Peut On éduquer Un Enfant Sauvage

ses talents. Au sein d'un groupe d'apprenants, l'élève est appelé à communiquer avec ses collègues, s'échanger les idées, influencer et s'influencer. Il est tout à fait naturel qu'il y ait souvent quelques bagatelles entre les sujets apprenants dues peut-être à la différence de leurs caractères, comportements, de l'éducation subie par chacun d'eux. Mais que ces petits problèmes arrivent jusqu'à la violence verbale ou physique contre les collègues et même contre l'enseignant, cela pousse à réfléchir

fables. 2. La structure des Fables Les Fables sont divisées en douze livres, parus en trois recueils. • Le premier recueil contient la plupart des fables connues. • Progressivement, les fables ne sont plus seulement des histoires destinées à éduquer les enfants en les amusant : elles deviennent en quelque sorte le livre de méditation de La Fontaine. • Le dernier recueil couronne l'ensemble. 3. Le cadre spatio-temporel • Comme les contes, les fables sont généralement situées dans une époque vague et

physique est essentiellement utilitaire à finalités guerrières et courtoises pour les nobles, à finalités religieuse pour les clercs et à finalités laborieuses pour les paysans. Les nobles vont recevoir une éducation chevaleresque qui est réservée aux enfants de la noblesse à la fois guerrière et courtoise. Jusqu’à 7ans, le futur chevalier est confié aux femmes de la maison. Il joue aux de l’enfance et surtout s’initie à l’équitation. De 7 à 10ans, il apprend des rudiments d’escrime et de chasse, la lutte

les romans etc., l’art fait partie intégrante de notre quotidien, et après des millénaires d’existence, on peut donc se demander la légitimité et la pertinence de la création humaine. En effet, il est exclu de considérer l’art comme une création veule et inutile de l’Homme, car elle a pérégriné à travers les siècles. Peut-on affirmer que l’art transforme notre perception de la réalité ? Peut-on en préciser le fonctionnement ? Existe-t-il un réel absolu ou autant de réalités qu’il y a de consciences

dans plusieurs pays européens. Elle s’enracine au 18ème siècle dans les expériences éduca- tives menées avec des enfants défi- cients sensoriels (sourds et aveugles) puis, plus tard, avec des enfants considérés comme «  arriérés  » et non éducables a priori. Des méde- cins éducateurs (dont Jean Itard) font alors le pari de la « curabilité » (no- tamment avec Victor l’enfant sauvage qualifié d’« idiot »1 ). Avec ce vocabu- laire, aujourd’hui suranné, se trouvait néanmoins soulevée la question

sans engagements et indépendamment alors peut-on dire qu’être cultivé nous permet d’agir selon notre plein gré, de nous sentir libre ? • On distingue l’homme de l’animal de part leur nature. En effet, si l’on considère que l’animal a une nature de telle sorte que les caractéristiques qui permettent de le définir, celui-ci les acquiert seul, sans avoir besoin d’une éducation tandis que l’homme n’a pas de nature au sens de nature dans laquelle on peut dire que l’animal a une nature alors l’homme

Par conséquent, en lisant les contes de Maupassant on observe que souvent des gens des champs sont présentés chacun à son tour et qu'ils sont différents. Celui-ci est gros ou gaillard, celui-là maigre ou osseux et ainsi de suite. Néanmoins, on peut trouver une description plus générale des paysans. Elle apparaît dans le conte « La ficelle », où Maupassant nous 1 2 3 4 5 Togeby, Knud, L’œuvre de Maupassant, Copenhague, Danish Science Press, Ltd., Paris, PUF, 1954, p. 12 Ibid., p. 113-116

mais naturelle et sincère que Voltaire met en valeur les travers des grands. Le but est de toute évidence critique : critique sociale, politique et morale. Dans le texte A, La Bruyère montre que les courtisans se comportent comme de véritables « sauvages » : rites stéréotypés, compor­tement superficiel, « débauche », inversion des valeurs, hypocrisie et totale soumission à un roi... Les descriptions sont hyperboliques, mettant en valeur la satire, comme le montre la gradation aux lignes 1 et 2 :

de l’expérimentation. – Leibnitz : «Pourquoi y a-t-il quelquechose plutôt que rien ?» – Heidegger – Introduction à la métaphysique chap 1 : «Telle est manifestement la première de toutes les questions [. . . ]. Chacun de nous se trouve quelque jour peut-être même plusieurs fois de loin en loin effleuré par la puissance cachée de cette question sans d’ailleurs bien concevoir ce qui lui arrive. A certains moments de grand désespoir, par exemple lorsque les choses perdent leur consistance et que toute

catastrophe naturelle, pas non plus un nouveau virus qui aurait touché cette espèce en particulier mais simplement une demande accrue de ces poissons pour garnir des aquariums. Tous les enfants qui avaient vu le film en voulaient un chez eux et les parents ont cédés. En voulant simplement faire plaisir à leurs enfants, ils ont appauvri l’ensemble d’une communauté animale et même d’un écosystème. Cet exemple est certes extrême de par la rapidité du phénomène mais, il n’est hélas pas isolé. De nombreux