homme peut-il croire que l’homme progresse, peut-il croire au progrès ou bien doit-il avoir foi en le progrès de l’homme? Car, si croire, c’est nécessairement croire en quelque chose ; le progrès est-il externe ou bien inhérent à l’essence même de l’homme? L’enjeu de notre parcours est donc de déterminer la place de l’idée de progrès dans la conscience humaine. Notre parcours s’articule sur trois axes de réflexion: d’abord, l’homme ne peut pas

Le doute est un état d'incertitude et d'hésitation dont tout le monde peut faire l'expérience dans sa vie quotidienne. Il est corrélatif d'un certain inconfort psychologique qui conduit toujours à essayer d'en sortir. Cependant le doute n'est pas nécessairement négatif. On sait qu'il peut parfois permettre de corriger ses erreurs ou conduire à se débarrasser d'un préjugé. La question se pose alors de savoir si on peut refuser de douter. Autrement dit est-il possible et a-t-on le droit de renoncer

Rousseau se peint lui même, et utilise donc la première personne du singulier « Je ». On relève alors le pronoms personnel « moi » mais aussi des pronoms possessifs tels que « mon » l2, « mes » l20 ou encore « ma » l32. En outre, l'auteur se décrit moralement, il s'agit donc d'un texte de type descriptif ayant recourt à un vocabulaire spécifique tel que des adjectifs moraux lorsqu'il se dit « cynique, effronté, violent, intrépide », l4, par exemple. Cette énumération est également une caractéristique

l’échange. Car, donner reviendrait à refuser la logique de l’échange fondée sur la réciprocité, le « donnant-donnant », le partage du gain. Dès lors, il est difficile de concevoir les motivations qui peuvent nous pousser à donner gratuitement. On ne peut pas dire que la principale motivation du donneur soit le plaisir de donner ou la gratification personnelle qu’il éprouve en donnant, car alors le donneur recevrait bien quelque chose en contrepartie de son don, à savoir précisément du plaisir, une

Molière) Sganarelle ou le cocu imaginaire 1660 L'école des maris 1661 Le mariage forcé 1664 Lamour médecin 1665 Le médecin malgré lui 1666 Sganarelle possède le rôle théâtral de valet, auxiliaire et confident du héros. Permet à Dom Juan de parler, agir et sert de faire-valoir et de détente comique dans la pièce. Il est l'équivalent d'arlequin issu de la commedia dell'arte, mais lui fait partie de la comédie baroque espagnole, il est le gracioso C'est un valet résigné dans l'ombre de son maître