Phedre N Allons Point Plus Avant

; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait – c’est là son fruit le plus certain – D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre, Qui produit la richesse en créant la misère, Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ! MELANCHOLIA VICTOR HUGO Introduction : Le poème que nous allons étudier ici s'intitule " Mélancholia" et se trouve dans le troisième livres du recueil Les Contemplations . Il a été

part, le critique Michel Cournot écrit : « Nous n’allons pas au théâtre en inspecteurs, en contrôleurs. Nous allons au théâtre pour penser, une heure ou deux, à autre chose. Pour entendre et voir de belles choses, des choses justes aussi, et bien dites ». Il semblerait donc que nous allons au théâtre, essentiellement, pour deux raisons : le divertissement et la révélation de soi . Nous allons donc voir dans quelles mesures le théâtre répond à cette double attente. En allant au théâtre, le public

lecteur, à la fois spectateur et témoin, voit donc différents points de vue s’affronter. Tous tentent de le convaincre ou de le persuader du bien-fondé de leur cause, ce qui va progressivement induire à le faire réfléchir. La fiction est-elle réellement un moyen efficace d’inciter le lecteur à la réflexion ? Nous allons dans un premier temps observer, l’intérêt et le divertissement procurés par la fiction pour faire réfléchir le lecteur avant de nous intéresser à ses dangers et ses limites. L’apologue

C’est ainsi qu’émerge et se développe le « fait de littérature ». En effet, «  tout fait de littérature suppose des écrivains, des livres et des lecteurs ou, pour parler d’une manière plus générale, des créateurs, des œuvres et un public . » (R. Escarpit, 1992.). Pour rappel, le « fait littéraire » correspond à l’ensemble des pratiques sociales (statuts des auteurs, modes de diffusion des textes, législation

littéraire du classicisme. Les auteurs de ce courant cherchent à définir un idéal esthétique à l’être humain à travers les règles d’écriture des trois unités qui sont qu’il ne doit y avoir qu’une seule action, en une seule pièce et qui ne doit pas durer plus de 24h. Les dramaturges tels que Molière, Corneille et Racine écrivaient leurs pièces selon ces trois règles. Racine a dominé la seconde moitié du XVIIème siècle et est réputé pour ses nombreuses tragédies comme Andromaque, Iphigénie ou Britannicus

vraisemblance et de la bienséance. Face à ces règles, nous pouvons nous demander si le succès d’une représentation théâtrale dépend du respect de règles comme celles énoncées par Boileau. Pour répondre à cette question, nous allons voire dans un premier temps que certaines œuvres théâtrales ont surement puisé leur succès dans les règles classiques. Et nous verrons dans un second temps que, malgré cela, ces règles ont été remises en cause. Dans un premier lieu,

récit à une moralité explicite ou implicite. L'apologue a pour but de plaire. Le texte que nous allons étudier est le dix huitième apologue du livre I des Fables intitulé « Le renard et la cigogne ». Ce texte présente une sorte de farce, où Renard ayant voulu tromper Cigogne, se retrouve ridiculisé par cette dernière. Pour la créer, il s'est inspiré des fables de Plutarque mais aussi d'un apologue de Phèdre. Nous nous demanderons comment, à travers un récit structuré et des personnages très mis en

de la faire oublier et ainsi de divertir le public donc le théâtre peut aborder des aspects négatifs des hommes et du monde tout en divertissant son public. Le théâtre est-il avant tout une distraction, un divertissement ou a-t-il pour fonction de révéler et de critiquer les vices et les défauts ? Premièrement nous allons étudier le théâtre en lieu propice pour tout divertissement, en deuxième partie nous verrons que ce même théâtre peut aussi dénoncer et critiquer. Pour terminer dans la troisième

SOUS LE SIGNE DE PHEDRESOUS LE SIGNE DE PHÈDRE La Belle Madame Le Vassart et La Curée Les recherches actuelles de la théorie littéraire mettent en évidence que l'intertextualité n'est pas seulement la fonction, mais plutôt le mode d'être du texte littéraire. Cela veut dire qu'il est toujours précédé et suivi d'autres textes, qu'il se trouve dans une situation intertextuelle. Ce qui importe donc le plus, c'est le statut textuel de l'œuvre littéraire se proposant au travail interprétatif du

Document A Une riche Anglaise, Anna Damby, rencontre l’acteur anglais Kean, célèbre pour ses interprétations de Shakespeare. 5 10 ANNA. – Je ne désirais rien, je n’espérais rien, je n’aimais rien. Mon tuteur avait consulté les médecins les plus habiles de Londres, et ils nous avaient dit que le mal était sans remède, que j’étais attaquée de cette maladie de nos climats contre laquelle toute science échoue. Un seul d’entre eux demanda si, parmi les distractions de ma jeunesse, le spectacle