Peut On Se Libérer Des Prejugés

dans un second temps que la pensée a aussi des moyens pour lutter contre diverses influences et s'en libérer. L'ultime question sera alors, dans une troisième partie, de réfléchir et de savoir si cette libération ne demeure pas, malgré tout, bien difficile. I. Non, à cause de tous les pièges que rencontre la pensée Nos réflexions succombent bien souvent au charme de nombreux sortilèges. On peut en distinguer deux genres principaux : Pour commencer, les idées reçues : comme le terme l'indique

La valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain même. Celui qui n'a aucune teinture de philosophie traverse l'existence, prisonnier de préjugés dérivés du sens commun, des croyances habituelles à son temps ou à son pays et des convictions qui ont grandi en lui sans la coopération ni le consentement de sa raison. Pour un tel individu, le monde tend à devenir défini fini, évident; les objets ordinaires ne font pas naître de questions et les possibilités peu

faudrait dire plutôt qu'il comprend mal, c'est-à-dire qu'il comprend autrement. Car devant un apprentissage, un esprit n'arrive jamais vierge, il arrive toujours muni de ses préjugés, de ses opinions, des expériences non ou insuffisamment réfléchies liées à son vécu. Il faudrait donc nettoyer le terrain avant de construire, car ces préjugés, ces modes de pensée primitifs, "tiennent le terrain" et empêchent toute compréhension objective. Il en va de même avec l'histoire de la pensée de l'humanité. Toute nouvelle

de séparation entre le transcendant (ce qui est d’une nature différente du monde sensible et ne peut être connu par l’expérience) et l’immanent (ce qui demeure dans le monde). ∞ Politique: prolongement de la rupture avec la transcendance; l’idée est que tout pouvoir vient des sujets et non de Dieu → contractualisme. ∞ Religion: héritage de la réforme de Luther au XVIème, idée que le croyant peut directement lire les textes ou vivre sa foi sans l’intermédiaire de l’église.(prière intime et

l’égalité des races 10 Chapitre IX : L’Égypte et la civilisation 11 Chapitre X : Les Hindous et l’Arya 11 Chapitre XI : Perfectibilité Générale des races humaines 12 Chapitre XII : Évolution intellectuelle de la race noire en Haiti 12 Chapitre XIII : Préjugés et Vanités 13 Chapitre XIV : Les comparaisons 14 Chapitre XV : Rapidité de l’Évolution dans la race noire 14 Chapitre XVI : La solidarité européenne 15 Chapitre XVII : Rôles de la race noire dans l’histoire de la civilisation 15 Chapitre XVIII :

Pourquoi philosopher ? - Pourquoi ne pas philosopher ? - Philosopher peut-il nous aider à vivre ? - (Qu’est-ce que philosopher ?) - A quoi sert-il de philosopher ? - Quel est l’intérêt de la philosophie ? - A quoi bon philosopher ? - Y a-t-il nécessité à philosopher ? - Pourrions nous nous passer de la philosophie ? Cette série de question nous entraîne jusqu’au problème suivant, à savoir : A quoi bon philosopher ? Ne pourrions nous pas nous passe de cette activité qui ne semble pas

ETRE OU AVOIR ? Etymologiquement, être vient du latin « esse », être et du grec « ousia », le fait d’être. L’essence est ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est, ce qu’on ne peut lui ôter sans faire disparaitre en même temps cette chose. Spinoza affirme que l’essence de l’homme, c’est de persévérer dans son être, celui signifie que le désir d’exister, de s’efforcer de vivre, définit le propre de l’homme. Tout homme est par essence un être de désir ainsi que de besoins. Vivre sans rien avoir

monde où tout est donné. Le vrai cesse d’être donné, il devient pensé selon des idées purement humaines. L’homme a des droits en fonction de sa naissance. On est un homme de manière naturelle. Ce qui exprime la modernité, c’est la démocratie. On peut dire que la modernité est l’avènement du sujet (de la subjectivité). C’est l’élément (et non plus le groupe social), c’est l’individu qui détermine la norme (et non plus la classe, la famille). Quel que soit l’époque et le lieu, ce sont toujours les

n’aurait qu’une chose à faire pour ce libérer d’un tyran : désobéir aux règles qui lui ont été imposé. En effet, un tyran n’est rien sans son peuple. Le peuple est son énergie. Si le peuple décide de se rebeller, comment le tyran pourra avoir des armes que le peuple fabrique ? Comment pourra-t-il nourrir l’armée ; avec les récoltes que font normalement le peuple ; qui l’a aidé et qui le maintien au pouvoir ? Ce tyran verra son chemin devenir difficile. Le peuple peut survivre sans le tyran, mais l’inverse

pour elle l’ordre de libérer l’Ingénu. Elle meurt d’une maladie psychosomatique provoquée par la honte. 6°) Le Huron a reçu ce surnom parce qu’il dit toujours naïvement (= ingénument) ce qu’il pense, et fait librement tout ce qu’il veut. Il incarne donc le bon sens naturel qui s’oppose à une société corrompue. 7°) L’Ingénu peut représenter Voltaire lui-même : - par son attitude intellectuelle : il réfléchit à tout par lui-même, et remet en question les préjugés. - par son courage :