Peut On Se Fier Aux Sens

proposeront une théorie qui est plus rationnelle à celle qu’on peut donner en se basant sur une explication mythique ou religieuse. Qui dit rationnel, dit qu’ils ne vont pas se fier à un mystérieux monde divin. Jamais ils ne vont trouver des réponses qui transcendent de la nature. Ils vont faire recours à des principes immanents qui n’amènent que du concret. Ensuite, ils vont se pencher sur les phénomènes naturels pour expliquer le sens des choses. Les présocratiques seront donc éloignés de Socrate

l’homme ne peut s’affirmer qu’une chose est tout a fait vraie, il doit d’abord l’analyser, la vérifier. Avant de douter il faut donc prendre conscience et percevoir, ressentir les caractères qui doivent être étudiés. Et plus tard, il est possible d’être sceptique a propos de ces caractères c’est-à-dire de proposer une critique de la prétention à la vérité. Le désir de l’homme étant de parvenir à la vérité, le scepticisme pyrrhonien – du philosophe grec Pyrrhon - qui suppose que l’homme ne peut être sur

est d’usage de parler des cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Cette classification constitue une première approche de la perception du monde qui nous entoure; comme nous allons le voir, tout cela est bien plus complexe qu’il n’y parait, nos sens nous livrent-t-ils une perception entière de la réalité ? La perception est préalable à toute connaissance et comme l'indique son étymologie, percevoir consiste à collecter des données provenant des sens puis à produire des images mentales

pour être conscient de soi. Pourtant, la conscience ne peut se réfléchir sans être contrainte de réfléchir cette réflexion et ainsi de suite à l’infini. Dès lors, ne faut-il pas qu’autrui puisse me permettre de prendre conscience de moi ? Tel est le problème que résout Sartre dans cet extrait de L’être et le néant. Le philosophe y défend la thèse qu’autrui par son regard rend possible que j’ai un être, une nature dont je prends conscience. Ne peut-on pas plutôt penser qu’autrui me permet d’être conscient

Tout d’abord, Malebranche commence par attribuer l'erreur non pas au sens mais à la volonté qui affirme plus que ce qu'elle ne sait. Cette volonté est l'usage de ce que l'on en fait pour prononcer un jugement. sens: nos organes récepteurs du corps, la vue, l'ouïe ... trompent: ne nous induisent pas en erreur.précipitation: sans prendre le temps de distinguer le rapport des sens et les choses elles même. Le rapport des choses à notre corps et l'essence des choses. parce que: pour Malebranche

ou l’acquiert-on avec le temps? C’est des questions de sens qu’on se pose depuis longtemps et dont trois écoles de pensée différentes leur ont trouvé des réponses de sens. Le problème ici est que ces écoles de pensée s’opposent. Tout d’abord, nous avons l’empirisme qui dit que toute connaissance provient des informations qui nous livrent les sens. Rien ne peut exister dans la conscience humaine sans qu’il n’ait d’abord été perçu par les sens. De plus, on retrouve le rationalisme qui nous dit que

différentes choses. Chacun a son avis sur tel ou tel sujet et le tient pour véridique. Toutes sensations passent par l’analyse de notre perception personnelle. L’opinion alors forgée est subjective et dépend de notre culture et de nos apprentissages. Peut-on se fier à notre opinion et construire une argumentation philosophique à partir de l’opinion? Lorsque l’on veut s’adonner à la philosophie et offrir une réflexion critique sur des questions fondamentales, il faut faire abstraction de cette opinion qui

Faut-il se méfier des évidences ? Ce qui ne peut manquer de nous surprendre dans ce sujet, c’est la juxtaposition de deux termes qui à mon sens sont totalement opposés. Comment ne pas se fier à ce qui va de soi ? Cela semble tout bonnement impossible. En effet, d’un côté être méfiant c’est non seulement ne pas accorder une totale confiance, mais c’est aussi remettre en doute la réalité ou la vérité, et de l’autre, l’évidence est un fait qui s’impose à mon esprit avec une telle force qu’il

différentes choses. Chacun a son avis sur tel ou tel sujet et le tient pour véridique. Toutes sensations passent parl’analyse de notre perception personnelle. L’opinion alors forgée est subjective et dépend de notre culture et de nos apprentissages. Peut-on se fier à notre opinion et construire une argumentationphilosophique à partir de l’opinion? Lorsque l’on veut s’adonner à la philosophie et offrir une réflexion critique sur des questions fondamentales, il faut faire abstraction de cette opinion qui mène

Puis je faire confiance à mes sens ? Communément, il est légitime de penser que la perception issues des sens traduit la réalité et peut ainsi apporter une certaine connaissance du monde et de la personne. Cependant, si l’expérience amène à la connaissance de la vérité, il semble néanmoins, que nos sens déforment parfois celle ci, menant ainsi à l’erreur de jugement. C’est pourquoi il est nécessaire de se demander s’il est altruiste de faire confiance à nos sens et par conséquent de savoir si