Phedre Respect Des Regles

  action   riche  en  rebondissements  et  un  dénouement  souvent  heureux  (Le  Cid  de  Corneille).   • C’est  au  cours  du  XVIIe  siècle  que  se  sont  imposées  les  règles  de  la  tragédie  classique.  Dans  sa  forme  régulière,   celle-­‐ci   est   écrite   en   vers,   comprend   cinq   actes   (Acte   I   :   Exposition  ;   Acte   II   à

 Est-on « maîtres de son sort » dans Phèdre et Le jeu de l’amour et du hasard? Le 13 avril 2014 Aux 17e et 18e siècles, les dramaturges Jean Racine et Pierre de Marivaux soulèvent l’idée du prédéterminisme dans leurs ouvrages. Leurs pièces de théâtre, Phèdre et Le jeu de l’amour et du hasard, font allusion à une vision du monde où le libre arbitre n’influence très peu l’amour. Le déterminisme est « une théorie philosophique selon laquelle les phénomènes naturels et les faits

(absolutisme, respect des règles, noblesse de cour) Trois phénomènes expliquent le renouveau de la tragédie : - de meilleures conditions matérielles - De nouveaux dramaturges de talent : Scudéry, Rotrou, Corneille et Racine - La redécouverte de la Poétique d'Aristote. Les théoriciens méditent les préceptes de cette œuvre et élaborent progressivement une tragédie régulière, c’est-à-dire qui obéit à des règles précises => naissance de la tragédie classique. A. Un ensemble de règles 1. L'imitation

SÉQUENCE 5 : Phèdre, les fureurs de la passion tragique OBJET D’ÉTUDE : le théâtre : texte et représentation Un mouvement littéraire et culturel français et européen : le classicisme Perspectives : Étude des genres et des registres Étude de l’histoire littéraire et culturelle. Étude de l’intertextualité et de la singularité des textes. Problématique : En quoi la mise en scène est-elle une interprétation ? Dans quelle mesure Phèdre est-elle une tragédie classique ? OBJECTIFS

tragédie classique respecte les genres anciens, elle s’inspire des mythes grecs ou romains. Comme Racine pour sa pièce Iphigénie (1674), inspirée de l’Iphigénie écrit au Vème siècle av. J-C par Euripide, auteur grec. L’auteur classique ne cherche pas à surprendre son lecteur ou spectateur, par la mise en scène de nouvelles histoires, en réformant les idées. Ainsi, le dramaturge du XVIIème siècle reprend les genres définis par les anciens auteurs depuis l’Antiquité pour respecter la conformité. C’est

n’enlève rien à leur grandeur. Pour se faire, nous nous baserons tout particulièrement sur les textes de extraits de Jean Delécluze-issu de l’ouvrage intitulé Louis David-, de Stendhal – Racine et Shakespeare-, mais aussi sur le tableau de Guérin- Phèdre et Hippolyte (1815)- et de Delacroix- Hamlet et Horatio au cimetière (1839). I- Des styles théâtraux A) Néoclassicisme et Romantisme : des mouvements interdisciplinaires Le classicisme en littérature, tout comme le néoclassicisme

longs. En effet, un des facteurs qui contribue le plus à la limite de l’espace théâtral est le problème des contraintes techniques. On ne peut pas représenter au théâtre certains éléments qui sont de l’ordre de l’imaginaire. Par exemple dans la pièce Phèdre de Racine, Hippolyte meurt en combat avec un monstre marin gigantesque, cette bataille ne peut pas être montrée sur scène parce qu’il serait très difficile de mettre cette créature imaginaire sur scène. Cela est du au fait que les moyens techniques

instruire. Corneille n’a jamais aimé les règles classiques. Il joue sur le suspense dramatique. Corneille recherche les sujets qui remuent fortement les passions et il les trouve surtout dans l'antiquité romaine. Ses œuvres: pour Le Cid il s’est inspiré des légendes espagnoles de Don Rodrigo Diaz de Vivar. L’énorme succès du Cid a suscité des jalousies. Les puristes ont accusé Corneille d’avoir plagié la pièce espagnole et surtout de ne pas avoir respecté les règles. La querelle du Cid a marqué la victoire

canons littéraires sont définis aussi dans des ouvrages non théoriques, œuvres littéraires, ou préfaces les justifiant, comme chez Molière . L'enseignement des doctes est fondé sur le respect de modèles grecs et latins. Leurs œuvres sont considérées comme des exemples à imiter (exemple : les fables d'Esope et de Phèdre imitées par La Fontaine). La longévité des œuvres antiques explique la considération dont elles font l'objet. En effet, le classicisme recherche ce qui est permanent et universel,

fusionner les deux seules troupes parisiennes de l'époque, la troupe de l'Hôtel Guénégaud[->5] et celle de l'Hôtel de Bourgogne[->6]. Le 25 août[->7], les comédiens s'étaient déjà réunis pour donner leur première représentation commune, composée de Phèdre[->8] (Racine[->9]) et des Carrosses d'Orléans (La Chapelle[->10]). L'acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris, que les Comédiens-français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle[->11], notamment contre les Comédiens-italiens[->12]