Peut Parler De Sujet Graves Sur Un Mode Plaisant

Auparavant, la censure se montrait très restrictive à la fois sur le contenu (le sujet traité) mais aussi sur la forme (le registre de l'œuvre littéraire). Mais nous pouvons nous demander si de nos jours la liberté d'expression ne porte pas plus sur le sujet dont on parle, que sur le registre et la manière dont l'auteur a choisi de s'exprimer. Car si la liberté d'expression aujourd'hui en France est telle que l'on puisse parler d'énormément de choses librement, seule la forme employée par l'auteur dans

montrée très restrictive à la fois sur le contenu, c'est à dire en rapport avec le sujet traité, mais aussi sur la forme, le registre de l'œuvre littéraire. Mais nous pouvons nous demander si de nos jours la liberté d'expression ne porte pas plus sur le sujet dont on parle, que sur le registre et la manière don l'auteur à choisi de s'exprimer. Car si la liberté d'expression aujourd'hui en France est telle que l'on puisse parler d'énormément de choses librement, seule la forme employée par l'auteur dans

après lui, de ne pas évoquer les « choses graves » sur le mode sérieux, mais de prendre le parti d'en sourire ou même d'en rire. Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L'artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n'a-t-il pas des limites ? I. L'humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu'est-ce qu'un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que faut-il entendre par sujet « sérieux » ou « grave » ? Sans doute

pensez-vous que l’on puisse traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer », dit Figaro à son maître dans Le barbier de Séville.Il prend ainsi les évènements douloureux de sa vie avec détachement et en plaisantant, le recul aidant à mieux supporter les difficultés.Mais Figaro est un personnage de théâtre, de fiction : ses préceptes sont-ils applicables dans la vie réelle ? Peut-on aussi prendre le parti de sourire

Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l’humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux, mais de prendre le parti d’en rire. Pour Nietzsche, la « philosophie » de Figaro, personnage de théâtre, est aussi valable dans la vie réelle : « L’homme », dit-il, « souffre si profondément qu’il a dû inventer le rire ». Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L’artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire 

Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l'humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux, mais de prendre le parti d'en rire. Pour Nietzsche, la « philosophie » de Figaro, personnage de théâtre, est aussi valable dans la vie réelle : « L'homme », dit-il, « souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire ». Peut-on aborder les questions graves sur le mode comique ? L'artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti

dissertation traite de la façon dont on peut aborder des sujets graves/tristes. On se demande si l'humour peut permettre l'expression de ces sujets, pour les rendre plus accessibles, ou s'il vaut mieux les traiter tout aussi sérieusement et durement qu'ils sont durs ou graves. Plusieurs cas et exemples sont étudiés. Extrait du document: "Depuis toujours, la plupart des écrivains utilise le mode humoristique afin de convaincre ou d'exprimer ses avis sur des sujets graves ou sérieux. C'est ce que fait Voltaire

recul vis-à-vis des choses, en rire de manière à les relativiser. On peut ainsi évaluer les choses les plus pénibles sur un mode plus plaisant voire sur un mode humoristique. On peut à cet égard citer des auteurs comme Molière ou Raymond Devos qui affirmaient ne pas parler de choses graves sur le mode sérieux. Cela peut-il s’appliquer à toutes les situations ? Pouvons-nous traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique en faisant abstraction de nos émotions ? Ce symptôme

montrée très restrictive à la fois sur le contenu, c'est à dire en rapport avec le sujet traité, mais aussi sur la forme, le registre de l'œuvre littéraire. Mais nous pouvons nous demander si de nos jours la liberté d'expression ne porte pas plus sur le sujet dont on parle, que sur le registre et la manière don l'auteur à choisi de s'exprimer. Car même si la liberté d'expression aujourd'hui est telle que l'on puisse parler d'énormément de choses librement, seule la forme employée par l'auteur dans son

Sujet n°4 : Pensez vous que l'on puisse traiter des sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ? Le rire permet de relativiser lors des moments durs de la vie. Parfois, il faut savoir prendre du recul vis-à-vis de certains sujets ou événements. Nous pouvons ainsi évaluer les plus pénibles de ceux-ci sur un mode plaisant voire humoristique. Des auteurs comme Molière ou Raymond Devos affirmaient pour leur part, de ne pas parler des choses graves sur le mode sérieux