Peut On Désirer Ce Qui Nous Rend Malheureux

sujet, il semble primordial de définir ce que sont le désir et le bonheur. Le désir qui a pour étymologie le verbe latin : « desiderare » qui dérive avec le verbe « considerare », de « sidus » qui signifie « étoile » nous aide à mieux comprendre l’origine du mot : désir. En effet « considerare » signifie : contempler un astre, alors que « desiderare » signifie : regretter son absence. On en déduit donc que la définition au sens étymologique de désirer est en fait la nostalgie d’une étoile ou encore le

effet, nous avons tendance à penser que le bonheur est un état de satisfaction totale, c’est à dire un achèvement de ses souhaits, de ses désirs. Le désir est d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. C’est-à-dire qu’on désire ce qu’on ne possède pas mais qu’on pense que produira du plaisir. Le plaisir peut être défini comme un état émotionnel agréable qui met fin à la douleur, c’est la fin de la souffrance. C’est ainsi, qu’on retrouve l’idée commune qui

dégage au 18ème siècle et qui va contre l’esclavage, l’oppression ou tout autre moyen de contrainte de l’individu qui le rendrait malheureux. L’homme est un être sensible qui est capable de sentir le bonheur et le malheur. Ainsi, sentir de la douleur, c’est ne pas satisfaire ses désirs et, mais au contraire, sentir le bonheur serait de satisfaire nos désirs. Le désir que nous éprouvant pour être heureux sont pour autant des souffrances, aspirant à être résorbées. Nos désirs sont énormes, mais sommes

nous rendre malheureux ? Se demandait si nos désirs nous rendent malheureux reviendrait à se demander si notre existence ne serait pas nécessairement souffrance. L’Homme, intégré à un groupe social, qui se construit et évolue dans la société est par définition un être désirant, à la recherche constante de nouvelles satisfactions. Il vie de ses besoins et cherche à se surpasser en recherchant de façon permanente un idéal inaccessible. L’Homme est fasciné par cet insatiable objet du désir qui lui

Sujet : « Le désir est-il un désordre de l’âme ? » Nous devons tout d’abord distinguer les besoins des désirs, les besoins devant être satisfaits au risque de compromettre l’équilibre de la vie, ou de la survie, le désir n’est pas en soi une nécessité physique. Désirer, c’est tendre vers un objet que l’on se représente comme promesse de plaisir. Le besoin se rapporte au corps, manger pour vivre est un besoin quant au désir, il se rapporte à l’âme, même si l’on n’obtient pas l’objet désiré on ne va

de Schopenhauer, Supplément au Monde comme volonté et comme représentation, XLVI, De la Vanité et des Souffrances de la vie, le désir ne nous apporte pas toujours le plaisir, le bonheur. Il peut, c'est vrai, pour une quelconque raison, ne pas être satisfait. De plus, ce n'est pas parce que quelqu'un veut quelque chose, impliquant une tierce personne, advienne, que le désir de cette personne sera en accord avec le sien. Lors de la réalisation de tous les désirs on considère donc que nous avons atteint

ou il y a des facteurs externes qui influencent notre bonheur ? Nous donnerons des arguments pour les deux thèses et essaierons de délibérer sur l’une des thèses. Le bonheur est entre nos mains, c’est à nous de savoir le garder. Le bonheur peut être présent grâce à nos relations avec le monde extérieur. En effet, notre comportement compte pour notre bonheur. Si une personne se comporte de façon agréable avec le monde extérieur, en échange le monde extérieur sera agréable avec nous. Cela

constate de ce qui rend l'homme heureux ou malheureux et nous conduit aux causes de « notre misère ». Le point de départ étant le bonheur il nous indique le moyen pour y parvenir : le bonheur nous est commun a tous et pour être heureux il suffit d'apprendre à égaliser nos désirs sur nos facultés pour cela il faut donc « mettre en égalité parfaite » ce que l'on peut et ce que l'on veut. Pourquoi les hommes sont-ils malheureux ? Il désirent mais ce n'est que souffrances, et alors le désir satisfait, un

l'Émile ou De l'éducation, Rousseau prend acte de ce qui rend les hommes malheureux et déduit des causes de notre « misère » sa définition du bonheur ainsi que le moyen d'y parvenir : si le bonheur est bien cet état de satisfaction sans reste que ne peut que ressentir un être dont la puissance égale les désirs, alors, pour être heureux, il faut et il suffit de travailler à régler nos désirs sur nos facultés, c'est-à-dire de s'efforcer de ne désirer que ce qu'il est en notre pouvoir d'acquérir ou d'accomplir

Il est vrai qu’on ont doit le bonheur à la satisfaction d’avoir accomplie tel ou tel besoin, comme désir. « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester » par cette phrase, Freud nous montre à quel point le bonheur occupe une place prépondérante dans la vie des homme, leur vie étant donc supposée condamnée à courir derrière cet état de bonheur. C’est ainsi qu’on peut assimiler la formule « devenir heureux » à un processus, qui à force de satisfaire des besoins, comme