Peut On Renoncer à Toute Croyance

Savoir et pouvoir Les documents en présence : Norbert Elias, Engagement et distanciation-contribution à la sociologie de la connaissance, traduction Michèle Hulat, Fayard, 1983. René Descartes, Discours de la méthode, 1637 Présentation du thème : Les sciences ont en quelques siècles changés les perspectives qui s’offraient à l’humanité. Aujourd’hui si la notion de progrès n’est plus remise en cause, on observe deux types de comportements face aux sciences et aux questions qu’elles posent :

chose qu’on ne possède pas et qui nous manque. Le manque peut être très ardu, c’est ainsi que la notion de souffrance est souvent accolée à celle du désir. Cependant, si l’on se pose la question « peut-on désirer sans souffrir », c’est qu’il se peut que la réponse soit négative. La souffrance est par définition l’opposé du bonheur ou de la tranquillité. Est-il alors possible d’être à la fois un être désirant et un être heureux ? Le désir peut-il être dissocier de la souffrance, et si oui, par quels

 DISSERTATION Faut-il croire à la parole? Le monde humain se distingue du monde animal par la parole. Notre capacité à parler devient donc notre identité, ce qui nous amène à une dépendance de la parole. On peut donc se demander si il est bien rationnel de faire confiance à la parole. Faut-il croire à la parole ? Nous répondrons à cette question grâce au dialogue philosophique de Platon intitulé Phèdre, la pièce de théâtre de Marivaux Les Fausses Confidences et le recueil de

innovent, cherchent, découvrent de nouvelles théories très utiles à l’humanité, mais aussi à la connaissance du monde qui nous entoure. D’un autre côté, on ne peut pas négliger la place que tient, et qu’a toujours tenue, la religion dans nos sociétés au fil du temps. Celle-ci n’a pas pour autant toujours susciter l’approbation du tout individu, et a engendré maintes questionnements et réflexions sur le sujet. En effet, la science a toujours voulu résoudre ce mystère qu’est la religion. Pourquoi

pensée de J.J. ROUSSEAU (1712- 1778), à l’inverse de la plupart de ses contemporains, a été influencée par l’histoire des anciennes Républiques ; mais surtout par les conditions politiques, économiques et sociales de l’EUROPE du XVIII siècle. Sur le plan politique, on assiste à l’accentuation de la monarchie. L’économie est caractérisée par l’émergence du capitalisme, qui, en les paysans vers les grandes villes, favorise un développement des inégalités sociales. Quant à la rédaction le Du contrat social

productrice de vie et de phénomènes régis par des lois universelles et constantes, ayant donc une tendance à l'auto-organisation. 2/ l'essence d'un être , son principe originel et autonome ( = ce qui est premier et inné ) qui détermine ses propriétés intrinsèques, incontournables, et son développement. – le mythe : 1/ le récit produisant une explication des choses au moyen de croyances imaginaires et mensongères ( par opposition au discours rationnel, logique, objectif et scientifique

distingue plusieurs types de vérités : les vérités de faits qui se rapportent à un événement ou à un fait particulier (il pleut) ; les vérités mathématiques qui sont de type conventionnel (3 + 4 = 7) ou démonstratif, les vérités logiques, etc. On peut donc dire que la notion de vérité varie selon la nature des disciplines concernées. La vérité dans les sciences de la nature (physique, astronomie) est ainsi différente de la vérité à laquelle on accède dans les sciences de l’homme (sociologie, ethnologie)

L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? L’illusion a mauvaise réputation, et il est fréquent que l’on espère pouvoir y mettre fin. Mais les plus graves ne seraient-elles pas celles que l’homme peut avoir sur lui-même ? Le relevé des illusions est impressionnant outre que, si l’on en croit Freud, l’inconscient n’en finit pas de nous égarer sur ce que nous sommes intérieurement, il faut aussi tenir compte d’illusions plus générales, concernant nos capacités de connaissance

permanent que possible, qui nous laisse pressentir la joie toute proche. Rien à voir avec une exaltation, un plaisir, un moment de triomphe. Ils y contribuent éventuellement, mais sont par nature fugitifs, et ne sont ni stables, ni permanents. Il faut comprendre et ressentir cela avant d'aller plus loin. Un "nirvana", une "extase mystique" pour monsieur tout le monde qui a un travail, des enfants et un percepteur, mais qui pour autant ne renonce pas à faire un pas vers une certaine sérénité, ferme et assurée

de problèmes nous a-t-elle déjà posés ! Quels étranges et graves problèmes, pleins d’équivoques ! C’est déjà une longue histoire — et pourtant, semble-t-il, elle vient tout juste de commencer. Quoi d’étonnant que finalement nous devenions méfiants, perdions patience et nous détournions, excédés ? Ce sphinx ne nous apprendra-t-il pas, à nous aussi, de notre côté, l’art d’interroger? Qui est-ce, proprement, qui nous pose ici des questions? Qu’est-ce qui proprement en nous aspire à la " vérité " ? —