Peut On Nier Sa Liberté

L'obéissance est-elle nécessairement contraire à la liberté ? Dans les sens propres des termes, les mots liberté et obéissance signifient respectivement le pouvoir de faire ce que l'on veut sans subir la contrainte de quelqu'un ou de quelque chose, et le fait d'être soumis à la volonté d'autrui, donc suppose un état de contrainte acceptée ou non. Ainsi obéir et être libre semblent tout à fait contradictoires. Mais si la liberté est le contraire de l'obéissance, alors doit-on en conclure que pour

notre nature pour qu’elle soit libre ? KANT dans les Prolégomènes à toute métaphysique future se consacre à l’examen de la question de savoir s’il est possible de penser ensemble « sans contradiction » la nature et la liberté, et plus précisément « attribuer nature et liberté à la même chose », et si tel est le cas, à quelles conditions. Cette idée de l’action libre est opposée à celles d’autres philosophes comme par exemple, avec l’idée du fatalisme ou encore celle du déterminisme. SPINOZA

le respecter ? « Tous les hommes ne sont pas vulnérables de la même façon ; aussi faut-il connaître son point faible pour le protéger davantage. » selon Sénèque (extrait De la colère). La vulnérabilité apparaît comme commune à tout homme mais on peut se demander si la prise en compte de cette fragilité potentielle permet ou constitue un frein au respect que ce soit chez moi ou chez l’autre. Faut-il la reconnaître pour respecter une personne ? Est-ce la seule notion qui mérite d’être reconnue ?

"LA LIBERTE ECLAIREE PAR LE DETERMINISME", SARTRE La liberté représente l'état de l'être qui n'obéit qu'à sa volonté, indépendamment de toute contrainte extérieure, elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents. Étant donné que notre conscience accompagne tous nos choix nous avons le sentiment que nos actions sont causées par notre liberté. Mais l'homme est-il vraiment libre de ses choix ? Est-il, seul, l'auteur de sa vie en tant que liberté d'être ? La liberté dont

fondements d’une science admirable. Il y poursuit ses recherches en mathématiques, en astronomie et en optique. Il écrit Le livre Règles pour la direction de l’esprit. Il quitte la France après ce livre pour aller en Hollande, il veut y trouver plus de liberté pour ses recherches. Il ajoute à ses champs de compétence la physique. En 1632 il rencontre Hélène Jans qui deviendra sa femme et mère de sa fille Francine. Il perdit sa fille d’une mauvaise fièvre ce qui le chagrina beaucoup. Il fait paraitre en

de l’homme Nelson Mandela a précédemment dit : « de nier aux gens leurs droits de l'homme, c’est de contester leur humanité même » Depuis longtemps, dès l’Antiquité, chaque période a témoigné l’apparition des prémices des droits de l’homme, et avant la fin du 18eme siècle, les droits de l’homme ne disposaient pas d’une structure sociale propice à leur développement, mais ces prémices ont finalement formé les droits de l’homme et des libertés fondamentales qu’on connaissait maintenant. Apres tous

lui à la troisième personne dans son anecdote (« …un pauvre empereur que personne n’aimait. Lui qui aimait Lepidus… »), il commente ce qu’il dit comme il le ferait du jeu d’un acteur, affectant une distance ironique (« Drôle, n’est-ce pas ? »). * On peut donc parler pour cette scène de « théâtre dans le théâtre » car le spectateur lui-même, par le jeu de cette mise en abyme, est invité à contempler non seulement le tyran en œuvre, mais encore le fruit de son œuvre – les patriciens soumis et humiliés

par la culture par l'entourage de faire attention, mémoriser, combiner et ... inventer: la culture est ce que l'homme invente, ce qu'il ajoute à la nature. Cela permettrait de comprendre que l'enfant sauvage n'était pas devenu un homme mais qu'il peut le devenir lorsque ses structures d'accueil sont sollicitées par l'éducation que lui donne le docteur Itard. Si cette hypothèse est confirmée elle permettrait de comprendre que le contenu de l'éducation pourrait développer des aptitudes masculines

Le juste et l’injuste ne sont-ils que des conventions ? Lorsqu’elle comparaît devant Créon, son oncle devenu le nouveau maître de Thèbes, Antigone ne songe nullement à nier les faits qui lui sont reprochés. Elle reconnaît même être hors-la-loi au regard des règles établies dans la Cité. Mais elle nie, en revanche, être moralement coupable et revendique hautement la légitimité de son geste, se plaçant du même coup au-dessus de la loi des hommes. Créon, de son côté, en jugeant Antigone coupable

 L'amour peut-il être éternel ? (Une histoire de sous-bock) | | "Qui promet à l'autre de l'aimer toujours ou de le haïr toujours ou de lui être toujours fidèle promet quelque chose qui n'est pas en son pouvoir." Nietzsche, Humain, trop humain, art. 58. Une des questions classiques que nous sommes amenés à nous poser à propos de l'amour est celle de savoir si celui-ci peut, ou non, être éternel : l'amour peut-il durer toujours ? Question apparemment difficile que, pour commencer, je voudrais remplacer