Peut On Vivre Sans Autrui

politiques. L’obstacle empêche la progression de l’homme, lui laissant le choix entre la force, la ruse ou le renoncement. Il est à la fois négatif et positif : il oblige l’homme à s’arrêter momentanément et à se confronter à une difficulté, mais peut lui permettre une réflexion dans le but de la dépasser et donc de progresser. Dans cette mesure, nous pouvons donc nous demander si les obstacles sont nécessaires à la liberté ou bien si, au contraire, ils n’empêcheraient pas celle-ci. Nous nous demanderons

Vivre en société, est-ce jouer un rôle? Qu'est-ce que vivre en société? La vie en société est le fait de vivre au sein d'ensembles plus ou moins larges et plus ou moins structurés; mais elle se caractérise surtout par des rapports interpersonnels fondés sur la convivialité (i.e le vivre-ensemble) et le partage. La société, agrégat d'individualités différentes et multiples, forme donc, malgré son hétérogénéité, un tout cohérent et – dans une certaine mesure – stable. Comment expliquer cela

notions de famille et de genre et principalement au couple. Pour se faire, j’ai choisi le livre de François de Singly : Libres ensemble, l’individualisme dans la vie commune. Comme sous-titre, on peut lire : Se réaliser dans une « double vie » faite de temps personnel et de temps partagé. Pour réussir à vivre ensemble, le mieux n’est-il pas d’être libres ensemble ? Ce livre a été publié en 2005 aux éditions Armand Colin et avec pour collection ; Essais et Recherches dirigée par l’auteur lui-même. François

institution particulière. Il est étonnant que le fondement du régime qui est un système de privilèges et d’inégalités héréditaires fasse l’objet d’une question si ouvertement formulée. Mais la question n’appelle pas à une réponse révolutionnaire et peut même donner lieu à un plaidoyer en faveur des inégalités (c’est d’ailleurs la réponse couronnée par l’Académie). Le Discours a une portée critique évidente, mais a été publié (Malesherbes l’a autorisé puisque favorable à l’esprit philosophique), et

ce qui arrive à Eros) D’abord, l’amour est toujours pauvre et pas beau. Il est un mélange d’indigence (Bedürftigkeit,comme sa mère) et tjr à l’affut (auf der Suche) du beau et du bien (comme son père) L’amour n’est pas mortel ou immortel, il peut s’épanouir ou mourir dans la même journée Amour (Eros) = mélange de pauvreté (on désire la personne qu’on aime) et de richesse (séduction) Dans le domaine de la connaissance il reste à mi chemin de la sagesse et de l’ignorance Quand on philosophe

Chap 7: AUTRUI Le monde de l’homme n’est pas seulement constitué par des objets qui l’entourent, il contient d’autres hommes dont il doit tenir compte dans son action. L’homme n’est pas fait pour vivre seul. Il a besoin des autres non seulement dans l’entraide et la coopération, mais aussi pour partager le sentiment d’exister. Son jugement, ses découvertes, ses émotions n’ont de significations et de valeurs que si d’autres peuvent aussi les éprouver ou les confirmer. Ils n’ont de valeurs que si

déterminer avec quasi certitude les points importants du caractère d’une personne, sa façon de vivre, de supporter les choses, de réagir. Alors suffit-il d’être proche d’autrui pour le connaître ? Ici, on peut supposer que « connaître » autrui signifie décerner son caractère. Seulement, tout le monde s’accorde à dire que les actes sont souvent en désaccord avec la pensée objective. L’aspect extérieur peut-il refléter , au moins en partie, le caractère d’une personne ? Ou au contraire ne faut-il pas

nécessaire et préalable de toute recherche de sens et de vérité. Mais pour que la conscience devienne un problème philosophique, il faut qu'elle joue un rôle dans la connaissance. La conscience peut donc apparaître comme le fondement et le modèle de toute connaissance. Si on a pas conscience que l'on existe, on ne peut pas se connaître donc sans conscience, il n'y a pas de connaissance. Cette conscience, c'est la conscience de soi. L'opinion commune qui pense que l'on se connaît est critiquable. L'Homme

se demander pourquoi il existe. Exister, ce n’est pas seulement être là et vivre, c’est être conscient de vivre et d’être là. Le langage ordinaire nous en averti, nous sommes toujours soumis au temps, et emporté par lui. Nous sommes incapables de nous en extraire. « Je n’ai pas le temps », « j’ai besoin d’un peu de temps », « le temps passe vite », « rattraper le temps perdu ». Le mot temps vient du latin TEMPUS. Il peut désigner le temps en totalité ou seulement une partie du temps. Dans le dernier

AUTRUI * DROLE DE MOT ! « Autrui » partage avec Dieu cet incroyable privilège de n’avoir pas d’article et, à la différence de Dieu, il n’est pas un nom propre. Personne ne s’appelle Autrui et l’autrui n’existe pas. A la différence de Dieu, « autrui » n’est pas « quelqu‘un » en particulier ; on ne dira pas : « A propos je viens de rencontrer autrui dans la rue. » Qui est donc autrui ? N’importe quel autre, n’importe quels autres pour moi- tous les autres même, moi-même faisant évidemment